EXERCICE SECOURS
Barnum à l'Imbut des Enfers
12-13 mai 2007
La participation pour ce barnum a été plutôt bonne. On a même pu compter sur la participation d’un groupe de pompier du GRIMP spécialement détaché pour l’occasion.
Alain, DD, René, Marie, Chantal, Patricia et moi-même sommes arrivés vendredi soir. Rapide installation du camp avant la nuit et nous passons à table vers 21H et petite veillée avec Marcel à la guitare.
Le gros de la troupe arrive samedi matin. Une 1ère équipe composée de pompier part pour rééquiper la cavité avec des cordes en bon état et sortir les cordes du GSO qui sont là depuis quelques années. 1H plus tard, la 2ème équipe (Jean-Marc et Cath) part équiper la cavité avec le téléphone. Maintenant, il faut attendre avant d’envoyer les équipes suivantes. Cela va donc nous permettre de manger tranquillement.
En début d’après midi, Adrien nous rejoint. Il sera intégré à l’équipe N°3 avec Marcel et Zette. Départ de cette équipe vers 15H qui sera en chargé de l’évacuation jusqu’à -85m .
Pour ma part, je suis intégré à l’équipe N°4 avec Paul et Didier (CAF), Jean-Louis, Honoré, Lolo et Monseigneur comme chef d’équipe. Mission : évacuation de –85m à la surface. La plupart de l’équipe ne connait pas la cavité. Monseigneur décide donc de partir avec Didier et Paul pour effectuer une reconnaissance et définir les atelier à mettre en place. Jean-Louis et moi préparerons le matériel en fonction des indications transmises au téléphone par Monseigneur.
Honoré et Lolo arrivent juste à temps. Ils s’équipent rapidement et nous partons vers 18H. Denis arrive également, mais il n’est pas motivé pour descendre. Monseigneur constitue les équipes : Paul et moi somme chargés de l’équipement du dernier puits - Un P19. Nous partons donc en tête avec 2 kits de matériel. Lorsque nous arrivons au sommet du P19, Marcel est au fond. Il nous informe que le perfo dispo. Paul descend le récupérer pendant que j’analyse à la massette la tête de puits pour placer 3 amarrages le plus haut possible. Malheureusement, les parois sont de mauvaises qualité et nous n’arrivons pas à faire ce que nous voulons. Quelques minutes plus tard, Honoré et Monseigneur nous rejoignent et nous leur exposons le pb. Honoré inspecte à son tour et est très perplexe. Il tente 1 coup de perfo dans une zone qui semble correct mais ça s’enfonce comme dans du beurre !!! Après 1/2H de reflexion, nous décidons finalement de placer les amarrages beaucoup plus bas. Il faudra donc rajouter une poulie largable non prévue.
A peine notre atelier terminée, les équipes 1 & 3 remontent. La civière attend toute seule au pied du P19. Nous attendrons ainsi plus d’une 1/2H que le reste de notre équipe nous rejoigne afin de poursuivre l’évacuation. C’est Paul qui remplacera Zette dans la civière. Nous demandons un peu d’aide par téléphone et c’est Adrien qui nous rejoint (il n’allait pas perdre une occasion de retourner brasser sous terre !!!)
L’évacuation débute sans pb particulier. Pour l’instant c’est assez simple : P19, P13, P30. Dans le P30, le contre poids est un peu léger. Du coup, le régulateur (Adrien) force comme un malade et Didier lui donnera un coup de main. On arrive maintenant au passage le plus délicat : faire passer la civière dans le méandre étroit. Heureusement, Vers minuit, Marcel nous rejoins accompagné de Rocky qui vient d’arriver. Et ils n’ont pas été de trop. Paul a souffert quelque peu : nez écrasé sur la paroi, thorax comprimé l’empêchant de respirer quelques secondes, … Le passage a été délicat et laborieux, mais c’est passé.
Quelques minutes plus tard, le PC nous informe que 2 personnes supplémentaires sont présente : Sébastien et Bertrand. Ils s’occuperons de l’évacuation finale dans le P7 et le plan incliné.
1H du matin, tout le monde est dehors. Ouf !!! Nos 3 secrétaires sont toujours à leur poste au PC (Patricia, Valérie et Maryvonne). Il ne reste plus qu’à manger. Comme la veille, Marcel égaillera la veillée avec sa guitare.
Dimanche, 2 équipes redescendent pour déséquiper : 2 personnes pour le téléphone et Adrien, Bertrand et Sébastien pour les cordes.
Jean-Claude
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L'EQUIPE