Participants : Luc, Robin et Romain
Sous l'impulsion de Luc et son sondage, une sortie fut prévue le samedi 8 février avec Luc, Robin, Christophe et Romain.
Mais les prévisions étant vraiment mauvaises pour samedi (pluie), nous décidons de décaler la sortie à dimanche sous le soleil, Robin ayant pu s’arranger et Christophe n'étant malheureusement plus disponible ce week-end. Pour la cavité, Luc nous propose le Jas de Laure. Il préfère garder les cavités avec peu de marche d'approche pour les jours moins beaux. Il nous garantit qu'il y a "à peine vingt minutes de marche sur du plat" !
Finalement, ça sera 30 minutes avec une bonne partie en montée au début en partant de la bergerie... De plus, il a prévu de tout explorer, nous avons donc 3 kits d'équipement bien remplis, Robin est heureux 😅. Vu le "peu" de marche d'approche prévue, Robin et Luc choisissent de s'équiper à la voiture, c'est déjà ça de moins à porter.
Le chemin est bien boueu avec la pluie de la veille, on ne regrette donc pas d'avoir déjà les bottes aux pieds.
Arrivés à l'entrée, Robin se lance dans l'équipement du premier puits pendant que je pars chercher du réseau. J'ai oublié de donner le nom du trou où nous allions à Manon, je lui ai seulement mentionné à l'oral. Je trouve finalement du réseau sur un lapiaz derrière les ruines du Jas de Laure. À mon retour, Luc s'engage jusqu'au premier fractio et me prévient que c'est très humide dessous.
Effectivement, en prenant un peu de recul, on se rend bien compte que cet aven est en fait une perte qui draine l'eau des grandes dalles de calcaire qui surplombent le site. Il fait beau aujourd'hui mais toute l'eau d'hier est en train s'infiltrer progressivement sous nos pieds.
La descente se fait donc sous la pluie, ce qui rend encore plus impressionnante le rappel dans le P58 dont le dernier fractio est encore assez proche de l'entrée. Cela fait une grande longueur et pas mal d'élasticité dans la corde. La remontée va vraiment être sympa entre le yoyo et la pluie... 😬
Lorsque j'arrive en bas, Robin et Luc cherchent la suite. Rien ne semble déboucher alors que sur la topo, cela semblait évident. Je commence par sortir le détecteur de CO2 du CDS et nous sommes à 3000 ppm, tout va bien. Puis je regarde la topo sur mon téléphone et comprends que nous ne cherchons pas du bon côté. Seulement, de l'autre sens, je ne trouve qu'une petite lucarne assez étroite. Je m'y engage rapidement pour ne pas rester sur la pluie du puits d'entrée et je tombe bien dans une seconde partie avec plus de volume. Robin me suis pendant que Luc remonte pour faire passer la corde par le haut et éviter l'étroiture dans l'idée de simplifier la remontée.
La lucarne en bas du puits d'entrée
En attendant Luc, nous cherchons la suite. Je pense trouver l'accès à la diaclase d'Éole mais cela semble assez étroit, à faire en désescalade et je ne vois pas d'amarrages. De l'autre côté, on aperçoit des concrétions mais il faut passer un ressaut de quelques mètres. On trouve quelques spits avec Robin donc on pose des amarrages en attendant Luc et la corde.
À l'arrivée de Luc, je propose de garder la diaclase Éole pour plus tard car elle ne m'inspire pas trop et étant donné que nous sommes trempés, je me dit qu'une fois qu'on aura froid, il vaudra mieux ne pas traîner pour remonter. Donc direction les concrétions.
Derrière les concrétions, j'équipe un nouveau ressaut qui nous fait arriver dans une petite salle où la suite est cachée sous un bloc. On part ensuite pour le P25 qui est en fait une faille où nous retrouvons la pluie. Au fond de celle-ci, nous trouvons des zones de boue de chaque côté et quelques nouvelles concrétions.
Étant le premier en bas et Robin devant modifier l'équipement pour éviter des frottements au premier fractionnement, je pars voir la suite qui est en fait une seconde faille parallèle à la dernière mais où il pleut encore plus.
J'en profité également pour faire un nouveau point CO2 : 3600 ppmn cela n'a pas trop augmenté.
Concrétions au pied du P25
Une fois tous arrivés, nous décidons de manger à l'abri de nos ponchos pour ne pas trop refroidir. Tout le monde a froid donc nous décidons de remonter. Pour Luc, c'est un échec mais pour Robin et moi, ce n'est que partie remise !
Je déséquipe le P25 et Luc le puits d'entrée.
Nous retrouvons la surface ensoleillée vers 16h, bien contents d'avoir quitté la pluie.
TPST : 4h
Cela nous permet de revenir à la voiture et se changer avant 17h et donc avoir le temps de laver le matériel au lavoir de Solliès-Toucas avant sa fermeture.
Il nous faudra donc revenir mais surtout, pas après un épisode pluvieux !