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10 janvier 2019 4 10 /01 /janvier /2019 16:02

Participants :



ACVR : Katee, Marcel et Jean-Baptiste

ASMPG : Jo et Cathy, Romain, Pascal

Samedi 05 Janvier.

Nous avons rendez-vous à Mandelieu en fin de matinée avec Jo Lamboglia de l’Association Spéléo du Marguareis et des Pré-Alpes de Grasse. Katee et Marcel récupèrent Jean6baprtiste à la Garde et nous prenons la route vers 10h00Arrivés à Mandelieu, nous grignotons quelques victuailles préparées avec amour par Katee avant de nous rendre sur le terrain. Un éboulement ayant barré la route d’accès à la grotte des Caranques, nous nous replions sur une autre cavité près du col de l’Ecre. A l’extérieur, un beau soleil réchauffe nos carcasses mais il fait un froid de canard dès que nous passons à l’ombre. Les zones qui n’ont pas vu le soleil de la journée sont littéralement prises dans la glace. Après la visite, JB ne connaissant pas la région, nous lui faisons découvrir le plateau de Caussol et son Embut avant de rentrer sur Grasse par les chemins détournés de l’arriere-pays. Cathy Lamboglia nous accueille à notre retour à Mandelieu. Katee a préparé à l’avance un festin que nous partageons en écoutant parler Jo de ses deux passions : La spéléo et la céramique d’art. Si Cathy partage la première , la seconde, plutôt envahissante dans leur bel appartement, fait moins l’unanimité dans le couple.

Dimanche 06 Janvier

Debout à 7h30, nous avons rendez-vous à Pré-du-lac à 9h00 avec nos camarades de l’ASMPG. Nous retrouvons Romain (fils de Jo et Cathy), Pascal ainsi que Carlo et Anne qui sont juste venu partager un café avec nous.A 11h00, nous sommes fin prêts devant l’entrée du Fourchu. Pascal et Jo ouvrent la marche. Marche qu’il ne faut pas rater car la cavité, qui développe 4,5 km de galeries souterraines, commence par de petites verticales équipées de barreaux pour en faciliter la désescalade. Nous ne visiterons qu’une partie de l’amont de la rivière souterraine.

Au début de la galerie du Poinçon, Jo et moi avons une pensée émue pour notre ami Gégene qui, le jour de Noel 1988, avait chuté à cet endroit. Il s’en était sorti avec la rate et quelques cotes félées. Nous étions alors passés à un cheveu de la tragédie.

Nous parcourons les galeries jusqu’au pied d’une escalade en cours. Jo y a déjà grimpé en artif plus de 40 mètres le long de la paroi d’une salle chaotique. Il lui reste 5mètres à sortyir pour atteindre un méandre d’où plonge vers nous une cascade d’eau glacée. Nous poursuivons ensuite vers le « Faux siphon » qui correspond à l’amont de la galerie du Poinçon. Poursuivre par ce passage pour revenir vers l’entrée nous obligerai à des reptations humides que nous préférons éviter. Nous partageons quelques nourritures terrestres avant de faire demi-tour vers la surface. Jo part devant et nous ne le reverrons qu’à la voiture. Le reste de la troupe fait convoi dans les galeries labyrinthiques du fourchu. Le cheminement est complexe. Le courant d’air nous guide dans les passages clés et finit par se changer en un vent glacial dans les puits de sortie.Les voitures sont garées au soleil. Sa douce chaleur nous fait vite oublier que l’on est en plein hiver. Le ciel est bleu, la mer Méditerranée miroite au loin, Une multitude de parapentes papillonne au-dessus de nous. La vie est belle.Merci à l’équipe de l’ASMPG pour son accueil.

05 et 06 Janvier 2019 : Aven-perte du Fourchu
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1 janvier 2019 2 01 /01 /janvier /2019 11:58

A tou.te.s,

Qui constituez notre association,

Qui participez à nos activités,

 Qui nous aidez

à Pratiquer

à développer

et

à transmettre

notre passion du monde souterrain,

recevez nos meilleurs vœux pour cette année 2019.

Nos meilleurs voeux pour 2019
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4 décembre 2018 2 04 /12 /décembre /2018 07:33

Participants : Catherine, Jean-Baptiste, Marcel

Rendez-vous était pris à 8h30 au local du club. Nous réintégrons le matériel des sorties précédentes et préparons les cordes et les amarrages en nous inspirant de la fiche disponible dans Varcave. Nous enfournons 200 mètres de cordes et 35 mousquetons dans 3 kits et prenons la route de Siou-Blanc.

La météo est plutôt clémente même si la température extérieure reste fraiche. Sur le parking de la "Solo", plusieurs voitures sont déjà garées lorsque nous arrivons. Une paire de chasseur plie bagages et une troupe animée de jeunes spéléologues s'équipe joyeusement. l'EDS13 est de sortie 24 jeunes et leurs cadres se sont répartis dans plusieurs cavités du plateau. Il n'y a pas de risque d'embouteillage sous terre car ils se contenteront de descendre les 2 premiers puits de la cavité.

Le temps de nous équiper, 2 cadres de l'EDS sont déjà descendus. La première spéléo en herbe est prête à les suivre mais ils nous proposent gentiment de passer devant eux.

Je pose rapidement notre corde et file jusqu'à la base du 2nd puits où j’attends mes camarades en discutant avec notre homologue marseillais. JB et Cathy me rejoignent rapidement et JB peut prendre la suite de l'équipement.

Pour aller vers le réseau des Marseillers, le cheminement enjambe un P40 et se poursuit par une escalade de 10m. Une corde en fixe facilite la progression. Puisqu'on est là pour s'entrainer, et qu'on a le matériel, JB équipe en double. Il peut ensuite enchainer avec les deux P25. Malheureusement la corde de 60m s’arrête là. Un filet d'eau qui s'écoule dans le puits suivant nous rafraichit les idées. Nous avons une corde de 52m. Il y a encore une bonne vingtaine de mètres à descendre et une longue main courante à équiper pour aller jusqu'au sommet de la prochaine grande verticale de 35m : Il faudra bien se résoudre à nous arrêter là. Cathy nous a devancé sur le chemin de la sortie. Nous la rejoignons à la base de l'avant dernier puits où, maline, elle nous attends ( vu la température extérieure, c'est le meilleur endroit). JB et moi lui laissons le soin de déséquiper les puits de sortie. Il est 15h00 lorsque nous sommes tous réunis en surface. La bruine glacée nous incite à une retraite stratégique vers le local du club.

La prochaine sortie du cycle d'initiation est planifiée les 6 et 7 Janvier, sans doute sur 2 jours, dans les Alpes maritimes. Objectif : Le Fourchu ( a confirmer)

M@rcel

02 Decembre  2018 - Aven de la Solitude
02 Decembre  2018 - Aven de la Solitude
02 Decembre  2018 - Aven de la Solitude
02 Decembre  2018 - Aven de la Solitude
02 Decembre  2018 - Aven de la Solitude
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19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 21:37

Participants ACVR : Cathy et M@rcel

Autres participants : Jean-Luc, David, Catherine, Brigitte, Jean-Jacques, Gilles

Ce stage était organisé par Cathy pour le compte de la commission Biospeléologie du Comité Départemental de Spéléologie du Var.

Samedi : Safari photographique dans l'aven du Mistral.

Dimanche, Longue randonnée naturaliste jusqu'à la grotte aux œufs.

Article plus complet à venir sur le blog du CDS83

M@rcel

 

 

18 et 19 Novembre - Stage Référents Biospéléologie
18 et 19 Novembre - Stage Référents Biospéléologie
18 et 19 Novembre - Stage Référents Biospéléologie
18 et 19 Novembre - Stage Référents Biospéléologie
18 et 19 Novembre - Stage Référents Biospéléologie
18 et 19 Novembre - Stage Référents Biospéléologie
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19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 19:08

Participants : Jean-Baptiste, Alix, Sophie, Jérôme, Cathy, Marcel.

Les mois de septembre et Octobre ont été bien occupés par le rassemblement régional et les journées du patrimoine. C'est  donc la reprise (tardive) des activités de formation. Il a beaucoup plu ces derniers jours. Le choix de la cavité se porte sur l'aven Marcel Loubens sur la commune de Mazaugues.

Cathy et Marcel préparent le matériel au local du club où les rejoint Jean-Baptiste. Jerome, Alix et Sophie sont allés directement à Mazaugues.

Il fait beau mais on sent la fraicheur d'un automne qui se voudrait bien indien.

On s'équipe devant la cavité et Jérôme part devant poser les cordes. Cathy fait une démonstration rapide mais efficace du fonctionnement du matériel pour Sophie qui n'a jamais utilisé de descendeur spéléo. Quelques minutes plus tard, elle passe à la pratique dans le 1er puits de l'aven. Elle s'en sort très bien et nous voilà bientôt tous réunis dans la galerie.

Le parcours se complique avec quelques passages étroits mais faciles à négocier. La gravité aidant, il suffit de se laisser glisser entre les blocs (pas trop vite de préférence).

Le prochain obstacle est un laminoir (court) qui donne accès au puits suivant. Jérôme équipe. Nous le suivons.

Les pluies ont gonflé le ruisseau souterrain qui court au bas de la verticale. Le passage est complétement occupé par l'élément liquide. Alix, au grand dam de Sophie, se sent une âme de spéléonaute et commence à se déshabiller pour poursuivre à la nage. Nous l'informons que l'eau est froide et que personne n'a envie d'aller à sa suite. Il finit par renoncer après avoir vérifier qu'il n'y a pas de passage possible entre l'eau et le plafond. JB jette un coup d'oeil rapide et sans conviction dans le boyau de la souffrance .

C'est le moment de remonter. Cathy et jean-Baptiste déséquipent. Pendant ce temps, Jérôme nous conduit jusqu'à la salle de dépilage et nous allons jusqu'au départ du boyau de 106 mètres qui porte bien son nom.

Nous retournons sur nos pas et croisons Cathy et JB qui arrivent du fond. Je fais demi tour pour les accompagner à mon tour jusqu'à la salle de dépilage. Nous y observons quelques petites araignées cavernicoles et de jolies formations de calcite avant de revenir à la base du puits d'entrée. Jérôme et Sophie sont déjà en haut. Alix la suit. Nous sortons à la queue leu-leu.

Un grand soleil nous accueille en surface. Nous profitons de sa chaleur pour déjeuner sur l'herbe dans la bonne humeur avant de plier bagage et de nous quitter en attendant de prochaines aventures.

M@rcel

03 Novembre 2018 - Aven Marcel LOUBENS
03 Novembre 2018 - Aven Marcel LOUBENS
03 Novembre 2018 - Aven Marcel LOUBENS
03 Novembre 2018 - Aven Marcel LOUBENS
03 Novembre 2018 - Aven Marcel LOUBENS
03 Novembre 2018 - Aven Marcel LOUBENS
03 Novembre 2018 - Aven Marcel LOUBENS
03 Novembre 2018 - Aven Marcel LOUBENS
03 Novembre 2018 - Aven Marcel LOUBENS
03 Novembre 2018 - Aven Marcel LOUBENS
03 Novembre 2018 - Aven Marcel LOUBENS
03 Novembre 2018 - Aven Marcel LOUBENS
03 Novembre 2018 - Aven Marcel LOUBENS
03 Novembre 2018 - Aven Marcel LOUBENS
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9 avril 2018 1 09 /04 /avril /2018 13:59

Participants : Catherine, Jérôme, Jean-Baptiste, Loïc, Julien et Jean-Lou.

07 Avril :

Nous avons rendez-vous au refuge de la Caïre que nous avons réservé pour le WE. Nous allumons le poêle à pellet avant toute chose, en prévision de la fraicheur nocturne.

L'objectif initial est de permettre à chacun de faire plus connaissance en passant la soirée au refuge. Malheureusement les emplois du temps  ne pourrons pas se concilier et, seul, Jean-Baptiste pourra participer à l'ensemble du WE. Ce n'est que partie remise.

Loïc et Julien ont invité au dernier moment Jean-Lou à se joindre à notre aventure.

Hier, nous nous sommes tous retrouvés au club pour préparer les cordes et les matériels individuels.

Nous partons à pied du refuge pour rejoindre l'entrée de la Castelette. Les "jeunes" partent devant. Cathy et Marcel ferment la marche.

Nous nous équipons devant l'entrée et Jérôme équipe la descente en passant par les vires. La descente est un jeu d'enfant. L'obstacle de la Méduse est un peu plus compliqué mais chacun s'en sort très bien et nous ne perdons pas de temps pour arriver devant la voute mouillante où nous y enfilons nos combinaisons néoprènes.

La perspective de se glisser dans l'eau froide incite à la concentration.Jerome montre l'exemple bientôt suivi par toute l'équipe. De l'autre coté les visages sont radieux. Finalement c'est plus impressionnant que difficile, même si dans la précipitation, on met un peu la tête sous l'eau et le liquide glacial n'a pas trop le temps de s'infiltrer sous les couches de néoprènes.

Nous enchainons avec le Chaos pour arriver après moùltes reptations jusque dans la grande salle. Ça nous a bien réchauffé. Cathy nous y abandonne pour partir en quête d'animaux cavernicoles. Le reste de l'équipe s'élance dans le canyon souterrain. Nous remontons les cascades en utilisant l'équipement en place. Nous croisons 4 spéléos du Vaucluse qui  reviennent de l'amont. Nous avançons rapidement et finissons par nous arrêter au bout de la longue galerie qui suit le métro.

Pendant que certain, plus frileux, tentent d'éviter de se remettre à l'eau dans le métro, d'autres choisissent la facilité et optent pour le bain glacial. Finalement, un peu plus loin chacun saute dans une vasque profonde sous les encouragements de l'équipe. Nous prenons le temps d’apprécier la beauté de quelques plafonds décorés de concrétions.

Cathy est déjà reparti vers la sortie quand nous revenons à la grande salle. Nous y faisons une rapide incursion. C'est vaste mais il n'y a pas grand chose à voir si ce n'est de grandes dalles boueuse et glissantes.

Quelques minutes plus tard nous revoilà devant la voûte mouillante. Aucune hésitation cette fois ci. C'est la ruée vers l'eau. De l'autre côté, il faut se changer à nouveau pour éviter la surchauffe sur le chemin de la sortie.

La corde en place dans la galerie frotte fortement contre la roche. Une gaine rembourrée judicieusement placée la protège à condition de la repositionner entre chaque passage. Vers 18h00 nous sommes tous ressortis. Nous avons passé environ six heures sous terre sans voir le temps passer.

Vers 19h00 nous sommes attablés au refuge à commenter nos émotions de la journée en avalant les sandwiches qui nous ont accompagnés, blottis dans des bidons étanches, lors de notre randonnée souterraine.

Loïc, Julien et Jean-Lou repartent vers de nouvelles aventures et nous restons (Jérôme, Jean-baptiste, Cathy et Marcel) partager le repas du soir. Jérôme nous quitte après le dessert.

Les affaires sont mises à sécher sur des cordes tendues entre les poutres. Il ne reste plus qu'à nous jeter dans nos duvets pour une nuit de repos bien méritée.

08 Avril :

Le réveil sonne à 8h00. Nous déjeunons et rangeons le refuge . Nous embarquons dans la voiture direction la Mefuie. Cathy sera notre guide car elle est la seule à connaitre la cavité.

Nous pouvons nous équiper dans la clairière juste devant l'entrée. Cathy passe devant, Jean-Baptiste la suit et je ferme la marche. Un dernier regard vers le ciel : de gros nuages s'amoncellent. Mieux vaut de pas trainer sous terre. Le gouffre est équipé en fixe car Jérôme travaille au fond depuis quelques temps déjà. Nous n'avons qu'à suivre les cordes. C'est magnifique. De vastes puits s'enchainent. L’équipement est nickel. Cathy et Jean-Baptiste touchent le fond pendant que je reste en haut du dernier puits. Nous remontons immédiatement car Cathy soupçonne la présence de CO2 au point bas.

Quelques gouttes de pluie nous accueillent en surface. Juste pour nous inciter à rejoindre rapidement le refuge. Nous y mangeons puis finissons le rangement et le ménage avant de revenir au local pour ranger le matériel collectif avant de rejoindre nos pénates.

M@rcel

07 et 08 Avril 2018 - La Castelette +
07 et 08 Avril 2018 - La Castelette +
07 et 08 Avril 2018 - La Castelette +
07 et 08 Avril 2018 - La Castelette +
07 et 08 Avril 2018 - La Castelette +
07 et 08 Avril 2018 - La Castelette +
07 et 08 Avril 2018 - La Castelette +
07 et 08 Avril 2018 - La Castelette +
07 et 08 Avril 2018 - La Castelette +
07 et 08 Avril 2018 - La Castelette +
07 et 08 Avril 2018 - La Castelette +
07 et 08 Avril 2018 - La Castelette +
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3 mars 2018 6 03 /03 /mars /2018 10:44

Participants :Catherine, Jean-Baptiste & Marcel

Jean-Baptiste n'ayant pu se joindre à nous lors de la dernière sortie, nous voici de retour devant l'entrée du gouffre de la Ripelle. C'est l'occasion de lui faire équiper le puits de l'entrée naturelle où nous stockerons nos sacs à dos pendant que nous visiterons le réseau.

Le chemin entre l'entrée naturelle et le puits de loirs est encore tout frais dans nos mémoires. Nous rejoignons en quelques minutes l'ouverture artificielle. Cathy équipe la verticale de 60 mètres qui nous amènera à l'oeil de boeuf, étroiture ponctuelle et circulaire qui marque la transition entre la partie verticale et le niveau des galeries.

Nous nous séparons. Cathy se mets à la recherche d'animaux cavernicoles. Jean-Baptiste et Marcel visitent le réseau. D'abord en remontant vers le puits de la bougie où veille un crapaud. puis jusqu'au disque en haut de la grande coulée.

Nous nous retrouvons tous dans la salle du lac pour une séance photo avant de remonter vers la surface.

TPST : 4h00

M@rcel

03 Mars 2018 - Retour à La Ripelle
03 Mars 2018 - Retour à La Ripelle
03 Mars 2018 - Retour à La Ripelle
03 Mars 2018 - Retour à La Ripelle
03 Mars 2018 - Retour à La Ripelle
03 Mars 2018 - Retour à La Ripelle
03 Mars 2018 - Retour à La Ripelle
03 Mars 2018 - Retour à La Ripelle
03 Mars 2018 - Retour à La Ripelle
03 Mars 2018 - Retour à La Ripelle
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25 février 2018 7 25 /02 /février /2018 14:53

Participants : Loïc, Julien, Catherine et Marcel

3eme session du cycle d'initiation lancé en début d'année.

Loïc a contracté le virus de la spéléo lors d'une sortie hivernale à Maramoye dans le cadre du PNR. Son ami Julien l'accompagne. Un troisième larron, blessé, a dû déclarer forfait. Nos deux autres padawans (Alix et Jean-Baptiste) ne sont pas disponibles.

La météo n'est pas fameuse en ce samedi. Pluie et neige sont annoncées. Le projet initial d'aller à la Castelette ne nous semble pas pertinent dans ces conditions. Nous choisissons une visite de la Ripelle par le Puits de loirs. C'est idéal pour une initiation à la verticale.

A 8h30, Cathy et Marcel récupèrent Loïc et Julien au local du club. Nous faisons connaissance en préparant le matériel. Loïc et Julien pratiquent entre autres, l'escalade et ont déjà fait du canyon. Cela devrait faciliter encore l'apprentissage de la spéléologie verticale.

Il ne pleut pas lorsque nous garons le véhicule dans l’épingle à cheveux au départ de la marche d'approche, mais la végétation dégouline. Julien et Loïc se chargent des sacs de cordes. Nous arrivons trempés devant l'entrée naturelle de la Ripelle. Il pleuviote et nous choisissons de nous équiper sous le porche. Marcel équipe la descente jusqu'au palier du 1er puits pour y stocker les sacs. C'est l'occasion pour Loïc et Julien qui le rejoignent de se familiariser avec le descendeur spéléo et les bloqueurs avant de s'engager dans le puits des loirs.

Après une courte hésitation, Marcel retrouve l'entrée artificielle de la Ripelle, ouverte en 1961 par le clan Scialet-Eole. Catherine s'y faufile, chargée des deux sacs de cordes préparés au local. La descente commence par une courte partie intime. Deux fractionnements coupent la descente jusqu'à une grande vire qui surplombe le puits des loirs. Loïc suit Cathy. Marcel prend la suite et Julien ferme la marche. Leur expérience de l'escalade est bien utile pour les manœuvres de longes et leur positionnement contre la roche durant le rappel. Le départ de la grande verticale est plus impressionnant. 30 mètres plus bas, la lumière de Catherine illumine la base du puits . Il faut se mettre dans le vide avant d'entamer la descente. La corde, sèche, couine en passant dans le descendeur. La spéléologie est bien l'activité qui donne le plus d'émotions. Mais rien n’arrêtera nos valeureux explorateurs.

Le sol et les parois sont très secs. L'eau de pluie n'est pas encore parvenue jusqu'ici. Le regard perçant de Julien a détecté sur la paroi une belle araignée que Marcel immortalise pour la commission Biospéléologie du CDS83. Un peu plus bas nous croiserons quelques petits papillons de l'espèce "Alucita hexadactila"

La descente se poursuit par un dernier ressaut fractionné et nous voilà réunis dans la courte galerie qui mène à la Salle du Lac. L’œil affuté par leur récente participation au stage photo organisé par le comité régional de spéléologie, Cathy et Marcel sont d'accord pour dire que la Ripelle ferait un excellent sujet de stage photo. On y voit des marmites d'érosion renversées au plafond, de grandes coulées stalagmitiques, de grands vides à éclairer. Avec notre malheureux APN compact nous ne pourrons pas rendre l'hommage qui serait dû à la beauté de cette cavité.

Nous poussons la visite jusqu'au sommet de la cascade pétrifiée. Loïc et Julien s'en mettent plein les yeux. Nous redescendons en tentant de prendre quelques photos, mais nous manquons cruellement d’éclairage.

Le retour vers la surface se fait par le même chemin. Loïc et Julien remontent les puits comme s'ils faisaient cela depuis des années. Cathy déséquipe derrière eux.

Il pleut bien lorsque nous sortons. Nous ne perdons pas de temps pour retourner à l'abri du porche naturel. L'ambiance est humide. On se croirait en Patagonie. Le haut des falaises au dessus de nos têtes et la face Nord du Coudon de l'autre coté de la vallée ont disparus dans d'épais nuages qui déversent un crachin froid et pénétrant.

Marcel rééquipe le puits pour aller récupérer les sacs. Nous enlevons juste nos harnais  avant de prendre le chemin de retour vers la civilisation. Arrivés à la route, nous nous changeons rapidement sous l'abri précaire du hayon de la voiture et d'une bâche tendue en hâte.

Nous relâchons Loïc et Julien près de leur véhicule en nous donnant rendez-vous le plus tôt possible pour une autre séance.

M@rcel

 

24 Février 2018 - Initiation à La Ripelle
24 Février 2018 - Initiation à La Ripelle
24 Février 2018 - Initiation à La Ripelle
24 Février 2018 - Initiation à La Ripelle
24 Février 2018 - Initiation à La Ripelle
24 Février 2018 - Initiation à La Ripelle
24 Février 2018 - Initiation à La Ripelle
24 Février 2018 - Initiation à La Ripelle
24 Février 2018 - Initiation à La Ripelle
24 Février 2018 - Initiation à La Ripelle
24 Février 2018 - Initiation à La Ripelle
24 Février 2018 - Initiation à La Ripelle
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25 février 2018 7 25 /02 /février /2018 13:47

Participants : Alix,Jean-Baptiste, Denis, Catherine & Marcel,

C'est la deuxième session du cycle d'initiation.

Alix, que nous avions déjà rencontré lors d'une journée découverte de la Biospéléologie aux Rampins rejoint Jean-Baptiste pour cette nouvelle aventure.

Nous nous retrouvons tous au Beausset et faisons convoi jusqu'au parking au départ de la piste qui mène à Maramoye.

Il fait beau mais froid. La piste a été refaite à neuf. Les immenses flaques boueuses ont complétement disparu. Nous marchons d'un pas décidé pour lutter contre la fraicheur matinale.

Un haut grillage ceint le gouffre. Le périmètre de Maramoye a été sécurisé par le propriétaire du terrain qui redoute le saut intempestif d'un motard ou d'un VTTiste distrait.

Nous enfilons nos combinaisons et harnais en rappelant les consignes de sécurité et de protection de l'environnement. Catherine équipe la voie de descente coté Nord et Denis installe la corde sur la potence coté Sud.

Marcel présente l'utilisation du descendeur. Jean-Baptiste se présente à la potence sous le regard attentif de Alix et descend les 26 mètres du puits. Alix le suit sans difficulté et nous nous retrouvons tous devant la "Boite aux lettres" qui donne accès à la suite de la cavité.

Denis poursuit l'équipement. nous le suivons à la queue-leu-leu.

Le fractionnement plein vide au départ de la dernière verticale est le point le plus technique de la descente. Jean-Baptiste et Alix le franchissent les doigts dans le nez en suivant les consignes données depuis la vire par Marcel. Nous descendons l'éboulis qui n'en a plus que le nom car il n'y a plus un cailloux. Il devrait être rebaptisé "toboggan".  Il est si lisse qu'une corde est nécessaire à la descente comme à la remontée pour éviter une glissade accidentelle.

Nous n'avons pas de détecteur de CO2 mais il nous semble que l'air est moins respirable au niveau des 3 chatières. Nous renonçons donc à la visite de cette partie du réseau. Nous prenons le temps d'admirer le concrétionnement dans la galerie avant d'aller reconnaitre le réseau EST jusqu'au sommet du 1er puits avant de remonter le "toboggan".

En nous attendant, Cathy est remontée jusqu'à la vire qu'elle a équipé pour accéder à la galerie supérieure. Nous la rejoignons. Le fractionnement plein vide n'est qu'une formalité pour nos deux "jeunes" spéléologues.  La galerie supérieure nous offre quelques concrétions sympathiques, malheureusement souillées, il y a longtemps, par de stupides visiteurs.

Nous remontons tranquillement jusqu'à la base du puits d'entrée. Cathy déséquipe derrière nous.

Marcel accompagne Jean-Baptiste et Alix dans l'ancien Maramoye. C'est très sec et il n'y a pas un cavernicole en vue....

Jean-Baptiste et Alix remonte par la voie Nord. Cathy les suit de près en retirant les cordes.

Nous lézardons sur une dalle de calcaire ensoleillée en grignotant un pique-nique arrosé de bonne humeur. Deux troupes de VTTtistes curieux et un motard viennent nous interroger sur le gouffre et nous les invitons à prendre contact avec nous pour le visiter ultérieurement...

Le temps passe vite et c'est déjà l'heure de se quitter en nous donnant rendez-vous au plus vitre pour une nouvelle séance de formation.

M@rcel

 

28 Janvier 2018 - Initiation à Maramoye
28 Janvier 2018 - Initiation à Maramoye
28 Janvier 2018 - Initiation à Maramoye
28 Janvier 2018 - Initiation à Maramoye
28 Janvier 2018 - Initiation à Maramoye
28 Janvier 2018 - Initiation à Maramoye
28 Janvier 2018 - Initiation à Maramoye
28 Janvier 2018 - Initiation à Maramoye
28 Janvier 2018 - Initiation à Maramoye
28 Janvier 2018 - Initiation à Maramoye
28 Janvier 2018 - Initiation à Maramoye
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29 décembre 2017 5 29 /12 /décembre /2017 20:55

Participants : Jean-Baptiste CLEMENT, Catherine et Marcel PAUL

C'est la fin de l'année. Le Mistral a dégagé les nuages pluvieux des derniers jours.  C'est une belle journée pour une initiation à la progression sur corde.

Jean-Baptiste nous rejoint au local du club où nous préparons le matériel ensemble en révisant le vocabulaire spéléo : Kit, Sherpa, plaquette,...

Il est 10h00 lorsque nous garons le véhicule au départ de la piste a l'UTAN. La marche rapide permet de résister au froid glacial.

Nous nous équipons rapidement. Pendant que Cathy équipe le puits, Marcel explique le fonctionnement du descendeur et des bloqueurs. Jean-Baptiste comprend vite et peut s'engager dans l'entrée à la suite de Cathy.

Comme nous avons inversé les longueurs de cordes dans le kit, Cathy est obligée de rabouter les cordes à 3 mètres de la base du 1er puits. Ça fera un exercice supplémentaire pour Jean-Baptiste.

Au sommet, du second puits, Nous éclairons nos lampes à pleine puissance pour mettre en lumière les grandes draperie qui pendent sous les plafonds de la salle.

Arrivés au fond, nous posons nos matériels avant 'aller faire le tour du propriétaire. A l'extrémité des salles, Jean-Baptiste s'enfile dans une étroiture qu'il sera le seul à passer car il a fait moins d’excès que nous pour Noël.

Nous retournons lentement vers le puits en observant attentivement les parois et le sol.  Nous y découvrons notamment un coléoptère et deux noctuelles dont les photos viendront compléter l'inventaire de biospéléologie.

Jean-Baptiste se débrouille comme un chef pour remonter jusqu'à la surface. Cathy déséquipe. Il est 15h00 lorsque nous avalons nos sandwiches avant de redescendre à la voiture.

On s'est bien régalé ! Vivement l'année prochaine pour une nouvelle séance...

M@rcel

28 Décembre 2017 - Initiation au FENOUIL
28 Décembre 2017 - Initiation au FENOUIL
28 Décembre 2017 - Initiation au FENOUIL
28 Décembre 2017 - Initiation au FENOUIL
28 Décembre 2017 - Initiation au FENOUIL
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Le bureau

 

Président :

PAUL Marcel    
    

 

Secrétaire :

PASCOUET Jean-Claude

 

Trésorier :


REIGNIER Romain

 

 

Vice Présidente :

PASCOUET Patricia

 

Secrétaire adjoint :

 

MOURAU Fabrice

      

 

Trésorière adjointe :

 

FOURNIOL Manon

 

Pour nous contacter :

contact@avenclub83.fr

Programme

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