LA SORBIERE

29 octobre 2007

En cette magnifique journée d'automne, une petite équipe constituée de Denis, Marcel, Flower et Bruno est venu poursuivre les travaux de désobstruction à La Sorbière.

Jean-Claude

JOURNEES NATIONALES DE LA SPELEO

RAGAIE DE NEOULES

6 & 7 octobre 2007

Comme chaque année à cette époque, l’ACV participe aux journées nationales de la spéléo en proposant des sorties « découvertes »

Compte tenu du nombre de participants, 2 sorties ont été organisées : la première le samedi matin et l’autre le dimanche après-midi.

Samedi :

Rendez-vous à 8H30 sur le parking de l’école de Néoules et tout le monde est à peu près à l’heure. Pour cette première sortie, 12 débutants âgés de 12 à 64 ans sont inscrits. Avec l’encadrement, ça fera un groupe de 19 personnes.

Distribution du matériel et équipement sur le parking, puis direction l’entrée du Ragaïe. Marcel donne quelques explications sur le déroulement de l’explo et prodigue les conseils de sécurité.

Vers 9H30, nous débutons l’explo. Les ados se pressent en tête du groupe. Première pause à la salle de la bougie où quelques explications sur la formation des grotte sont donnés. Nous continuons la progression dans le méandre parfois aquatique. Certains passent directement dans l’eau, d’autre déploient beaucoup d’effort pour éviter de faire trempette, mais c’est pas toujours évident !!! Du coup, il faut quand même se mouiller.

 Deuxième pause dans la salle du sable où nous observeront une minute de silence dans le noir absolu (enfin, 1 minute pour tenter d’obtenir le silence et ensuite 30s de silence !!!! Les ados sont un peu turbulent !!). Après cette expérience, direction la voûte mouillante, terminus de notre visite. Nous faisons donc demi-tour pour nous rendre à la salle de la carotte. Marcel ayant installé la corde pendant notre ballade jusqu’à la voûte mouillante, nous pouvons débuter l’escalade immédiatement. Photo de groupe au fond de cette salle magnifiquement concrétionnée, puis nous entamons le retour. Josette, la plus âgée du groupe, montre quelques signes de faiblesse. Nous observons donc une petite pause. Un Mars et un peu d’eau et Josette finira la sortie sans aucun problème.

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Vers 13H30, nous sommes de retour aux voitures. Tout le monde se sèche et enfile des habits secs, puis direction une zone ombragées à la sortie du village où nous pique-niquerons tous ensemble.

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Dimanche :

Compte tenu de la petite fête en l’honneur du mariage de Charlotte et René le samedi soir à la bergerie de l’Utan, le rendez-vous du dimanche était beaucoup moins matinal. Nous avions donc rendez-vous à 13H toujours sur le parking de l’école de Néoules. Pour cette deuxième sortie, seulement 7 personnes, mais avec 4 enfants âgés de 5 à 10 ans. L’encadrement, sera également plus faible avec 4 personnes.

Comme le samedi, nous nous préparons sur le parking et nous dirigeons ensuite à pied vers l’entrée du Ragaïe. Marcel donne quelques explications sur le déroulement

de l’explo et propose même un TP de chimie sur la fabrication de l’acétylène :

Carbure de calcium + eau = Acétylène + chaux + chaleur.

Après les consignes de sécurité, nous débutons l‘explo. Les enfants sont ravis et se débrouillent parfaitement bien. Et en plus, ils sont beaucoup plus calmes et disciplinés que les ados de la veille. Anaïs 5ans, nous fera la conversation tout au long de l’explo. Les premiers petit passages aquatiques arrivent. Pour éviter que les enfants  se mouillent en début de sortie, nous leur expliquons comment passer au sec et au besoin nous les aidons un peu afin qu’ils ne glissent pas. Mais finalement, très peu besoin d’aide. Il s se débrouillent très bien. Comme hier, arrêt à la salle de la bougie avec un cours sur la formation des grottes.

Pour la suite, les passages aquatiques se multiplient et deviennent de plus en plus difficiles à passer au sec, voir impossibles pour des enfants. Nous les prendrons donc au bras pour les faire traverser. Faith, qui n’aime pas l’eau froide tentera avec succès de nombreuses acrobaties délicates. La moindre faute et s’était le bain complet assuré !!!

Vers 16H, nous arrivons à la salle du sable. C’est l’heure du goûter et les parent avaient prévu un vrai petit festin pour leurs bambins. Nous en profiterons d’ailleurs un peu!! Ensuite, l’habituelle minute de silence dans le noir qui fut un succès. Bravo les enfants.

L’accès à la voûte mouillante étant assez aquatique, nous ferons donc demi-tour ici. Les enfants étant très à l’aise et encore en pleine formes, nous ferons donc l’escalade un peu délicate pour visiter la salle de la carotte avec l’habituelle photo de groupe devant les concrétions.

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Pour le retour, nous laisserons passer les enfants dans l’eau lorsque celle-ci ne leur monte pas au dessus du bassin. Pour les quelques zones plus profondes, nous effectuerons, comme à l’aller, des portages.

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Vers 17H30, nous sommes de retour aux véhicules. Et pour clôturer la journée, nous prendrons le verre de l’amitié.

 Jean-Claude

Trou souffleur

16 septembre 2007

En cette magnifique journée d'avant l'automne,  Cathy, Lolo et Marcel se retrouvent à la Ciotat, pays fabuleux ou a été inventé la Pétanque, les Pilotis et le triple Casa, pour une randonnée du vertige. Il s'agit de descendre un court canyon sec qui débouche dans une crique abrupte au pied des faises de la Ciotat. Un tyroliene permet de traverser la crique. Quelques pas d'escalade nous amènent dans une seconde crique d'ou nous nouvons nous extraire en escaladant sur des balcons de puddinge. Le soleil nous accompagne. Nous finissons la balade en écoutant un concert de saxo dans la chapelle qui surplombe les falaises avant d'aller nous boire un grand verre de limonade sur le port de la Ciotat en regardant les bateaux qui dansent mollement à quai.

L’île de SAMAR a, une fois de plus, été choisie pour cette nouvelle version du « Petit-camp-spéléo-sous-les-tropiques-cons » bisannuel organisé par l’Aven Club Valettois.

Notre équipe est constituée Cédric FERRON, Laurent JOVET et Marcel PAUL, votre serviteur et renforcée par les spéléologues locaux : Belinda, Sherwin ORBETA et. Joni BONIFACIO.

L’expédition s’est déroulée du 8 mars au 16 avril 2007. Cédric et Laurent sont partis devant pour reconnaître les accès à la « Dolores River » qui déroule ses méandres entre « San Jose de Buan » et la côte ouest de Samar.

Toute l’équipe est à pied d’œuvre le 22 mars sur le port de DOLORES. Embarquement immédiat sur une longue pirogue à moteur pour un périple de 5 heures vers MASLOG. Le lendemain, toujours en pirogue, nous rallions TAY-TAY : dernier hameau sur la Dolores.

De là, nous partons, vers l’objectif repéré depuis la France. La carte topographique laisse entrevoir de nombreuses dolines jointives à une altitude comprise entre 400 et 500 mètres. De nombreux cours d’eau prennent naissance dans ce karst et nous espérons remonter un canyon qui pourrait naître d’une résurgence.

Deux jours de marche plus loin, nous emménageons dans le campement abandonné par les Manobo (tribu nomade vivant au cœur du karst). De là nous irons explorer deux cavités verticales (-60m) et une petite grotte. Nous comprenons rapidement que le secteur n’est pas vraiment propice au développement de cavité d’envergure. Ayant renvoyés nos porteurs dans un élan d’optimisme, nous profitons d’un repos forcé pour faire une séance d’initiation aux techniques de progression sur corde. Les porteurs de retours, nous reprenons la route vers un second secteur où une dizaine de grottes nous attendent (dixit Mersing, notre guide). Un jour de marche plus loin nous remontons le camp près d’une jolie traversée de 200m de long. La zone a l’air plus sympathique et nous renvoyons les porteurs en leur donnant rendez-vous 5 jours plus tard. Dès le lendemain nous commençons nos explorations qui, malheureusement, seront vite écourtées. Les cavités sont courtes, boueuses, quelquefois étroites. Nous levons la topographie de « Baboy Cave », « Himay Cave », « Zoo Cave », environ 200m de long chacune. D’autres petites cavités sont visitées mais non topographiées. La conformation des lieux favorise l’enseignement des techniques de topographie à nos amis spéléologues philippins. Sponsorisés par le CDS 83 et la région Q, nous les équipons de 2 matériels complets de spéléo et 2 combi-survey pour continuer à topographier leurs propres découvertes.. Les porteurs de retour, nous quittons la zone et décidons de faire un pèlerinage à SULPAN HUMAKET, explorée en 1991.                                                                  

Un jour de marche, 2 jours de visite dont une séance photo de 12 heures et la date fatidique du retour s’affiche sur le calendrier. Nous vons juste le temps d’initier Sherwin et Joni au reports topo sous Visual-Topo avant de repartir pour la France.

Pas de grande grotte pour cette fois. On ne gagne pas le gros lot à tous les coups. Quoi qu’il en soit, ce fut une belle aventure !

Une équipe s’en va, une autre arrive. Le jour de notre départ, quatre autres spéléologues du club débarquent à Manille pour quinze jours de balades en famille. Les FERRET-DUCERF (Gérard, Pascale et leurs enfants Maïlys et Francis). Pascale n’était pas revenue depuis 1991 et l’exploration de SULPAN HUMAKET.

Reviendrons-nous tous ensemble en 2009 ?

Mais ça, c’est une autre histoire……

ABISSO BELUGA

9 Septembre 2007

C'est pas un petit bloc instable qui nous arretera ! Je remonte avec Cathy, rejoindre Jo et Cathy Lamboglia pour une derniere descente dans le BELUGA. Le massif du Marguareis est désert à cette période de l'année. La valse incessante des 4x4 et des VTT s'est achevée avec le mois d'Aout. C'est le calme avant la tempête (de neige).  Nous faisons l'approche sous un soleil radieu. Mais ne nous trompons pas, l'été est bien fini à cette altitude. Le froid s'abat sur les lappiaz à la moindre occasion. Il suffit d'un nuage pour faire naitre un frisson glacial.

On s'équipe rapidement à l'entrée et nous rejoignons en quelques bond et quelques souples reptations le fond du P60 du Beluga. J'inaugure ma Brontoled, construite par la Bête. Ca éclaire bien suffisamment pour remplacer l'acétylène. Un peu plus tard, la lame de roche qui brisa le genou d'Adrien git sous nos pieds. Le bloc était là (en vert) et il a glissé là (en rouge). le petit morceau (en rouge) s'est détaché au moment de la chute. Ils ne devraient pas aller plus loin. Je frissonne en pensant que à quelques centimetres près l'"incident" aurait pu s'appeler "drame".

Sans perdre de temps, car la température de l'air avoisine 1 degrès, nous commencons à travailler dans le méandre. Les 2 cathy improvisent un point chaud (plutot tiede d'ailleurs). Trop vite à court de batteries , nous devons renoncer à forcer le méandre. Il faudra revenir.

Je pendule dans le P60 pour atteindre un balcon. Je me décroche de la corde en prennant bien soin de la bloquer pour pouvoir la récupérer et je prend pied dans une faille qui me semble déboucher sur un autre puits. Je lance une pierre. Je l'entend descendre sur une dizaine de metres. Ca continue !

La semaine suivante Jo descendra plusieurs puits dans ce réseau. mais ça, c'est une autre histoire qu'il nous faudra continuer l'an prochain.

La neige a refermé les acces au massif. L'entrée du Beluga est fermée par des toles pour empécher la neige de s'y accumuler. Vivement l'été prochain.

Participants : Marcel, Cathy, Jo, Cathy