Cadres : Patricia, Jean-Claude et Christophe

Participants : Florian, Émilie, Virginie, Dylane (11 ans), Charline, Bénédicte, Ambre, Rodrigue (frère de Romain), Alix, Aymeri (11 ans, fils de Christophe)

Pour cette 2ème journée, aucun désistement😀. Comme hier, rdv à 9h45 et donc 10h sur le parking des Rampins. Et aujourd'hui on est seul😀.

10h40 : photo de groupe tout propre à l'entrée de la cavité

Je propose à Dylane de passer devant, mais j'écope d'un refus catégorique... Du coup, c'est Aymeri qui se lance.

Pas de pb pour cette 1ère partie de la cavité jusqu'à la conduite forcée.

Conduite forcée et toboggan pour descendre.

Et on a même 2 warriors : Rodrigue et Florian qui empruntent l’infâme étroiture parallèle à la conduite forcée😀😀.

1er passage un peu étroit qui mène à une flaque de boue.

Avec un peu d'aide, tout le monde passe sans se mouiller 😁. Nouvelle petite étroiture et une galerie humide. Il y a beaucoup moins d'eau que d'habitude mais sans les bottes impossible de passer sans se mouiller. Nous aidons donc ceux qui n'ont pas de bottes.

Nous voici arrivés à la salle de la cathédrale. Et comme nous sommes seuls, il n'y pas de corde pour aider à l'escalade glissante, donc aucune indication sur la suite du parcours. Je fais donc croire au groupe qu'il faut passer par l'étroiture pleine d'eau😁 mais ils ne m'ont pas vraiment cru...

Pour l'escalade, d'habitude je n'installe pas de corde. Mais dans ce groupe, il y a 2 personnes de forte corpulence. J'installe donc une corde. Çà sera plus confortable et aussi beaucoup plus 'sécurit'. J'ai même prévu une poignée et elle a servi.

Tout le monde a ainsi franchi ce 1er obstacle sans pb. Pour Charline, Florian et Rodrigue, ça n'a été qu'une banale formalité...

Nous poursuivons l'exploration avec la galerie du trottoir à quatre pattes (sauf pour les cadres😁).

Au bout de cette galerie, une flaque d'eau suivie d'un ressaut de 2m de haut se présente. Rodrigue étant hyper à l'aise et ayant des bottes, je lui demande d'assurer l'encadrement par le bas. Pour Charline, Florian, ça passe les yeux fermés en démarrant même l'escalade avant la flaque d'eau😊. Waouh. Pour les autres, ça passera avec plus ou moins d'aide mais ça passe😊.

Petite photo de groupe juste après l'escalade dans une petite salle concrétionnée.

Pour arriver à l'entrée de la salle des 2 trous, 2 possibilités : par la galerie du bas ou par la galerie du haut avec une étroiture sévère à descendre. La moitié du groupe passe par le haut😊.

Nous sommes tous devant la 1ère étroiture de la salle des 2 trous. Ce passage est souvent très impressionnant pour les spéléos novices mais cette fois, malheureusement, ça risque d'être le terminus de l'aventure pour Bénédicte et Émilie😌. Elles sont néanmoins très déterminées et tente toutes les 2 le franchissement de ce passage. Malheureusement, ça ne passe pas. Enfin, en forçant beaucoup, ça serait vraisemblablement passé à la descente mais pour la remontée ça aurait été l'enfer voir impossible... Elles renoncent donc la mort dans l'âme😥.

Patricia reste avec elles le temps que le reste du groupe termine l'exploration.

Nous voici arrivés à la salle du chaos où nous faisons une pause très rapide

Nous poursuivons aussi rapidement jusqu'à la voûte mouillante, point terminal de notre exploration. Il est 12h15.

Sur le chemin du retour, je propose mon habituel attraction : parcourir une trentaine de mètres dans le noir total dans la galerie de la 4 chevaux. Pour cela, je stoppe le groupe au niveau du début de la zone entièrement sablonneuse et je fais éteindre toutes les lumières. Puis j'avance dans le noir sur une trentaine de mètres jusqu'à un passage plus étroit où je peux faire barrière afin que personne ne puisse aller plus loin car après ça deviendrait dangereux...

C'est parti, tout le monde avance lentement dans un bon brouhaha😊.

Je commence à sentir des personnes arriver à mon contact, puis une petite voix qui dit : "ah, j'ai touché quelque chose". Une fois que tout le monde est arrivé, j'allume ma frontale et oh surprise, je vois Charline à genoux juste devant mon entrejambes. Tout le monde éclate de rire🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣.

Pour ceux qui ont l'esprit mal placé, ce n'est pas une partie de mon anatomie qu'elle a touchée🤣🤣🤣.

Nous voici devant la salle des 2 trous et pour le retour on passe par le boyau du haut pour faire de belles photos😊.

A la sortie de cette salle, nous retrouvons Patricia, Émilie et Bénédicte et seule Émilie a utilisé la couverture de survie.

Tous le regroupe poursuit donc le retour et une moitié du groupe passe par le haut de la galerie du trottoir.

Pour la descente dans la salle de la cathédrale, la corde et la poignée serviront principalement à moi pour me bloquer et assurer un point d'appui solide à ceux qui en ont eu besoin.

Au niveau de la conduite forcée, Aymeri aimerait bien passer par l'étroiture mais ne veut pas trop s'y engagé seul. Rodrigue se propose de passer avec lui et finalement, Christophe son père fermera la marche😊. Autant à l'aller, cette étroiture est descendante, autant au retour elle est monte et est donc beaucoup plus difficile à franchir... N'est-ce pas Christophe🤣

13h30 : enfin la délivrance et la chaleur écrasante...

Et pour clôturer cette super demie-journée, le traditionnel moment de convivialité avec apéro et repas. On sait recevoir au club🤣🤣🤣

Un grand bravo à toutes et tous car ça n'a pas forcément été évident pour tout le monde.

Charline, Florian et Rodrigue ont littéralement survolés les obstacles comme s'ils étaient spéléos confirmés (bon, Florian était cordiste...).

Merci à Rodrigue ( le frère de Romain) qui, à ma demande, a beaucoup participé à l'encadrement (décidément, dans la famille ils sont tous très bons😁).

Tout le monde s'est régalé et s'est bien le plus important.

Et peut-être un nouveau membre dans le club car Florian m'a demandé les infos pour s'inscrire😊

Jean-Claude

Participants ACVR : Anaëlle, Clarence, Romain, Luc, Cyril, Patou et Jean-Claude

Les techniques de réchappe et d'auto-secours ne sont normalement pas du ressort du SSF mais compte-tenu du fait qu'il n'y a pas de commission enseignement (EFS) dans le Var, le SSF83 a organisé cette journée très intéressante. Il est en effet important que les spéléos connaissent les techniques d'auto-secours afin de venir en aide à des coéquipiers en difficulté sans être obligé de déclencher un secours.

24 spéléos varois ont participé à cette journée dont 4 pompiers fédérés FFS (3 GRIMP et 1 infirmier).

Grosse participation du club pour cette journée organisée par le SSF83 avec pas moins de 7 membres, soit presque 1/3 des présents sur site !!! Et en plus avec 1 cadre et 2 mineurs (bon une mineur plus que pour 3 jours😂 mais aussi le plus jeune mineur ayant participé à une session du SSF83 !!!) S'attaquer à ces techniques à 11 ans, c'est une belle performance.

Bravo à l'ACVR 😊

Pour l'aller, Patou et moi avons covoituré avec Romain.

Anaëlle et Clarence sont venus avec leurs parents (Delphine et François-Xavier qui sont restés avec nous jusqu'au repas 😊).

Début de la journée vers 9h15 avec un briefing réalisé par les 2 CTD qui présentent le programme de la journée et les techniques qui seront abordées :

• Matin : Réchappe et prévention
  • Remplacement du descendeur par 1/2 cabestan et nœud de mule en clé d'arrêt
  • Remplacement de la poignée par différents nœuds, TBloc et Micro traction
  • Remplacement du Croll par nœud de cœur ou nœud Rémy avec conversion montée/descente
  • Présentation d'une trousse de secours minimale pour une équipe en exploration
  • Présentation d'une mise en attente avec point chaud de fortune et système de chauffage
  • Réalisation d'une civière à l'aide de 2 kits

• Pause repas

• Après-midi :
  • Assistance d'un coéquipier avec assistance par le bas :
    • Décrochage (2 méthodes)
  • Assistance d'un coéquipier avec assistance par le haut :
    • Coupé de corde
    • Descente sur corde tendu avec un descendeur
    • Descente sur corde tendu avec ses bloqueurs
    • Balancier espagnol avec et sans micro-traction
    • Auto moulinette

Démonstration des différents nœuds permettant de remplacer poignée, Croll, descendeur et mise en application.

Aucun pb pour les membres du club. Clarence maîtrisait déjà au moins 1 nœud permettant le remplacement de chacun des 3 matériels😊.

Avant la pause déjeuner, Lionel (infirmier SDIS) présente un exemple de trousse de secours, la confection d'un point chaud et d'un brancard de fortune.

Pause repas rapide et reprise des ateliers avec présentation du décrochage. Il fait 30°C et on est en plein soleil. Dur, dur...

Là, on commence à rentrer dans le vif du sujet avec une technique assez complexe et maîtrisée par bien peu de spéléos...  Pour Romain et Anaëlle c'est "finger in the noise😊"

J'ai même demandé à Anaëlle de me décrocher avec un passage de nœud. Elle s'avait déjà le faire avec passage de fractio mais pas avec passage de nœud. Je lui ai juste indiqué l'astuce pour convertir le nœud en fractio et elle l'a réussi sans aucun souci😊 Et quelle maître et fluidité de toute la phase de décrochage. Impressionnante la petite.

Et même son frère de 11 ans a réalisé 4 décrochages. Certes c'est un peu hésitant, mais il y arrive... Belle performance à 11 ans😊😊😊

On poursuit par une présentation du coupé de corde par DD. La victime (Fréd) n'en menait pas large à l'autre bout de la corde 🤣🤣) surtout lorsque DD a approché le couteau avant d'avoir mis en place la corde de reprise...

On poursuit par le balancier espagnol présenté par moi-même. La victime faisait le même poids que moi, mais qu'est-ce que c'est dur à amorcer!!!Et avec cette chaleur, c'était un calvaire...

Par la suite, j'ai montré à Anaëlle et Romain en "cours particulier", la même technique mais en rajoutant une poulie micro-traction. Mis à part pour l'amorçage où j'ai dû l'aider, Anaëlle a réussi à monter une victime de 15kg de plus quelle sur 10m. La poulie facilite vraiment la manœuvre😊.

Bien évidament, Clarence n'a pas pu pratiquer cette technique à cause de son trop faible poids face aux potentielles victimes présentes...

Finalement, l'auto-moulinette n'a pas été présentée pour ne pas trop surcharger les cerveaux déjà bien échauffés (enfin juste évoquée avec certains spéléos capables d'ingurgiter encore quelques infos🤣).

La journée se termine par un petit débriefing et le rituel moment de convivialité😊.

Certains spéléos ne connaissant pas la cavité (Anaëlle, Clarence, Cyril, Luc, Romain et Pierre), je les accompagne sous terre. C'est aussi l'occasion pour moi d'évacuer le trop plein de calories de la journée en y allant en tee-shirt🤣.

Tous les petits recoins ont été explorés par Anaëlle, Romain et Luc😊😊. On a passé 1h à faire l'aller/retour.

Je n'étais pas retourné dans cette cavité depuis le pompage de 2007.  Aujourd'hui, le niveau du siphon était extrêmement bas...

Une excellente journée. Merci au SSF83.

Anaëlle et Romain ont pu parfaire des techniques qu'ils maîtrisaient déjà et rajouter quelques variantes à leurs cordes😊.

Clarence a appris de nouveaux nœuds dans la matinée et a pu pratiquer plus longuement le décrochage qu'il n'avait pratiqué qu'une seule fois avec moi lors d'une sortie.

Luc, qui est un nouveau membre du club a donc appris toutes les techniques présentées. J'espère qu'il va les retenir😂.

Et bonne séance de révision pour Patou et Cyril.

C'est bon, je vais pouvoir continuer à me prendre des cailloux pendant les sorties. Maintenant, j'ai plusieurs coéquipiers qui vont pouvoir me secourir 🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣

Pendant l'apéro, petite séance de pilotage de drone pour occuper Clarence. Là aussi, il n'y a pas eu besoin de longues explications pour qu'il maîtrise😊.

19h30 : pour le retour, on est 5 dans la voiture avec changement de chauffeur. Merci à mon chauffeur personnel Anaëlle🤣🤣.

Jean-Claude

Participants : Jean-Claude, Patricia, Christophe, Anaëlle et Clarence

Patou et moi partons bientôt en vacances et les enfants sont en congés. Je leur propose donc d'organiser une dernière petite sortie le soir en semaine avant de partir 😊.

Pour un soir en semaine, il fallait choisir une cavité proche de Toulon. De plus, la plupart des routes forestières permettant d'accéder à nos terrains de jeu sont interdites à la circulation...

C'est donc le Simar qui a été choisi d'autant qu'Anaëlle et Christophe ne le connaissent pas.

Christophe pense pouvoir nous rejoindre vers 18h30 après son travail. Afin de faire travailler les enfants sur un équipement hyper confort et d'être prêt pour 18h30, on passe les récupérer chez eux à 16h30.

Nous nous garons sur le parking devant le terrain militaire de Tourris. On prépare les affaires, on enfile les baudriers et c'est parti pour une vingtaine de minutes de marche d'approche. Avec la chaleur, l'approche paraît plus longue que d'habitude 🤣🤣🤣🤣.

17h30 : on se lance dans l'équipement. Je laisse d'abord Anaëlle réfléchir à une équipement standard en demandant à Clarence de ne rien dire car il a déjà équipé cette cavité il y a quelques mois.

Anaëlle trouve la solution rapidement. Mais bon, une petite main courant et un "Mickey" assez bas dans le puits, ce n'est pas très confort...

Je propose donc aux 2 jeunes de réaliser un équipement qu'ils n'ont jamais vu. Je donne des indices afin de les orienter sur la solution et petit à petit l'ébauche de l'équipement est trouvé. On va d'abord installer une corde porteuse entre des arbres distants d'une bonne dizaine de mètres. 2 points de chaque côté, ça c'est facile. On amarre la corde sur le 1er arbre. Mais maintenant il va falloir tendre cette corde porteuse qui va supporter la corde de descente. Là, je fais appelle aux connaissances de Clarence.

• De quoi peut-on se servir pour avoir plus de force?
• Heu...... D'un palan d'une petite voix
• YES. Alors de quoi a-t-on besoin?
• De poulies et bloqueurs
• Oui mais je n'ai rien de tout ça... Juste des mousquetons🤣

Donc, la solution, c'est de faire un nœud sur la corde à 2m du 2ème arbre, de passer la corde dans le mousqueton de l'amarrage puis de retourner vers le mousqueton du nœud et d'y passer la corde en faisant un 1/2 cabestan.

Anaëlle tire maintenant sur le brin libre de la corde afin de tendre efficacement la corde porteuse. Une fois la bonne tension atteinte (enfin, une fois la limite des forces d'Anaëlle atteinte🤣🤣), on fait un nœud de mule pour verrouiller le montage.

Une fois la porteuse installée, on y place un mousqueton au niveau du puits dans lequel on passe le restant de corde. C'est bon elle touche le fond🤣. Mais en l'état, si on se pend sur la corde, celle-ci part immédiatement du côté où elle est amarrée, c'est à dire à gauche. Il faut donc installer un brin de corde à droite pour maintenir le montage pile poil à la verticale du puits.

C'est presque terminé, mais que manque-t-il? Après un moment de flottement et quelques indices, Anaëlle finit par comprendre que se servir de la porteuse comme main courante, ce n'est pas du tout pratique...

Elle installe donc une petite main courante près du sol.

Maintenant, le montage est normalement terminé. On peut approcher du puits en toute sécurité et installer son descendeur en position debout. Quel confort... Oui mais... Une petite amélioration est encore possible...

Je demande à Anaëlle de placer son descendeur et de se prendre sur la corde pour la faire réfléchir.

• Alors que se passe-t-il ?
• Et bien ça descend...... Et quand on va remonter, ça balancer
• Effectivement...

Il faut donc appliquer une contrainte vers le bas. Pour cela, elle installe une plaquette sur la paroi. De mon côté, je fixe une Dyneema sur le mousqueton de la corde porteuse. Afin de bien tendre la corde, je m'y pend également. Ensuite, Anaëlle fait un 1/2 cabestan dans le mousqueton de la plaquette, tend la cordelette et réalise un nœud de mule pour verrouiller le tout.

Pour vérifier l'ensemble, on reprend pieds en surface et on libère la corde. Et voilà, maintenant c'est parfaitement stable 😊.

Mais ce n'est pas tout à fait terminé. Je leur ai préparé une petite surprise. On va tester l'échelle spéléo pour remonter comme nos ancêtres spéléo🤣. Anaëlle l'installe sur la broche à la droite du puits.

Il est 18h30.

Ça faisait longtemps qu'Anaëlle voulait essayer l'éclairage acétylène que les spéléos ont utilisés jusque dans les années 2010. Je commence donc à lui présenter le matériel et notamment le principe de fonctionnement qui est assez surprenant. Et oui, on fait du feu avec de l'eau... Je prépare la dudule avec le carbure et l'eau. Il est temps d'essayer cet éclairage que je n'ai plus utilisé depuis plus de 10 ans. Et il démarre au quart de tour😊. La flamme est magnifique.

C'est le moment où Christophe nous rejoint. Il profite donc également de la démonstration pendant qu'il s'équipe.

19h : Anaëlle s'élance la 1ère. On commence à explorer tous les petits recoins de cette 1ère salle magnifiquement concrétionnée.

Anaëlle est conquise par cette éclairage acétylène qui procure une belle lumière chaude. Sans flash, le rendu sur les photos est génial. On dirait qu'il y a le feu sous terre...

On poursuit la progression en descendant au fond de la salle où Christophe et Anaëlle explorent tous les passages possibles😊.

Passage bas et on accède à la seconde partie du réseau. La galerie se termine sur un cul de sac où il est possible de descendre un puits.

Ce 2ème puits n'est pratiquement jamais descendu. D'ailleurs, en 20 ans de spéléo, je ne l'ai descendu qu'une seule fois.

Mais là on est en petit comité et les jeunes sont avides d'exploration. J'ai donc prévu de quoi équiper.

20h : Anaëlle se creuse les méninges et moi aussi car il n'y a qu'un seul spit et en plus mal placé et un petit amarrage naturel. Elle équipe sur ces 2 points, mais les frottements au moment de descendre vont être importants. Je lui propose d'installer un morceau de Dyneema pour reprendre la corde un peu plus bas afin de limiter les frottements.

C'est parti. On n'est que 4 à descendre. Patou reste en haut.

Ça frotte un peu mais c'est gérable. On arrive 5m plus bas dans une zone boueuse où l'on trouve également quelques sculptures d'argile😊.

La topo indique qu'au fond, un boyau remontant permet d'accéder à un puits remontant. Nous trouvons un boyau où Anaëlle s'engage. Je la suis...

Mais rapidement, ça se termine !!!! Demi-tour. On trouve d'autres départs mais qui ne sont pas très engageants... L'un d’entre eux pourrait être franchissable mais Anaëlle a un peu perdu la motivation😂.

Du coup, on remonte rejoindre Patou.

20h50 : On se dirige vers la sortie

21h05 : On est au pied du puits. Je fais la démonstration de la remontée à l'échelle en autonomie, c'est à dire que je m'assure seul avec mon descendeur sur l'épaule.

Finalement, seule Anaëlle testera l'échelle😊. Elle se débrouille très bien.

21h20 : Tout le monde est dehors.

On déséquipe le puits et on se change rapidement car il fait encore très chaud. Ensuite, on déséquipe la corde porteuse.

Anaëlle a beaucoup aimé l'éclairage acétylène mais a aussi rapidement trouvé les défauts : c'est gênant, on peut se bruler facilement ou l'un de ses coéquipiers, ça a tendance à s'éteindre quand il faut pas et ça sent mauvais...

Pour finir la journée, j'avais proposé un petit pique-nique à côté de la cavité. Christophe nous quitte de suite car un de ses fils est malade et est tout seul à la maison.

Par contre, Anaëlle a compris "petit grignotage" comme d'habitude et du coup n'a rien pris à manger mis à part quelques petits gâteaux. C'est pas grave, on mange quand même un peu en partageant😊.

22h : on entame la marche de retour et à mis chemin, mon téléphone récupère le réseau et de nombreuses notifications se font entendre. Pas de soucis, j'ai l'habitude. Mais en arrivant à la voiture, je jette un œil au téléphone et là une vingtaine de messages sur le WhatsApp du club. Oups, que se passe-t-il. En fait, c'est la mère d'Anaëlle et Clarence qui s'inquiétait car Anaëlle avait annoncée 19h30 comme heure probable de retour 😱. Effectivement, 3h de retard pour le Simar, c'est énorme...

Heureusement, Christophe qui nous a quitté plus tôt a fait une réponse pour rassurer les parents😊.

Bonnes vacances à toutes et à tous😊.

Jean-Claude

Participants : Romain et Manon

Afin de pouvoir aider le club le 10 juin à la sortie au Simar et aux tyroliennes, nous avons trouvé un moyen de garde pour le petit ce WE.

On en profite donc pour se faire une petite sortie spéléo le dimanche après-midi.

L'objectif de la sortie est de faire travailler Manon à l'équipement car cela fait un moment qu'elle n'a pas pratiqué.

Samedi soir, Marcel et Cathy nous proposent la Ripelle, c'est une cavité pas trop loin et en plus je ne la connais pas.

Vu que l'entrée du puits des Loirs n'est pas forcément évidente, Marcel se propose gentiment de nous accompagner jusqu'à l'entrée. C'est très gentil de sa part !

On met un peu de temps à se préparer mais à 15h30, nous voilà partis en direction du local pour récupérer du matériel d'équipement. Pendant le trajet, Manon étudie la topo et la fiche d'équipement. Une fois au local, je la laisse choisir ses cordes et amarrages et les enkiter pendant que je me prends un petit kit avec une corde de secours.

Nous arrivons dans le virage de la route de Tourris à 16h15 où Marcel nous attend déjà.

Nous partons alors pour une randonnée d'une bonne demi-heure en plein cagnard.

On s'équipe puis Marcel nous décrit la descente et son équipement.

Manon commence à équiper et Marcel lui fait travailler la technique light avec un amarrage sans mousqueton (ni sangle).

À 18h, Manon commence sa descente en équipant les premiers fractionnements. Nous descendons tranquillement, je surveille Manon depuis le fractio précédent, mais je n'ai rien à redire sur l'équipement, il est nickel 👌

On se pose quelques instants pour réfléchir à l'équipement de la vire avant la tête de puits du P21. Manon installe la main courante avec deux points intermédiaires sur amarrages naturels pour assurer sa progression jusqu'aux amarrages du puits.

On le descend d'une traite. Le fractio à mi-hauteur ne nous a pas rassuré avec sa broche arrachée et l'autre qui semble avoir été tordue par une chute de pierres. Mais il est optionnel, comme nous l'avait signalé Marcel car la corde ne frotte pas.

Arrivés au pied du puits, je pars explorer le départ de l'escalade vers la méduse pendant que Manon équipe les ressauts suivants.

Une fois au fond, je passe l'œil de bœuf et pense être dans la salle du lac en voyant que la petite salle dans laquelle je me trouve a une forme de cuvette avec les restes d'un plancher stalagmitique sur les côtés. Puis je vois un passage et une seconde salle plus petite et enfin, un passage bas. Je m'y engouffre et arrive à quatre pattes dans une salle énorme où je ne vois pas le plafond. J'ai trouvé cela intimidant d'arriver seul, à quatre pattes, dans un espace si grand et vide, qui résonne au moindre son. Manon me rejoins, nous sommes impressionnés par ses dimensions. J'avoue que je n'avais pas regardé la topo en détails et je n'en reviens pas de la taille de la coulée/cascade de calcite qui se trouve devant mes yeux.

Je fais plusieurs fois le tour de la salle mais je ne trouve pas le passage décrit par Marcel pour aller voir d'autres concrétions. Tant pis, l'heure tourne et on ne veut pas rentrer trop tard.

Manon choisi de me laisser déséquiper. Elle commence l'ascension du P21 à 20h30, à 21h elle sera sortie.

Je la rejoins quelques minutes plus tard, on retire les baudriers mais on garde les combinaisons pour passer dans les buissons et les casques avec frontales car la fin de la marche du retour se fera de nuit.

Nous sommes très contents de cette première sortie seuls, Manon et moi. Manon a pu pratiquer l'équipement en équipant seule toute cette partie de la cavité et je suis bien content d'avoir enfin mis les pieds dans la Ripelle et encore émerveillé par la salle du Lac.

Merci Marcel pour l'accompagnement jusqu'à l'entrée !

Romain

Participants ACVR : Marcel, Jean-Claude, Romain, Robin et Christophe.

Autres : Apolline et Ferdinand.

Lors de la sortie du 26 mars aux avens du Menhir et de l'Ours, nous avions accueilli Apolline qui venait pour une sortie découverte. Elle avait très bien assurée et souhaitait refaire des sorties.

C'est chose faite pour cette sortie du mois de mai. Mais cette fois, elle est accompagnée de son papa Ferdinand qui souhaitait également découvrir l'activité.

J'ai choisi l'aven de Maramoye qui est un très bel aven et qui se prête parfaitement pour une sortie découverte. J'ai juste prié pour qu'il n'y ait pas 3% de CO2 dès la boîte aux lettres!!!

Compte tenu de la météo qui prévoyait des orages dès 14h, rdv à 9h30 au parking au départ de la piste d'accès.

9h45, tout le matériel est chargé dans mon van et tout le monde embarque. Il ne manque que Marcel. Il nous rejoindra.

Lorsque nous arrivons au parking juste à côté de l'aven, Marcel est juste derrière nous. On se change rapidement et on équipe Apolline et Ferdinand.

10h30 : nous voici devant cet énorme puits. Romain se charge de l'équipement de la potence et Robin de l'autre accès.

Romain, Ferdinand, Apolline et moi-même descendons par la potence.

Apolline et Ferdinand son parfaitement à l'aise pour l'accès à la potence et la descente.

Robin, Christophe et Marcel descendent de l'autre côté.

11h : nous sommes tous au fond du grand puits. Pendant que Romain et Robin équipent la suite, je pars dans le vieux Maramoye avec Apolline, Ferdinand et Christophe.

11h30 : nous arrivons à la boîte aux lettres. Christophe s'engage le 1er, suivi de Ferdinand, Apolline et moi-même. Ça passe sans pb 😊.

Après la boîte aux lettre, je sors mon analyseur d'O2 : 19% c'est bien 😊 mais Romain me dit qu'il est essoufflé !!! Du coup, je le laisse allumé.

Lorsque nous arrivons au sommet du plan incliné, Romain a déjà fini l'équipement avec le puits de l'Ours. Et l'équipement est réalisé aux petits oignons : bravo c'est parfait pour nos 2 débutants (et pour nous aussi d'ailleurs 😊).

Par contre, bizarre, je ne vois pas Marcel. Il est où??? Romain me dit que pendant qu'on était dans le vieux réseau, il est remonté et rentré chez lui !!! Etonnant...

L'analyseur d'O2 se met à sonner !!! 18%😫 On commence d'ailleurs à être tous essoufflés et à avoir chaud. Avec 3% de CO2, c'est normal... Bon, encore une fois, on ne descendra pas le puits de l'Ours 😫.

Robin a pris la suite pour l'équipement de la vire.

Lorsque j'arrive à la vire, l'analyseur est à 17,5%... Ça monte vite...😫.

Passage de la vire sans problème, puis nous remontons dans la galerie supérieure. Rapidement, nous nous sentons mieux et avons l'impression qu'il fait plus frais. Normal, l'analyseur ne sonne plus. On est repassé à 19% d'O2 😊.

Nous progressons dans ce réseau entrecoupé de belles salles, de passages techniques et d'étroitures jusqu'au terminus que nous atteignons à 12h45

Petite pause, analyse de la topo et nous faisons 1/2 tour 1/4h plus tard.

La sortie de la vire est assez technique surtout pour Ferdinand qui fait sa 1ère remontée sur corde. Mais avec les excellents conseils de Romain, il franchit bien la difficulté 😊.

13h30, je sors le 1er de la boîte aux lettres. Le ciel est couvert, les fougères sont mouillées mais il ne pleut pas 😊.

Je remonte le 1er le grand puits par la potence afin d'attendre tout le monde et de refaire quelques vidéos au drone.

15h : Tout le monde est sorti. Ferdinand a bien transpiré mais il est bien remonté. Bravo pour une première 😊.

Pendant que Robin monte par la potence, Romain est redescendu rapidement par l'autre côté pour deséquiper.

Nous retournons au fourgon pour nous changer et manger. Et la météo est vraiment avec nous car il y a un peu de ciel bleu et nous pouvons commencer le repas au soleil. C'était inespéré !!!

Mais vers 16h15, le ciel s'assombrit et nous entendons quelques grondements de tonnerre. On replie tout rapidement.

On a bien fait, car lorsque je dépose le groupe à leurs véhicules, quelques gouttes de pluies commencent à tomber...

TPST : environ 4h

Une excellente journée

Jean-Claude