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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 01:05

PLANFAE

30 juin 2008
 

Lors d’une sardine partie vendredi soir, Sandra lance à Denis : « Alors, quand c’est qu’on va faire du canyon ? ». Denis lui répond : « Et bien lundi si tu veux car je suis de repos ». Sandra saute sur l’occasion. Après 5 min de réflexion, Denis propose Planfae. Ok, rendez-vous lundi matin à 7H30. Bon, maintenant, il faut finir de faire griller les sardines et les rougets…

Dimanche soir, Denis confirme le rendez-vous. Pas d’autres candidats en vu. Finalement, Patricia décide de se joindre au groupe.

Lundi 7H30, Denis est à l’heure à la maison. Patricia s’est décidé à se joindre Le temps de prendre un café et de charger le matériel et c’est parti. Mais, à l’approche de Nice, surprise. Les chauffeurs routier font une opération escargot pour protester contre le prix des carburants. Et 1H de bouchon !!!!

Voilà enfin le parking de départ; il est 11H30. Bon et bien finalement c’est l’heure de manger. Ca sera toujours ça de moins à porter dans les bidons étanches.

 

Petite marche d’approche d’une vingtaine de minutes et puis il faut enfiler sa combi néoprène. 13H, enfin dans l’eau !!!! Il fait chaud et personne n’a mis le haut de combi.


Tous le groupe s’en donne à cœur joi. Il faut dire que Patricia et Sandra n’avait pas fait de canyon depuis 2 ans !!


Les descentes en rappelle et les sauts s’enchainent, parfois même plusieurs fois quand cela est possible.

 

 





Après 4H de descente, l’équipe rejoint la route. Mais la voiture est 3km au dessus. Bon, et bien on va essayer le stop, et c’est Sandra qui s’y colle.

Au bout d’1/4H, une voiture s’arrête , mais elle ne va pas dans le bon le sens et demi-tour pour ramener Denis à sa voiture. Sympa !!

Et pour finir la journée, petite pause au bar du village avant de reprendre la route.

20H, l’équipe arrive à la maison. Comme Patricia m’a averti par téléphone de son heure de départ, lorsqu’ils arrivent, le barbecue est prêt. Dominique nous rejoint pour manger.

 
Jean-Claude

 

 

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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 23:18

VIA FERRATA DE LA COLMIANE

31 mai 2008

 


Malgré sa peur du vide, ma fille Sandra avait envie de refaire une via ferrata. Pas de problème, dès le que temps le permet, on y va !!!

Et c'est donc par ce magnifique dernier week-end de mai (enfin, disons qu'il ne pleut pas !!!), que nous partons avec Jean-Louis, Didou et Flower faire la superbe via ferrata de la Colmiane.

8H, départ de la Crau sous un ciel très nuageux !!!! Au fur et à mesure que nous nous approchons de Nice, le soleil fait quelques timides apparitions. Espérons que ça tienne. Le débit du Var et de la Tinée témoignent des précipitations des jours derniers.





La Tinée.

Vaut mieux pas aller faire Cramassouri !!!












10H30, nous voilà sur le parking. Y a pas foule : seulement 2 voitures !!! Au moins, on ne fera pas la queue dans les passages délicats.



11H, nous somme au pied de la via. Didou s'aperçoit qu'il a oublié ses gants. Il repart les chercher à la voiture. 10mn, 15mn, ... Toujours pas de Didou. 30mn, enfin, le voilà !!! En fait, il s'est trompé de chemin et est monté jusqu'au 1er échappatoire !!!

 Allez, on y va car la météo est de moins en moins engageante. Chose assez rare, la via débute par une descente, puis remonte pour contourner un important éboulement rocheux qui a eu lieu il y a 5 ou 6 ans.



Nous voici aux Aiguillettes, 2 magnifiques aiguilles rocheuses reliées par une passerelle d'une soixantaine de mètres de long à 40m au dessus du sol. Sympa.



Ensuite, nous passons au 1er plat de résistance : la falaise du Miejou. Un sentier un peu raide nous amène au pied de cette falaise. Et ça commence fort. Un joli dévers plein vide. Sandra n'est pas du tout rassurée et hésite longuement. Je redescend un peu pour la rejoindre et lui faire passer cette difficulté en la faisant prendre appui sur moi. Et ça passe sans pb. L'ascension se poursuit tranquillement jusqu'à la traversée en vire à 100m du sol. Sensations garanties !!!



Il reste maintenant le 2ème plat de résistance: la grotte de la Balme avec sa célèbre échelle. Il faudra quelques minutes de négociation de la part de toute l'équipe pour décider Sandra à continuer, mais elle prend son courage à 2 mains et nous suit. Arrivé au pied de la grotte, la pluie fait son apparition. On sort les K-Way des sac et c'est parti pour l'escalade du porche et accéder à cette échelle qui permet de passer un fort dévers. Sandra tremble, mais une fois sur l'échelle, elle part comme une fusée. J'ai même pas eu le temps de sortir l'appareil photo !!!!
Il est vrai qu'elle est vraiment très impressionnante, car elle est incliné et on monte face au vide avec toute la vue sur la vallée. Et arrivé au sommet, il faut se retourner pour continuer sur les barreaux.



14H30, nous voici arrivé au 3ème échappatoire. Quelques mètres carrés de terrain plat nous permette de pique niquer et avec en prime un rayon de soleil. Didou et Flower en profiteront pour faire quelques minutes de sieste. Mais pas de temps à perdre, le sommet est encore loin.



Nous attaquons le 4ème tronçon. L'équipement se fait un peu plus discret. Il faut chercher les prises naturelle. Sympathique parcours qui se termine par un pont de singe à passer aussi face au vide avec vue sur toute la vallée. Sandra est crevée et veut s'arrêter. Je passe le pont de singe avec toute l'équipe, puis fait demi-tour pour la rejoindre et redescendre à la voiture.

 





Jean-Louis, Didou et Flower continuent vers le sommet. Il reste 2 tronçons : le pilier du soleil et le ressaut sommital qui culmine à 2246m. Quelques plaques de neige sont encore présentes. Il fait assez froid à cause du vent et les nuages masquent toute la vue. Dommage.

Avec Sandra, nous rejoignons la voiture vers 17H et le reste de l'équipe nous rejoint à 18H. Petit apéritif et petit encas avant de prendre la route.

21H, nous arrivons enfin. Patricia nous a préparé un bon petit barbecue.


Jean-Claude
 

 


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1 juin 2008 7 01 /06 /juin /2008 12:45

Samedi 31 mai. Tout est prêt pour partir dans l’arrière pays niçois pour faire la descente de la Ciavarline. Une équipe de l’ACV est déjà dans le coin pour une ballade dans la via ferrata de la coulmiane (voir article précédent). J’appelle Jean-claude qui me répond, accroché en pleine parois.

 - "Tous les canyons sont en crue dans le coin", nous dit-il.

- "Bon, on va se rabattre sur le Val d’angouire. C’est plus sur. Le canyon est habituellement assez sec et la météo s’annonce clémente ce dimanche."

 Nous chargeons le matériel dans le Kangoo (Que le Grand Viscomte bénisse son concepteur d’avoir fait un si grand coffre) et prenons la route en fin d’après-midi.

 En arrivant à Moustier, nous allons vite jeter un œil à la sortie du Canyon pour vérifier le débit. Il est toujours difficile de chiffrer le débit d’un cours d’eau mais en tous cas cela semble très raisonnable. Si la météo ne se gâte pas, nous pourrons nous lancer dans l’aventure.

 Nous plantons les tentes au camping à l’entrée de Moustier. La nuit tombe vite. Le village de Moustier s’illumine comme une crèche de noël sous son étoile d’or.

 

 

Le lendemain, le réveil sonne à 7h30. Damn’d ! J’ai laissé le sac ‘petit dej’ à la maison. Nous improvisons un petit déjeuner grâce à la boite de survie qui contient 2 sachets de thé, 4 sucres, une soupe et quelques doses de café soluble. La tente DECATHLON 2’’ tiens ses promesses. 2’’ pour la monter, 10 mn pour la plier.

Bastien est déjà un habitué de la descente de canyon. C’est par contre la première fois pour Johan.

 Nous laissons la voiture dans le petit parking à la sortie du canyon et empruntons le GR qui mène à La Palud. La balade commence par une belle grimpette qui a vite raison de l’enthousiasme de Bastien sans toutefois parvenir à tarir sa verve qui passent insensiblement des commentaires enjoués sur les aventures du héros de ses mangas préférés aux invectives imagées contre ces chemins qui font que de faire exprès de monter.

- "Si le Paradis existe, il est en descente." affirme-t-il avec le plus grand serieux.


Pourtant, chaque pas nous rapprochant du but, nous finissons par arriver sur le plateau d’où nous pouvons admirer le lac de sainte croix,  le plateau de Valensole et la fin des gorges du Verdon. Nous quittons le GR 44 pour suivre le tracé jaune qui plonge vers le Val d’Angouire. Catherine donne le rythme et nous entraine dans la longe descente vers le lit de la rivière donnant ainsi à Bastien l’occasion de revoir sa position sur la topographie du Paradis qu’il s’emploie aussitôt à nous faire partager.

Nous pataugeons dans le cours d’eau jusqu’aux premiers biefs profonds. Nous posons enfin les sacs après 2 heures de marche et faisons ripaille de petits pains au lait fourrés au Kiri et au Jambon suivis d’une compote arrosée à l’eau plate. Quel festin de roi !

 Catherine donne les dernières consignes : Pas de saut sans reconnaissance préalable !

 

Et c’est parti ! Nous avançons tranquillement dans la magnifique gorge creusée dans le calcaire. Le site est vraiment magnifique et la progression est facile.

 

Une cascade de 9m nous donne un peu de soucis car le rappel se bloque et Catherine est obligée de faire un peu de gymnastique acrobatique pour aller décoincer la corde.



Arrivé à la Poire, le débit nous semble trop important pour une descente sous cascade. Il y a deux équipements hors crue accessible par une courte escalade. Le second, le plus haut, est le plus sur mais nous pensons que nos cordes sont trop courtes pour  partir d’aussi haut. Ne connaissant pas l’équipement fixe disponible, j’utilise le premier en espérant trouver plus bas un relais praticable. Ouf ! Après quelques mètres de descente j’aperçois des scellements.  Le premier tronçon se termine dans une vasque profonde qui déborde dans la grande cascade. Il y a une grosse ambiance au relais. J’aide Bastien à me rejoindre. Le bruit de l’eau rend difficile la communication avec le haut. Johan nous rejoint. Bastien et moi sommes prêts à descendre, chacun sur notre brin de corde. Dès que Catherine nous rejoint, nous entamons la descente. C’est vraiment très beau. Une grande vasque peu profonde nous accueille. La lumière qui arrive dans la salle est étrange, comme étouffée par la roche et les embruns. Un rayon de lumière presque solide vient frapper un petit cairn. C’est un mélange subtil de calme et de vacarme, de vide et de roche, d’eau et de lumière. Evidemment c’est le moment idéal pour que les piles de l’appareil photo déclarent forfait. Donc, vous devrez vous contenter de ma description et faire un effort d’imagination pour imaginer la beauté de la scène. Johan descend à son tour. Catherine déséquipe et nous rejoint. Nous faisons une courte pause pour avaler une compote et un bout de pain au lait. Bon ! Ce n’est pas qu’on s’ennuie mais l’heure tourne. Il faut commencer à presser le pas si l‘on ne veut pas y passer la nuit.

 

Malgré moultes sollicitations, Bastien et Johan avancent tranquillement en bavardant. La vie est belle. La pente est douce ! Nous finissons par atteindre la dernière rupture de pente. En 2 rappels (10m et 15m) nous sommes au bas de la  dernière verticale. Le reste du canyon nous réserve encore un joli saut et des paysages magnifiques.


Mais bientôt un panneau placé bien en vue au milieu du chemin nous intime l’ordre de suivre le tracé rouge qui contourne la propriété privée où coulent les dernières centaines de mètres de la rivière. Fin de la belle vie en pente douce ! Le sentier remonte en rive droite et suit les falaises en direction de Moustier nous éloignant de notre véhicule. Bastien en profite pour réinventer les théories de Proudhon qui assimilait la propriété privée au vol et vouer aux gémonies les anglais et les indiens (l’heureux propriétaire de la parcelle étant britannique et a installé un tepee sur sa pelouse).

Après un long détour, Catherine nous guide sur un sentier qui semble piquer directement vers la route. Je réclame le silence lorsque nous passons tout près de 2 maisons (et je l’obtiens temporairement). Enfin nous arrivons à la voiture ou nous pouvons ôter nos déguisements de  scaphandriers et nous restaurer : Chips, camembert, bananes, compotes, ketchup, Coca-cola. Tout y passe. Le canyon, ça creuse l’appétit !

 

Il ne reste plus qu’à rentrer à la maison.

 

M@rcel 

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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 22:24

SORTIE DECOUVERTE
AU RAGAIE DE NEOULES
POUR LE CLUB DE BOXE DE LA VALETTE

18 mai 2008 

Jean-Michel, un collègue de travail, voulait faire découvrir la spéléo à ses amis du club de boxe. Il m'a ainsi demandé de lui organiser une sortie découverte.

Et c'est pas moins de 23 personnes (11 adultes et 12 enfants) qui se sont inscrites et qui sont toutes venues !!!! Plus une 24ème, Céline, futur membre de l'ACV.

8H30, rendez-vous à Solliès-Toucas et direction Néoules en convoi. Distribution et réglage des casques, remplissage des dudules pour les adultes et garnissage des bidons étanches avec quelques friandises pour tenir le coup jusqu'à 14 ou 15H. C'est bizarre, mais la vue des bidons étanches a suscité quelques inquiétudes : mais dans quelle galère vont-ils nous emmener ?!?!

10H20, tout le monde est prêt devant l'entrée du Ragaie. Les enfants trépignent d'impatience. Le 1er groupe part, encadré par Denis et Cathy. En attendant, le 2ème groupe profite du soleil en posant quelques questions.


10H40, le 2ème groupe encadré par Marcel, Sandra et moi-même s'engouffre à son tour.

Compte tenu des pluies des jours précédents, les premières flaques font leur apparition à une trentaine de mètres de l'entrée. Puis, la galerie se rétrécie et devient plus hostile. Et oui, c'est ça la spéléo dans le Var !!!! Mais bon, pour l'instant, tout le monde est motivé et rampe joyeusement.


Et voici la suite des réjouissances : le premier lac à franchir (Ah voilà l'explication des bidons étanches !!!). Nos boxeurs opterons tous pour le passage au sec, aidés par les cadres qui eux trempent jusqu'en haut des cuisses, voire même plus haut pour ma fille Sandra !!!!  Pour le passage final plus délicat, les 2 plus jeunes enfants sont portés par Marcel et moi-même. Les deux Jean-Michel, visiblement à l'aise en escalade, passent entièrement au sec. Bravo. Quant aux autres, je les aide à faire le grand écart pour passer en se mouillant les pieds uniquement.



On continue, mais toutes les vasques sont remplies. Du coup, mis à part les plus petits, tout le monde passe dans l'eau.



Petit break dans la salle de la bougie avec quelques explications de Marcel. Certain enfant en profitent pour se restaurer. Et c'est reparti, mais certains commencent déjà à demander si c'est encore loin le fond.



Nous arrivons au 2ème lac. Pour passer au sec, il faut franchir un petit « détroit » et là, pas question de tomber à l'eau car on a pas pied. Je passe le premier et m'assoie, jambes tendues entre les deux rives afin de servir de pont aux enfants et à tout ceux en qui en auront besoin. Marcel et Sandra sont l'eau et proposent leur aide pour finir de contourner le lac sans tomber à l'eau. Jean-Michel est aussi dans l'eau, mais c'est pour prendre des photos et guetter les chutes éventuelles !!!



Derniers petit lac à franchir avant d'arriver à la salle des sables. Une escalade délicate permet de passer au sec, mais en cas de chute, c'est le bain complet. La plupart optent donc pour un passage direct dans l'eau. Mais malgré ça, Véronique n'échappera pas au bain en trébuchant sur un cailloux !!!




12H30, nous retrouvons le 1er groupe à la salle des sables. Tout le monde se précipite sur les bidons étanches pour y récupérer quelques friandises. Ca creuse la spéléo !!! Ensuite, photo de famille et le 1er groupe fait demi-tour et part visiter la salle des carottes. Pendant ce temps, je pars avec Jean-Michel, Corinne et Sandra jusqu'à la voûte mouillante. Tous les gours sont remplis et l'eau coule; c'est superbe. Quant à Marcel, il emmène les autres visiter une toute petite salle concrétionnée.


Puis nous prenons le chemin de retour. Le 1er groupe est en train de redescendre de la salle des carottes. Nous les laissons passer avant d'entamer l'escalade pour y accéder. De nouveau, petite photo de famille au milieu des concrétions et demi-tour.



La fatigue et la lassitude commencent à gagner certains et quelques signes de ras-le-bol font leur apparition. Il est temps de sortir. En plus, Véronique qui a pris un bain commence à avoir froid.

15H, tout le monde est dehors. Nous nous changeons rapidement et partons manger en laissant toute les affaires en vrac sur le parking !!!


Super sortie en compagnie d'une très agréable équipe motivée.

Peut-être à bientôt pour de nouvelles aventures .....


Jean-Claude

 


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12 mai 2008 1 12 /05 /mai /2008 01:35

BAGNOLAR

12 mai 2008

 

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11 mai 2008 7 11 /05 /mai /2008 23:43


L'IMBERGUET
11 mai

 

Arrivés vers 18h chez Adrien à la Colle-sur-loup, en compagnie de Denis, Céline, Estelle et Jean-Marie, nous nous apprêtons à passer une soirée sympa avec apéro et barbecue au rendez-vous. Après cette soirée, certains vont se coucher, d’autres veillent encore un peu, mais à cause des moustiques, tout le monde aura, à part Adrien et Jojo (Ndlr, le coloc d’Adrien), une nuit plutôt courte.

 



Le groupe se dirige donc vers le canyon prévu ce jour même, certains dorment dans la voiture, et d’autres les prennent en photos. Après 45 minutes de trajet, nous arrivons à la sortie du Canyon. Chacun dépose vite fait des affaires de rechanges dans la voiture de Jean-Marie, puis nous montons tous dans le Partner avec Denis pour rejoindre le haut du canyon.



 

Une fois arrivé, il faut mettre les combis, chose difficile après une nuit assez courte. Presque tout le monde se change en silence, à l’exception d’Adrien et de Denis, qui même s’ils ne sont pas réveillés, continuent de jouer leurs rôles de déconneur. Jean-Marie quand à lui refusera de se mêler à l’ACV. Il se changera donc une voiture plus loin.




Après quelques délires d’Adrien sur le casque de water-polo de Denis, et quelques photos, nous partons pour la (courte) marche vers le canyon.

 

Encore une fois, la marche se fait assez silencieusement, chacun émergeant à son rythme, quant à Adrien et moi, nous mettons dès la deuxième vasque, la tête dans l’eau. Outch, ça réveille.



 

Après une courte marche dans la rivière menant au canyon. Ce dernier commence avec de nombreux petits toboggans, quelques petits sauts, et des désescalades. Tout le monde est assez ravi de voir que l’eau coule à flot. Aucune vasque n’est croupie, et l’eau est juste assez suffisante pour faire de ce canyon, une sortie aquatique plaisante à vivre. Chacun s’en donne à cœur joie en se jetant à l’eau, qui n’était il faut le dire pas vraiment froide.



 

Nous enchaînons les rappels, les sauts, les désescalades et les vasques, dans la bonne humeur, les rires et avec un temps clément. Puis nous arrivons (trop) rapidement à la fin du canyon, Denis déconseillant le saut final de 8m du fait de la forme de la vasque. Tout le monde descend donc près de la Vésubie, pour faire une photo de groupe. Puis nous remontons petit à petit vers les voitures, je pars directement alors que le reste du groupe reste quelques minutes sur le pont pour faire quelques photos sympas.




Enfin, chacun se change et Jean-Marie remonte récupérer le partner puis, une fois revenu, nous repartons quelques kilomètres en arrière pour trouver un coin pour manger un morceau et faire sécher un peu le matériel. Vers 15H, nous repartons vers les voitures, nous disons au revoir à Adrien et Jean-Marie, puis nous voilà repartis en direction de Toulon. Le week-end canyon se fini donc pour tout le monde sauf pour Denis qui repartira non loin de l'Imberguet le lendemain pour faire Bagnolar.

 

Alexandre


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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 17:17

Le massif du Devoluy.

 

 

Ca va faire vieux de la vieille, mais avouons-le : La première des Forcenés date de 20 ans déjà ! 20 ans que par un bel après-midi de début d'été, je me glissais dans le laminoir d'entrée de la Baume des Forcenés. Fatigués d'aller creuser dans le Chorum des Moutons, nous étions une poignée à  avoir renoncé à accompagner nos camarades dans la Baume de France. Alain Pailler nous avais indiqué cette petite baume où nombre de spéléologues s'étaient usés les griffes à trop vouloir creuser. Attirés par le courant d'air s'échappant de l'entrée de cette petite baume, nous avons commencé à sortir quelques pierres. Une heure plus tard, j'étais allongé aux prises avec la dalle-clé qui obstruait le passage. En la poussant, j'ouvrais la porte à deux saisons d'explorations inoubliables en compagnie de tous les joyeux spéléos qui composaient l'équipe des "Brougnes". Mais, ça, c'est une autre histoire....

 Jeudi soir. Nous plantons la tente au petit bois. Rien n'a changé. Sauf l'arbre à bière qui a encore grandi. Faut dire qu'il a été bien arrosé. Le rond de pierre attend l'étincelle qui enflammera quelques touffes de lichen, quelques brindilles, puis le bois mort gentiment coupé et stocké par nos prédécesseurs pour donner en quelques minutes un joli feu qui éclaire le sous bois.

 Vendredi. Cathy et moi avons remplis 2 kits : Combis, matos, cordes, bouffe, carbure, survie. Nous prenons le chemin qui trace entre les bois pour monter vers la cabane du Clot. Avant la rampe qui mène au chalet et au chorum éponyme, nous quittons la piste et descendons vers le vallon du Charnier. La neige n'a pas encore fondu. Sans raquettes, nous avançons prudemment en nous enfonçant parfois jusqu'à mi-cuisse dans les névés. La dernière partie est plus engagée car l'accès à la vire où s’ouvre l’entrée des forcenés se fait par un névé qui s'élève rapidement depuis le fond du vallon. Une glissade en bordure de la falaise serait fatale. Enfin nous voilà arrivés. La baume devrait être là. Mais ou ? Partout, un épais manteau de neige recouvre le relief. Une légère dépression attire mon regard. J’y découvre un trou gros comme un ballon de football qui débouche dans une petite cavité creusée par le courant d’air entre la paroi et le névé. Après avoir grignoté un sandwich, déblayé l’orifice et vérifié qu’aucun bouchon de glace n’obstrue le passage, nous reprenons la route pour rallier l’entrée des Gnocchis. Nous traçons une piste dans la neige jusqu’à la baume de France puis nous suivons une épaule calcaire qui a fait son coming-out printanier.


A mi chemin, nous tombons sur une entrée bien déneigée et marquée AD21. Sans doute une future entrée du réseau des Forcenés, si quelque spéléologue obstiné décide de s’y attaquer sérieusement. Quelques centaines de mètres plus loin, l’entrée des Gnocchis apparaît. Bien déneigée par le violent courant d’air qui balaie en permanence la cavité. Aucune trace aux alentours. Nous sommes les premiers visiteurs depuis longtemps. Nous nous équipons rapidement. Je m’engage dans le boyau d’entrée. Je ne me souviens plus de la configuration de l’entrée du puits. J’hésite à m’engager dans l’étroiture, m’imaginant emporté par mon kit de corde ou coincé dans une position plus que délicate.

"- Ca va ?

- Bof !

- Tu veux que je passe devant ? "

Je ne me fais pas prier et m’extrais du boyau. Cathy me remplace et se faufile tranquillement jusqu’au sommet du premier puits.

Une courte reptation me permet de la rejoindre. Cathy équipe et descend. Je la rejoins. Nous retirons la corde. Voilà ! Maintenant il faut aller jusqu’au bout. Espérons que je me souvienne du cheminement. Un boyau, un méandre, des ressauts, beaucoup d’eau, du méandre, un puits. Aie ! L’équipement n’a pas été conçu pour les périodes humides.


La corde passe en plein sous la cascade. J’en suis quitte pour une bonne douche glacée. Je tends le second brin du rappel et Cathy peut descendre plus au sec en rappel guidé. A chaque puits, il y a un peu plus d’eau. Ambiance ! Nous avons de bons kits qui ne nous facilitent pas la tâche mais nous avançons à un bon rythme. Je retrouve quelques passages qui étaient enfouis dans ma mémoire et que la lumière de ma lampe ressuscite. Nous arrivons bientôt au dernier rappel. Nous le descendons dans un grand bond pour tenter d’éviter d’une part la cascade qui s’y précipite et d’autre part la vasque profonde qui y fait suite. Une corde fixe pend depuis le haut du méandre et permet d’accéder au « boyau des Enfoirés » – passage clé de la traversée. Il ne nous reste plus qu’à descendre tranquillement vers la sortie. Cette deuxième partie est relativement plus sèche – ou moins humide. Nous parcourons le méandre en nous perdant juste ce qu’il faut. Nous passons le « shunt à Nanard », « L’embarnissade », « le Fantôme ». Arrivés au départ du méandre Flexueux, nous trouvons un torrent que nous commençons par suivre. La galerie d’abord haute se réduit petit à petit. Il devient difficile d’éviter de se mouiller sévèrement. Ca ne colle pas à mes souvenirs qui me disent plutôt le contraire. La galerie devrait être de plus en plus grande. Je me retrouve finalement devant un siphon impénétrable. Rien ne va plus ! On a raté quelque chose. Nous faisons demi-tour et retournons au départ du « méandre flexueux ». Le torrent a détourné notre regard de la galerie principale qui mène tranquillement vers la sortie. Quelques minutes plus tard, nous voilà au départ du « Tier Aval ». 100 mètres plus loin, c’est la sortie. 
" - On mange un morceau ici ?
- Si on mange on risque de faire la marche de retour à la frontale. "

Le choix est vite fait. La perspective d’une marche nocturne dans la neige ne nous enchante pas.
-  On sort et on rentre vite fait se mettre au chaud près du feu ! "

 

Ce qui fut dit, fut fait.

Et bien fait.

 
 


M@rcel & C@thy 

 

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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 01:01

LE GUIOU

26 avril 2008

 

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20 avril 2008 7 20 /04 /avril /2008 18:05

 

 

Arrivés à 10h00 aux falaises de la bergerie, Didier et Denis encadrent Estelle qui vient de s’offrir la panoplie complète de spéléologue. Il lui faut donc maintenant régler tout ce matériel pour obtenir une efficacité maximum. Une courte longueur de corde suffira.

A midi toute l‘équipe migre vers la Sorbiere. Pour vivre heureux, vivons cachés ! Le rond de pierre accueille une poignée de branches qui s’enflamment à l’idée de griller quelques saucisses et réchauffer une pizza.

Le menu prévoit café et pousse-café. Mais Denis est lâchement abandonné par ses petits camarades et doit, seul, accomplir le rite multiséculaire du sacrifice de la verveine citronnée.

Ces agapes terminées, le trio se dirige vers la solitude pour un essai grandeur nature. Les deux premiers puits sont descendus et la visite se poursuit jusqu’au départ du réseau des Marseillais. Notons d’ailleurs qu’il reste une chaîne à installer pour finaliser l’équipement permanent de l’escalade.

Au dehors, un orage soudain vient déverser ses eaux dans l’entonnoir que forme l’entrée de la Solitude. Douche froide mais gratuite pour tout le monde. Ca fait un bon prélude à la saison des canyons.

Estelle, noyée et glacée, parvient à la surface où Denis installe un abri de fortune. Didier la rejoint en déséquipant et en claquant des dents.

Une fois au sec, une barre de chocolat finit de réconforter notre petite équipe avant le retour vers la civilisation

Denis

 

 

 

 

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14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 00:21

                 Initiation à La Ripelle

                             13 avril 2008



Delphine et Aymeric ayant particulièrement appréciés lors première sortie à La Castellette, ils ont fait de la publicité autour d'eux. Du coup, pour cette sortie à La Ripelle, ils sont venus en force avec Aurélie, Barbara et Nicolas. Etaient également présents, Jérome, Olivier qui vient de s'inscrire au club, Alexandre qui fait son grand retour, Patricia, Didou, Denis, Jean-Louis et moi-même.


9H30, tout le monde se retrouve sur le pseudo parking le long de la route de Tourris. Distribution du matos, petite démonstration de la pierre magique (de son petit nom « le carbure »), remplissage des calbondes et des sherpas. Et c'est parti pour la marche d'approche d'une demi-heure.
   

 

Arrivé à l'entrée, tout le monde se met en costume, puis je procède aux démonstrations réglementaires pour les 3 nouveaux. Ensuite, petit casse-croûte rapide pour prendre quelques forces avant le départ. 


11H30, c'est parti pour la traversée de La Ripelle. Et déjà dès le 1er puits de 6m, pas évident de se mettre dans le vide. Mais pour le 2ème puits, ça se corse. Il faut parcourir une petite vire à 20m du sol pour aller chercher la corde de descente. Le stress est à son maximum, mais nos débutants prennent leur courage à deux mains et se lancent tour à tour.
 


Didou et Patricia ne font pas la traversée. Ils sont néanmoins restés au sommet du P20 jusqu'à ce que tout le monde ait passé l'étroiture et ont ensuite déséquipé l'entrée naturelle.

 

Je passe la première chatière et me positionne en bas afin de réceptionner Aurélie et Jérôme. Pas de pb pour Aurélie, par contre Jérôme passe trop rapidement et me tombe dessus. Oups, heureusement que j'étais dessous !!! Je demande à Jérôme de rester là pour réceptionner les autres pendant que j'avance jusqu'à l'étroiture délicate. Denis et Alexandre sont déjà en place pour gérer la sortie de l'étroiture et le puits de la bougie. Et c'est parti, chacun s'engage dans l'étroiture avec un peu d'appréhension mais avec un grand sourire en suivant les précieux conseils de Denis. Arrive le tour de Nico. Il commence à s'engager et il n'y a plus que la tête qui dépasse. Mais plus bas, il y a quelques pb avec Aurélie et Barbara. Du coup Denis arrête le guidage de Nico afin d'aider les malheureuses. Et Nico restera dans cette position une dizaine de minutes, mais avec le sourire !!!




Ca y est, Nico peut enfin passer, suivi de Delphine et Aymeric. Mais Denis préfère quitter son poste pour voir ce qui se passe plus bas. Du coup, je m'engage dans l'étroiture pour le remplacer et je retrouve Delphine et Aymeric qui attendent sagement assis au bord du puits.

 
Enfin, nous voilà dans la salle de la bougie, toujours aussi boueuses. Quelques petites statuettes nous accueillent...
  


Nous continuons notre progression dans des galeries boueuses entrecoupées d'escalades et désescalades glissantes.
  

 



Voici enfin le toboggan final qui nous emmène au puits de la salle du lac lieu de rendez-vous avec Didou et Patricia. Mais là surprise : pas Didou ni Patricia !!!! Jean-Louis équipe en double la descente le long de cette belle coulée de calcite qui posera quelques difficultés à nos débutants. 


15H, tout le monde est dans la salle du lac pour une pause casse croûte. Mais toujours pas de Patricia ni de Didou. Du coup, Jean-Louis part à leur rencontre. A son retour, il nous indique que Didou vient juste de terminer l'équipement du puits des loirs !!!! En fait, ils ont mis plus d'1H à tourner dans le lapiaz pour trouver l'entrée !!!! Dur dur !!! 


Pendant que Denis termine son repas et attend les autres, je pars avec le groupe pour escalader la cascade pétrifiée et admirer les magnifiques concrétions. Dès le départ, la petite escalade laisse sceptique : Y a pas de corde pour monter ? Bon, ok, j'en mets une, pas de panique !!

Pour la suite, Aurélie n'est pas du tout à l'aise et veut abandonner. Du coup, je la raccorde à moi avec une corde pour l'aider. Ca aurait été dommage de s'arrêter à quelques mètres du but, non ?

Au sommet, Jean-Louis et moi faisons quelques commentaires sur cette magnifique salle concrétionnée et, avant de redescendre, nous observons une minute de silence dans le noir absolu. 



La descente se fait sans problème, jusqu'au dernier ressaut un peu délicat. Je me place en parade au pied de ce ressaut qui en laisse plus d'un sceptique. Tout le monde passe avec plus ou moins d'appréhension, mais ça passe, jusqu'à Nicolas. Une prise de pied lâche et c'est la glissade... Il atterrit violemment dans mes bras, un peu sonné. Je l'aide à se redressé, mais c'est bizarre, j'y vois moins bien qu'avant !!! Normal, mes lunettes font une sale gueule !!! Un peu de bricolage sera nécessaire ce soir.  


Nous revoilà dans la salle du lac. Denis et Patricia sont déjà en route vers la sortie. Nous en faisons de même.
    


Voilà la zone de puits finale. Premier contact avec la remontée sur corde pour Aurélie, Barbara et Nicolas.

Pour la remontée du puits des loirs, 2 solutions : la corde ou l'escalade. Denis a déjà fait sortir Patricia entièrement en escalade et redescend pour récupérer les suivants. 


Jérôme, Delphine et Aymeric choisissent la corde. Pour Delphine et Aymeric, c'est la 2ème fois qu'ils remontent sur corde et ce puits de 30m ne leurs pose aucun problème. Bravo. Ils sont réceptionnés par Jérôme.
 

 

18H30, les derniers sortent (Barbara, Didou et moi-même). Nous rejoignons le reste du groupe près de l'entrée naturelle. Nous nous changeons et nous restaurons un peu avant d'attaquer la descente.

 

19H45, nous sommes enfin aux voitures. Et chacun commente sa journée autour d'apéritif bien mérité. Visiblement, tout le monde est enchanté de sa journée malgré la fatigue.

 

20H45, voilà une journée bien remplie qui se termine. L'équipe de débutants était vraiment très agréable et nous sommes prêt à nous retrouver pour de nouvelles aventures.


Nos sympatiques débutants
Aurélie, Nicolas, Delphine, Barbara et Aymeric 

 



Jean-Claude


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