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26 février 2007 1 26 /02 /février /2007 23:52

LA MEFIUE

(Initiation) 

24 février 2007

 

Nolwenn souhaitait faire découvrir la spéléo à son ami Dorian et m’a ainsi demandé il y a quelques semaines d’organiser une sortie découverte.

Depuis le début de l’année, le club compte 2 nouvelles recrues :Aurélie qui n’a jamais pratiqué la spéléo et Jocelyne qui a déjà fait quatre sorties mais a encore besoin de se former. J’en ai donc profité pour organiser une sortie initiation. Pour l’encadrement, plusieurs membres du club se sont joint à moi : Denis, Sandra et Flower .

Le rendez-vous est fixé à 9H à Solliès-Toucas. A ma grande surprise, lorsque j’arrive à 9H03 toute l’équipe est déjà là. Un rapide bonjour, un détour à la boulangerie et hop dans la voiture direction La Sainte Baume. 

Arrivée sur place, il commence à pleuvoir !!!! C’est mal parti !! Toute l’équipe se prépare sous ce petit crachin.

Afin de familiariser les deux débutant avec le maniement du descendeur, j’attache un morceau de nouille à un arbre . Denis et moi nous chargeons de faire les démonstrations d’usage. Après une dizaine de minutes de manipulation, Aurélie et Dorian semblent maîtriser la manœuvre du descendeur et la réalisation de clés.

10H30, toute l’équipe (dont un chat noir incognito…) se dirige vers la cavité. La pluie s’est arrêtée, ouf !!

Je pars en tête pour équiper la cavité. Sandra me suit pour se placer en bas du puit et contrôler que les débutant remettent bien en place leur descendeur avant le plan incliné. Denis se charge de l’entrée du puit qui est le premier contact avec ce milieu hostile pour nos deux débutants. La descente est laborieuse et notre chat noir ne tarde pas à ce dévoiler !! Dès le premier puits, Aurélie appelle au secours : 

     « Denis, ça descend plus !! »  

     « Et bien donne du mou sous le descendeur »  

     « Oui, mais ça descend toujours pas !! »

Denis, le sauveteur attitré d’Aurélie (comme au Vallon Sourne) rentre en action. En fait La pauvre malheureuse a coincé la sangle de torse dans la poulie du descendeur !!! A part ce petit malheur, tout c’est bien passé. Pour ma part, je continue la progression dans le méandre étroit pour équiper le 2ème puits. Au pasage, j’ai arraché le tuyau de ma dudule et ça pu l’acétylène !! Avant d’entamer l’équipement des puits suivants, je faits une pause pour réparer. 5 minutes plus tard, mon éclairage fonctionne parfaitement et toute l’équipe m’a rejoint. Pour l’instant Aurélie et Dorian se débrouillent très bien.

Je poursuis l’équipement en enchaînant les puits. Sandra me suit afin d’assurer en bas des puits. Quant à Denis, il se poste en tête des puits car les départs sont un peu délicats.

J’atteins le fond vers 12H45. Nolwenn me rejoint rapidement, suivi de Dorian. A l’arrivée de Sandra, je pars avec Nolwenn et Dorian pour une petite visite très arrosée du fond de la cavité. Vers 13H15, tout le monde est en bas et nous faisons une petite pause casse-croûte arrosée de bonne humeur et d’une petite verveine maison (Flower, qui est partie explorer le boyau humide qui mène au puits final, sera privée de ce breuvage!!)

 Aurélie et Dorian semblent avoir apprécié la descente, par contre une petite inquiétude plane pour la remontée !!!

Sandra nous quitte rapidement, car elle est invitée à l’anniversaire de sa nièce. « Tchao Sandra »………..

La descente a été assez longue ce qui laisse présager une remontée laborieuse. Il ne faut donc pas traîner. J’entame la remonté vers 13H45, suivi de Jocelyne et Dorian. C’est Flower qui déséquipera.

Pour Dorian, cette première remonté sera très très pénible et longue. Il manque de technique et son torse n’était pas suffisamment serré. Il est à bout de force et a les bras tétanisés !! Nolwenn remonte à son tour en un temps record au grand désespoir de son ami !!

Afin de ne pas prendre trop de retard, je demande à Denis de monter après Nolwenn et j’enchaîne sur le puits suivant en donnant quelques conseils à Dorian afin d’éviter qu’il ne s ‘épuise encore plus.

Mais les ennuis reviennent. Le chat noir refait surface !!! Après 5 à 6m de remontée, Aurélie appelle à l’aide : elle a coincé le mousqueton de la poignée dans le croll !! Notre sauveteur Denis reprend du service, mais cette fois il est obligé de descendre 15m sur corde tendu !!!! Aller, tout va bien et notre petite Aurélie arrive enfin au sommet du puits.

Denis va attendre Flower afin de l’aider à déséquiper. Du coup, il demande à Nolwenn de s’occuper d’Aurélie pour les sorties de puits. Pour sa 7ème sortie, Nolwenn qui se débrouille très bien se voit ainsi confier un rôle d’encadrement qu’elle assumera parfaitement. Bravo. 

Et dès le départ du 2ème puits, notre chat noir refait parler de lui pour la 3ème fois. Et oui, Aurélie a encore coincé le mousquif dans le croll !! Heureusement, cette fois-ci, c’est à porté de main de Denis !! Ouf !!

La remontée se poursuit normalement. Dorian commence a acquérir un peu de technique et remonte de mieux en mieux.

17H, Flower fait enfin surface. Il fait beau, mais il y a du vent. Une petite photo de groupe et nous nous dirigeons vers les voitures. 

Après nous être changés et avoir rangé le matos, nous nous installons pour casser la croûte. Au menu, concours de quiches (Flower et JC), charcuterie, camembert et brownies préparés par Nolwenn, le tout arrosé d’une bonne bouteille de rouge et d’une verveine pour finir.

Aurélie et Dorian sont satisfaits de leur sortie dans cette petite cavité aux puits joliment concrétionnés. Quant à Jocelyne, elle commence à apprivoiser son vertige qui la paralysait littéralement. Du coup, elle est beaucoup plus réceptive à nos conseils et a ainsi fait d’énormes progrès.

Vers 18H, le froid commence à nous gagner. Nous levons le camp après avoir passé une journée particulièrement agréable. 

Jean-Claude

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25 février 2007 7 25 /02 /février /2007 21:04

LA SORBIERE 

23 février 2007

 

 Dur, dur, le réveil sonne !! Quelle heure est-il ? 7H00 !! Je m’extirpe de mon lit, vite un café ! Je sirote ce doux nectar, je flâne quand soudain mon esprit me guide sous la douche. J’émerge, je me réveille, puis soudain « Action ». J’ai rendez vous à 9H avec Denis. Panique, je suis déjà en retard. J’empoigne mon sac à dos préparé la veille et me voilà partie. Ouf, pas de bouchon. J’arrive à 9H10 à La Valette, tout va bien. Denis conditionne le « vésicule » et Didou est prêt. Je pars avec Denis et Didou prend son vésicule » muni de 2 roues.  

Il est 10H15, deux courageux entrent dans le trou. Quel boulot. Les cailloux n’ont pas été sortis depuis plusieurs séances. Comme nous ne sommes que deux, nous nous contentons de les entasser où il y a de la place. Les kits pleins de cailloux sont lourds !!  

Les forces commencent à nous manquer (surtout moi !!). Nous décidons de remonter. Une voix nous parvient de l’extérieure : « Hé oh ». C’est Didou. 

Nous prenons l’apéro et mangeons un morceau. Au menu, merguez, faux filet et temps mitigé !! Mais quel bonheur. 

Didou nous laisse pour partir bosser !!!

Les cailloux se sont entassés, les parois se sont élargies et un air frais nous rafraîchi : et oui, dans la Sorbière il y a de l’air !!! Et nous demandons ton aide à toi qui est spéléo et qui aime partager le dur labour.

Après 4 séances de désobstruction, la Sorbière a bien changé, mais ce n’est pas fini !!! Aidez-nous à avancer et qui sait, peut-être dans quelques semaines le bonheur de « la première » tant attendue !!

 Flower

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23 février 2007 5 23 /02 /février /2007 23:29

Ce soir, veillée d'armes chez nos toubibs préférés, laurent & patricia, pour préparer la pharmacie de l'expédition.

On est paré pour le caca mou !

Le matos commence à s'entasser : de haut en bas et de gauche à droite : Hamac moustiquaire, Duvet, Pharmacie, gourde filtrante et poche à eau, bache (4mx3m), Matelas, bouffe lyofilisée, combustible Esbit, début du matos spéléo.

Il manque encore beaucoup de choses : Le sac sera bien lourd - Une fois de plus !

 

L'île de Samar est l'une des 7000 îles de l'archipel Philippin. D'une superficie de 13400 kms2, elle s'étant sur environ 200 km du sud au nord, pour une largeur moyenne de 80 km. Le relief est peu élevé (530 m), il est constitué de moyennes montagnes et de collines d'une végétation très dense....

l'objectif spéléo de cette année est de remonter la "Dolores river" (côte pacifique de lîle) pour atteindre le karst...Des résurgences ont été repérées sur carte  1/50000 ème et google earth.

Objectif engagé!!

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19 février 2007 1 19 /02 /février /2007 21:39

L'OMBILICO DEL MARGUAREIS 

(LABASSA) 

17 février 2007

 

   

Le réchauffement climatique jouant contre nous, le portage de bouteilles au fond du Jean-bernard est annulé.  

Croyiez-vous que nous en resterions là ? Que nenni ! L'absence de neige ici nuit, mais ailleurs facilite l'approche.  

L'occasion est rêvée pour une nouvelle incursion dans LABASSA. C'est ainsi que Jo, le grand Pascal, Hervé, Michel, Laurent, Alan, Adrien, Sébastien et votre serviteur, Marcel se retrouvent samedi en fin d'après-midi dans le hameau de CARNINO au pied du massif du Marguareis.  

Après une inspection minutieuse des caves et granges du hameau, l'équipe s'installe, qui dans une petite cave pleine de foin (truffé de crottes de rats), qui dans une grange sur un épais tapis de crottin (sec). L'histoire ne dit pas qui a eu raison.  

Nous prenons un frugal repas à base de pates, arrosé de bonne humeur et d'un petit  vin blanc d'alsace avant de nous réfugier dans nos duvets. Le plus malheureux sera Michel qui a bêtement oublié de prendre le sien.  

...ron...zzzz...brrrrrr...ron...zzzz...  

7h30 : je pointe mon nez hors du duvet. Un coup d’œil vers la porte m'informe de la météo locale : il neige. Allons bon ! Il en faut plus pour émousser le moral de notre joyeuse équipe. Nous déjeunons rapidement. A 9h00 nous prenons le chemin qui longe le vallon et qui grimpe vers le col des seigneurs. Après 2 heures d'efforts nous voilà devant la chapelle qui doit abriter notre séance d'habillage. La porte est fermée à clé et la clé n'est pas sous la pierre habituelle. Un bruit de volet qui claque nous indique une possibilité de replis dans la bergerie toute proche. Effectivement, une fenêtre est ouverte et il nous faut moins de temps pour investir la place qu'il n'en faut pour le dire. C'est le grand luxe : chambre, salle de bain, cuisine, débarras. Il y a même une cheminée.  Chacun s'empresse d'occuper son bout d'espace et s'équipe.  

12h00 : J'ouvre la trappe qui protège l'entrée et je me glisse dans l'ouverture. Hervé me suit de près. Nous dévalons les 260 mètres de puits en prenant le temps de quelques photos. Une heure et demi plus tard nous débouchons dans la galerie. Nous nous regroupons avant de reprendre le fil de notre visite. 100 mètres en aval, nous devons rejoindre le plafond du méandre (P30), puis abandonner la galerie principale pour une série de conduites forcées de belles dimensions. Nous arrivons rapidement au premier bivouac. Un nouveau puits remontant (P15) et d'autres galeries fossiles de forts diamètres entrecoupés de quelques ressauts nous guident jusqu'au "scaphoïde". Dans ce réseau, nous descendons un P20, remontons un P10 pour redescendre un P15 qui permet de rejoindre le second Bivouac à l'entrée du "canyon". Le Chant de la rivière empli tout l'espace. Il est 18h00 et nous sommes à environ 350m sous l'entrée. Je ferme la marche et savoure une fois de plus la descente dans cet enfer où grondent 400 litres d'eau par seconde. Nous sommes obligés de hurler pour communiquer. Les embruns remontent jusqu'à nous depuis le fond du canyon, 30 mètres sous nos pieds. Ca cafouille au dernier rappel - guidé pour pouvoir prendre pied en évitant l'eau. La corde de descente est un poil trop courte et l'arrivée est athlétique. Il faut ensuite passer en vire au dessus d'un puits que personne ne s'est risqué à descendre et qui englouti le flot tumultueux de la rivière. Une remontée de 20 mètres permet alors de nous retrouver au sec au plafond de la galerie. Un passage entre des blocs cyclopéens donne accès à un P7. Une courte galerie le poursuit et le dernier obstacle se présente : un P50. Malgré la taille énorme de ce puits, un courant d'air violent surprend les visiteurs.  

20h00 : Nous sommes enfin dans le collecteur (-450 à ma montre).  

Une rapide collation et le groupe se sépare. Jo guidera Le grand Pascal, Alan, Michel et Laurent vers le fond. Je reste avec Hervé, Adrien et Sébastien pour faire des photos dans l'Ipersacio. La galerie est vraiment gigantesque. Au plus haut le plafond culmine à 100 mètres au dessus de nos têtes. Nous grillons quelques ampoules et faisons demi-tour. Il est temps de penser à ressortir. Nous prenons notre temps. De toute façon, nous n'avons aucune idée de la météo à l'extérieur. Il n'est pas question de sortir de nuit dans ces conditions. Nous prenons une dernière photo dans le canyon et avançons vers la sortie. Nous atteignons le bivouac. Des bidons étanches abritent des duvets. Nous préparons une soupe et nous nous allongeons bien au chaud en attendant que nos petits camarades nous rejoignent. 3h30 plus tard, peu ont dormi. Des éclats de voix retentissent au-dessus de nous. Les voilà. Ils s'arrêtent à peine et reprennent prestement le chemin de la surface. Nous sortons des duvets, enfilons nos équipements et les suivons au plus prés.  

5h00 : La route sera longue jusqu'à la surface. Adrien et Sébastien filent devant. Hervé et moi suivons. Puits après puits, chaque effort nous rapproche de la délivrance.  

8h30 : La trappe est ouverte sur un coin de ciel bleu. C'est grand beau ! Nous sortons heureux mais fourbus. Un soleil éclatant fait briller la neige tombée pendant notre incursion souterraine. C'est magnifique ! Toute l'équipe est réunie dans la bergerie. Nous partageons nos souvenirs, nos émotions et nos provisions. Il est bientôt temps de plier bagages et de charger une dernière fois nos sacs, alourdis par la fatigue et l'humidité accumulée dans nos combinaisons et notre matériel.  

11h00 : Le cœur léger et les jambes lourdes, nous voici de retour à Carnino. Une dernière collation et nous chargeons les voitures et reprenons la route vers nos demeures respectives, les yeux pleins de merveilles et de sommeil. Adieux Carnino ! Adieux Labassa ! Nous reviendrons un jour.

M@rcel

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18 février 2007 7 18 /02 /février /2007 21:31

 LE THYPAUGANAHE 

17 février 2007

 

Initialement organisée pour permettre à Nolwenn de faire une belle explo avant son retour en Bretagne, Pierre et Florian ont pu profiter de l’occasion pour enfin découvrir cette magnifique cavité. En effet, ceux-ci étaient restés sur leur faim lors d’une précédente tentative d’explo en novembre dernier où Florian n’avait pas pu passer un nœud dans le P85.  

 

Comme d’habitude, rendez-vous à 9H30 à Solliès-Toucas, sauf pour Flower qui doit nous rejoindre vers 10H30. Tout le monde est à l’heure. Rapide passage à la boulangerie et départ en direction du Thipau. Pierre et moi-même choisissons de monter directement sur le plateau de Siou-Blanc. Quant à Didou, il choisit de passer par Signes. Et alors, qu’elle est le meilleur itinéraire ? Et bien, ni l’un, ni l’autre. En effet, Didou et moi-même sommes arrivés dans la même seconde au parking du Thipau !!  

 

Il fait 7°C et il y a beaucoup de vent. Du coup, il fait plutôt frais. On se change donc rapidement. Il est 10H30. Arrivé le premier, j’installe la corde dans le puits d’entrée afin de permettre à tout le monde de se mettre à l’abri du vent au fond du puit. Didou prend le relais et remet en place la C40 jusqu’au P85 (celui-ci est déjà équipé depuis jeudi soir). Afin de pouvoir venir éventuellement en aide aux moins aguerris (Florian et Nolwenn), un ordre de passage a été fixé dès le départ : Didou, Florian, Pierre, Nolwenn et moi-même. Flower, arrivée en dernier fermera la marche.  

 

Finalement, la descente se passera sans problème, mis à part une poignée récalcitrante pour Nolwenn au fractio plein vide.  

 

Ce dernier fractio plein vide au sommet de la salle provoque un petit pincement au cœur, mais quel spectacle ...  

 

Nolwenn, Pierre et Florian sont enchantés.  

 

Afin de pouvoir admirer au mieux toutes ces concrétions et faire quelques belles photos, j’ai prévu un peu de matos : 2 torches avec 2 batteries 12V et un pied photo. Malheureusement, la torche de 50W ne fonctionne pas. Rapide analyse du pb : contact cassé dans le connecteur. Il faut tenter une réparation car c’est la torche la plus puissante. Un grand coup de couteau sur le câble, dénudage des fils et réalisation d’une épissure. Et voilà, la lumière jaillie !!  

 

Rapide tour dans la salle principale. Il n’y a pas une goutte d’eau. Dommage car c’est beaucoup moins beau.  

 

Puis petite escalade pour accéder au fond de la salle et c’est toujours le même émerveillement devant ces majestueuses concrétions. Une petite séance photos s’impose. Je sors donc tout le matériel. Et c’est parti : appareil photo réglé sur pause 15s et éclairage avec 2 torches (50w + 35w). Finalement, le résultat est plutôt convaincant.  

 

13H15, Pierre entame la remontée, suivi de Florian, Nolwenn, moi-même, Flower et finalement Didou qui déséquipera. Pour passer le temps, nous commençons à préparer le WE prochain !!  

 

Le P85 en fait souffrir certains, mais pas de problème particulier.  

 

Arrivés les premiers, Pierre, Florian et Nolwenn choisissent de sortir complètement et d’attendre en surface sous un rayon de soleil. Pour ma part, je préfère attendre au pied du dernier  puit. Et finalement, j’ai eu raison, car le soleil a vite disparu et avec le vent, il ne faisait pas chaud !!!!  Et comme Denis n’est pas là, pas de feu qui nous attend pour réchauffer toute l’équipe …  

 

Finalement, vers 15H30 toute l’équipe est dehors et il ne fait vraiment pas chaud avec ce vent.  

 

Vite, direction les voitures pour se changer. Rangement du matériel et rapide pause apéro et casse-croûte. 16H30, on lève le camp.

                                                                                          Jean-Claude

 

 

 

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4 février 2007 7 04 /02 /février /2007 23:40

LE LYS MARTAGON 

3 février 2007

Pour ce week-end, le BAT Club nous a proposé une sortie avec eux. Pour cette explo, une cavité peu connue a été choisi : le Lys Martagon. Nolwenn et moi avons répondu présent.

Rendez-vous à 8H30 à Solliès-Toucas.

La cavité se situe 300m environ avant le Caveau. Nous nous garons le long de la route.

10H15, tout le monde est prêt et nous nous dirigeons vers l’entrée du Lys Martagon à une quarantaine de mètres de la route. Une palette en bois protège l’entrée. Jean-Louis descend le premier pour équiper, suivi de moi-même, de Nolwenn et pour finir de Monseigneur.

L’entrée est un peu intime, mais au premier palier à –6m, ça va. L’équipement prend du temps, car il y a pas mal de dév et fractio dans ce beau P54 assez tourmenté. Au bout d’une dizaine de minutes, je peux commencer à descendre sur le premier tronçon; au passage, je rajoute une dév à 3m de la tête de puit.  

 

Vers 11H30, nous arrivons au bas du P54. Une légère étroiture conduit au sommet du puit suivant. Je donne mon kit à Jean-Louis pour équiper le 2ème et dernier puit. Ce puits est de plus gros volume et moins tourmenté que le précédant. Il nécessitera quand même 3 dév, mais pas de fractio : 41m direct. La remontée va certainement prendre du temps !!  

 

12H15, tout le monde est en bas.  Il est l’heure de casser la croûte. Chacun sort son petit sandwich et Monseigneur fourni le vin.

Après ce petit réconfort, Nolwenn entame la première la remontée, suivi de Jean-Louis. Pendant ce temps, Monseigneur en profite pour faire une petite sieste d’une bonne demi-heure !!! Monseigneur entame également la remontée, et je partirai en dernier pour déséquiper. Au sommet du P41, Monseigneur m’attend pour m’aider à enkiter la corde et le remontera ensuite. Ce satané kit entravera d’ailleurs à de nombreuses reprise la progression de Monseigneur et quelques nom d’oiseaux s’échapperont de sa bouche.  

 

Vers 15H, je fais enfin surface au milieu d’un nuage de vapeur d’eau !! Et oui,un petit coup de surchauffe à la remontée !!  

 

Pendant que je défais le dernier amarrage, Monseigneur et Jean-Louis sortent les 80m de corde.

On remet en place la palette sur le puit d’entrée et direction la voiture sous un magnifique soleil.

Les voitures sont à l’ombre et un petit vent donne une légère sensation de fraîcheur. On se dépêche  donc de se changer et de ranger le matériel. Puis, on décide de se diriger vers le Caveau pour faire un petit pique-nique  au pied du magnifique chêne Mistral. On installe les 4 chaises au soleil. Il fait vraiment un temps magnifique; on se croirait au printemps !!! Une petit heure de pause conviviale arrosée d’eau ferrugineuse, de vin de citron et d’une petite verveine pour finir en beauté.

Encore une explo sympa en compagnie du BAT club dans une cavité peu connue mais intéressante. A découvrir .

Jean-Claude

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29 janvier 2007 1 29 /01 /janvier /2007 20:42

LE PETIT ST CASSIEN

22 janvier 2007

   

 

 Nous étions 13 spéléo varois à descendre au St Cassien, dont  DD(olives), Didou, Zette et Moi. A 10h30 tout le monde se retrouve sur un des parkings proche de la cavité,  sur la Ste Baume, par un grand froid et un magnifique soleil. Déjà équipée, la descente s'enchaîne paisiblement jusqu'à la salle du camp où 3 kits des cordes du fond attendent d'être remontés en surface. Les volontaires ne manquent pas car on est descendu pour ça.
Petite concertation du groupe quand tout le monde est à -100 ; qui se sent de se glisser dans la faille qui mène au réseau des cascades ? C'est que ça s'annonce diablement étroit dans
un premier temps, et puis fichtrement aquatique dans un deuxième temps ! derrière un passage 13 et 3 (n'est-ce pas DD?) on découvrira une magnifique vasque ; la 1ière cascade surement, surmontée d'un équipement fixe un peu "craignos" que nous empruntons quand même en faisant attention. Nous n'irons pas bien loin cependant car personne n'a envie de ramper dans l'eau pourtant limpide.
De retour à la salle, J-Marc, Cat, Denis, Cédric, Zette, Franck et Laure on disparus, les 3 kits aussi. Didou me crie libre et j'attaque la remontée en pestant de toutes les sucreries, sandwichs et autres boissons dont je suis lestée car nous avons vraiment eu les yeux plus gros que le ventre encore une fois ! Je suis suivie de DD(olives), Rocky, Yves et Pierrot qui déséquipent.
Copieux casse-croute à la sortie accompagné de thé ou café bien chaud. Nous aurons passé à peu près 4hOO sous terre, et le soleil en à profité pour décliner, laissant la place au froid ; nous ne nous attardons donc pas trop et apprécions le chauffage des véhicules.
On aurai bien fait un petit tour du coté de "la piste aux étoiles" à Sioux-blanc où on savait trouver du monde, mais bon, finalement retour dans nos pénates !

Christine 

 
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22 janvier 2007 1 22 /01 /janvier /2007 02:19

  LA SORBIERE

 22 janvier 2007

Il reste encore beaucoup de travail à La Sorbière. Denis et Flower profitent donc d’une journée de repos pour poursuivre la désobstruction. Les deux compères arrivent sur le terrain vers 11H.

 

Lors de la dernière séance, les cailloux  n’avaient pas été évacués. Mais aujourd’hui, ils ne sont pas assez nombreux pour cette corvée. Ils vont donc poursuivre la désobstruction au départ de la gravière.  Il est temps de faire parler le perfo, la massette et le burin …

 

Aller, il ne faut pas se laisser abattre. Denis prépare un bon feu de bois. Au menu de midi, merguez, saucisson, fromage …

 

Et pour la digestion, rien de tel qu’une petite séance de perfo au fond de la Sorbière.

 

De retour du travail, Didou passe faire un petit coucou à l’équipe dans l’après-midi.

 

Il est temps de plier boutique, mais l’équipe se donne rendez-vous pour le lendemain avec Aurélie (la petite nouvelle du club).

                                                                         Jean-Claude 

 

 

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20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 23:47

LE CAVEAU

 20 janvier 2007

Comme d'habitude, rendez-vous à Solliès-Toucas, mais à 10H cette fois ci. On est une petite équipe donc pas besoin de se lever aux aurores !!

11H15, tout le monde est prêt. Il fait plus de 15°c et on transpire sous la combi !! C’est bizarre, mais je crois qu’on est en plein hivers, non ? Enfin, il fera meilleur sous terre.

Pour l’explo, il y a 3 kits : le dernier pour Pierre, le 2ème pour Jean-Louis et le premier pour moi-même. Je pars en tête pour équiper : main courante de départ, 1er, 2ème, 3ème fractio – Ca commence à se resserrer et j’entame la descente vers le boyau et tout à coup, le nœud de fin de corde !!! Houps, il reste encore 5 ou 6 m. J’informe Jean-Louis qui me suit pour qu’il remonte supprimer la main courante. Pendant ce temps, je remonte également me caler au dernier fractio.

Un quart d’heure plus tard, je peux enfin finir la descente et le nœud arrive à raz du palier, ouf !

Maintenant il faut s’enquiller dans le boyau. C’est pas large !! Je progresse lentement, mais n’ayant jamais pratiqué cette cavité, je ne sais pas ou commence le puit suivant. Pas de spit en vue, donc je continue : horizontal, vertical, horizontal, flaque d’eau, …, vertical. Tiens, là ça a l’air de descendre plus bas que d’habitude – Petit coup d’œil alentours : oh, des spits !! Et bien je suis donc assis au bord du puit mais c’est tellement étroit je ne risque pas vraiment de tomber !! Pendant que j’installe les 2 amarrages de tête de puit, Jean-Louis installe la main courant. Et voilà, c’est reparti jusqu’au bout de la corde. On est presque au sommet de la grande salle. Jean-Louis me double et part équiper la descente dans la grande salle par les plafonds. J’attends ici le reste de l’équipe.

Florian suit Jean-Louis. Je pars derrière, suivi de Nolwenn et Pierre. Le fractio au sommet de la salle est sympa. Il faut aller chercher la corde plein vide et se jeter dans le vide. Sensations garanties. Dès que j’arrive dans la salle, Jean-Louis me demande de repasser devant Florian afin de pouvoir éventuellement modifier l’équipement. Pour le fractio final, les spits sont hauts perchés !!! Jean-Louis peine, et après 5min d’efforts, le mickey est en place. Belle descente en rappel sur une vingtaine de mètre le long d’un plan incliné : ça rappelle l’escalade. Par contre ces 2 fractios en plafond ralentiront sérieusement Florian car pour lui ces du plein vide !!

13H30, toute l’équipe est en bas de la grande salle. Il y a vraiment un beau volume, ça change des étroitures de l’entrée. Petit casse croûte rapide car il ne fait pas très chaud.

Une petite verveine citron pour se réchauffer et je repars en tête pour équiper les 2 derniers petits puits jusqu’au point de départ de l’escalade. Ici s’arrête notre périple pour aujourd’hui ; on reviendra faire la suite un autre jour.

Il est temps de remonter. Voyons voir, qui va déséquiper ? Jean-Louis et moi pensons qu’il serait bien que tout le monde travaille un peu. Pierre ne souhaite vraiment pas déséquiper les fractios plafond de la grande salle. On lui propose donc le déséquipement des 2 derniers puits ainsi que les 2 cordes de sortie. Quant à moi, je déséquiperai le milieu (les fractios au plafond !!).

Nous nous regroupons dans la grande salle. Pierre remonte en tête, suivi de Florian, Nolwenn, Jean-Louis et moi-même. Les fractios posent de nouveau quelques petits soucis à Florian. En attendant, Jean-Louis sort de son casque un tuyau pour faire le plein de sa dudule dans 2 minuscules flaques d’eau.

La remontée de se plan incliné est vraiment très rapide en alternatif. Le plus long sera de sortir les plaquettes en plafond ; mais bon c’était finalement moins dur que prévu.

De retour dans la zone étroite, je double Jean-Louis et Pierre qui va finir de déséquiper. Florian et Nolwenn sont déjà en train de remonter et je les rattrape rapidement : et oui, la chatière et le boyau sont moins facile à négocier à la remontée !! Et pour les 3 derniers c’est pareil surtout avec un kit !! Juste après la chatière, je m’emmêle un peu dans la main courante, puis mon kit accroche de partout. Le kit de Jean-Louis va aussi rester bloqué dans la main courante : quelques jurons volent …

17H30, tout le monde est dehors. Super explo.

Jean-Claude 

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17 janvier 2007 3 17 /01 /janvier /2007 21:13

Le THIPAUGANAHE

13 janvier 2007

Rendez-vous à Siou-blanc en début d'après-midi. Avais-je dit.

Il fallait bien ça ! A l'issue de l'assemblée générale du club, j'ai consacré la matinée  à la saisie des licences et assurances et à la comptabilité associée. Un saut à la banque, un à la poste. Une passe au Leroy-Merlin pour acheter des boulons (le "Thypau" est équipé avec des goujons !). J'ai à peine le temps d'avaler un sandwish en préparant le matériel. je saute enfin dans la voiture et déboule à la petite bergerie ou m'attendent Marc, Patou et Flower. Patou prépare son matos pour une première descente après quelques mois de pause pour cause de maternité. Sa petite fille Marylou tente de la dissuader : "Papa spéléo, Pas Maman ! pas Maman !". Mais maman ira sous terre. Papa et Flower resteront avec Marylou.

"Mes petits jeunes", Adrien, Sébastien, Bertrand et Damien, sont déjà à l'entrée du "Thypau". 4 saucisses grillent sur un petit feu - Ca a toujours faim à cet âge !

Allez ! on y va !

Pendant que l'on s'équipe, Flower va jusqu'à l'entrée. Un groupe de marseillais est en train de sortir. Je commence la descente en accrochant leurs amarrages sur les notres.

Je suis bientôt au sommet du grand puits (il ya toujours un s à puits). Sebastien me passe le sac de cordes. je pars. Je place une déviation à -12 sur une petite concretion. Je descend. Je sais qu'il y a une fractionnement vers -40. Oui mais où ? Finalement je me retrouve en bout de corde 5 mètres au dessus du dernier fractionnement qui permet de descendre plein vide dans la grande salle.

Je remonte en pestant et en cherchant ce foutu goujon. Je le trouve enfin, très haut dans le puits. Le pose l'ammarage, raboute les cordes et je repars. Le relais au sommet de la salle est vraiment aérien.  Il y a un leger frottement juste avant d'arriver au relais. Je poserai une deviation en remontant.

Liiiiiibre !

L'équipe me rejoint bientôt. A peine arrivé, Bertrand s'inquiete de l'heure : 18h00 ? Je dois être à la caserne dans deux heures !

Il  remonte aussitôt suivi de Damien. Adrien et Sebastien font le tour du proprietaire. J'essaye de faire une photo de la salle à l'aide d'ampoules magnésiques. Malheureusement les piles des déclencheurs sont mortes. Encore raté !

Patou est radieuse, heureuse de sa descente, confiante dans la remontée et légèrement inquiète des courbatures qui ne manqueront pas de lui rappeler, dès demain, sa reprise d'activité.

Tout le monde remonte à la queue-leu-leu. Le gouffre sera déséquipé par une autre équipe, qui, d'ailleur, aurait déjà dû nous rejoindre. Est-ce simplement un retard ?

Arrivés dehors, nous voyons débarquer Thierry (le THI de "THIPAU") accompagné de Zette. Elle explique qu'ils, Christine, Dédé et elle, sont arrivés trop tard et qu'ils  déséquiperont la cavité demain.

Nous prenons le chemin de la bergerie où nous attend le GAS qui y mène son Assemblée Générale.

Nous ne le savons pas encore mais une soirée GAS-tronomique nous y attend : Petits fours, Faisans rotis au feu de bois, Daube de sanglier et un gateau d'anniversaire pour feter comme il se doit les 20 ans de Patou (Quand on aime, on a toujours 20 ans).

J'aime de plus en plus la spéléo.

M@rcel

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14 janvier 2007

Merci à toi, Marcel d'avoir permis à Patou de faire son grand retour par la "perle" de Siou-blanc qu'est le Thipauganahé. Et puis vous pouviez toujours nous attendre sous terre ; avec les festivités qui s'annonçaient à la bergerie, nous n'avions pas trop envie de sortir à 2h00 du mat.

Le lendemain matin, après un lever pas trop matinal, nous n'avons été opérationnels que vers 14h00, mais c'est avec grand plaisir que nous nous sommes laissés glisser, Flower, Rocky, Marc (le Bof), Zette, DD(olives), et moi-même dans les profondeurs Thipauganahesques.

Même s'il n'y avait pas d'eau, c'est toujours un vrai bonheur que de se ballader dans un tel volume et au milieu de toutes ces concrétions ! c'était une première pour Zette et Rocky qui étaient enchantés.

La remontée s'est effectuée en bon ordre, et j'ai béni Rocky de m'avoir attendu en haut du P90, pour me soulager du Kit qui faisait une trop forte pression sur ma vessie à chaque traction. Et je n'ai perdu aucun boulon !! J'ai pensé que l'usage d'une clé aimantée aurait été judicieux, mais bon...

A la sortie, il y avait du monde : Guy pour me bombarder de feuilles et glands divers, Patou avait fait un feu super, Franck et Laure, Denis et Didou, Nanar ... Et quelques saucisses, et quelques verres de jaune ou vin plus tard s'achevait un chouette week-end.


 

 

 

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