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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 00:25

INITIATION
FALAISE + PALAN

 

Dimanche25 octobre

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Particiapants :
Denis, Marcel, Cathy, Jean-Claude, Patricia, Jérôme, Mélanie, Olivier, Jean-Louis
Sébastien, Jérôme, Philippe, Matéo
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Ca y est, c'est reparti pour la nouvelle saison. 6 personnes motivées nous ont contactées. Malheureusement, suite à maladie ou pb familiaux, seules 3 ont participé à cette 1ère cession, sans compter le petit Matéo qui accompagné son papa pour cette première. Et bien, ça va être du cours particulier !!!!


Nous sommes gâté par dame météo. Un temps splendide et une température très agréable. Bref, le temps idéal pour s'entraîner en falaise.

Premiers contacts avec la corde. Bientôt, il va falloir affronter le vide


C'est bon, le descendeur est bien mis. Maintenant, il faut défaire la clé d'arrêt .

2ème exercice, la remontée sur corde. 6m, facile !!!


Fini de rigoler, on passe maintenant au plat de résistance : la grande falaise de 15m avec passages de fractio et de déviation.
Le métier rentre doucement, mais sûrement.


En milieu de matiné, Olivier et Jean-Louis nous rejoignent. Ils revienne de la Lèbre. Impossible de passer, le passage bas à l'entrée est noyé !!!


Après quelques hésitations, le petit Matéo s'en donne à coeur joie : descente, montée, descente, ....


Les exercices s'enchaînent et le temps passe sans qu'on s'en aperçoivent. Heureusement, nos estomacs nous rapellent à l'ordre. Il est 13H30 et nous sommes toujours sur les cordes !!!
Aller, on démonte tout et direction les véhicules pour un agréable pique-nique sous le soleil d'octobre.



ouahhh, ça pette !!! Mélanie est en WW. Elle vient d'acheter son matos perso.

Après les exercices en falaise, la mise en application en conditions réelles. Pour celà, nous avons choisi le Palan.

15H30, Jérôme et Olivier partent équiper la cavité.



Pendant que les grands vont faire joujou au Palan, Marcel et Cathy partent avec le petit Matéo pour l'exploration d'une cavité horizontale : l'ACT11

Les exercices en falaise ont été vraiment bénéfiques. Tout le monde est au point sur les consignes de sécurité, la mise en place du descendeur, le passage de fractio ... Finalement, on est juste là pour la forme !!! Ils se débrouillent tout seul. Parfait.


Le grand puits final de 30m. Et bien, elle pette cette nouvelle combi !!!!

Pour changer de la corde, un peu de désescalade.


Photo de groupe, avec le gang des Scurions.

Vous descendiez? J'en suis fort aise. Eh bien! montez maintenant

Eh oui, les cordes sont élastiques. Il faut pomper, pomper, et encore pomper...

Et c'est parti pour le calvaire : 30m de remontée sans contact avec la paroi. Certains se sont sentis bien seul !!!

Lorsque nous sortons à 18H, il fait nuit!!! sniff, on a changé d'heure. L'hiver approche...

TPST 2H30


La traditionnelle soirée. Mais la température est nettement moins agréables. C'est pas nos 2 petites grands mères qui vont dire le contraire !!!! Lol !!!

Agréable journée.

La prochaine, le 21 novembre.


DIAPORAMA PHOTOS


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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 23:38

W-E SPELEO DANS LE GARD

17-18 octobre 2009


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Participants :

ACV
: Jean-Claude, Patricia, Cyril
SCT: Chantal, DD, Laure, Hervé, Didier, Christiane, Pierre
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Après le succès de l'inter club à La Leicasse, le spéléo club de Toulon a réorganisé un nouveau week-end spéléo. Au programme : la traversée Grégoire-Fées et l'évent de Peyrejal.

La météo a été excellente toute la semaine et les prévision le sont tout autant pour le week-end. C'est bon, on peut partir.

Nous nous retrouvons le vendredi soir au camping "Le mas de l'Inde" à St Privas de Champclos près de Barjac. Sympathique petit camping.


Durant le repas, une discussion s'engage sur la façon de faire la traversée :

* On équipe de façon "standard" comme indiqué dans le livre "A travers le karst", ce qui veut dire qu'il faudra revenir déséquiper les puits d'entrée

* On équipe en technique "rappel" puisque la cavité a été équipée pour cela il y a 2 ou 3 ans

Une majorité préfère la technique standard. C'est donc 5 kits de matériel qu'il faudra emporter au lieu de 2 cordes de 40m (dans le 5ème kit, il y a le bateau pneumatique)

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Samedi





Nous quittons le camping vers 9H30. Petit détour par Barjac pour acheter du pain et direction Tharaux où nous nous garons en bas du village.

Une partie de l'équipe s'équipe sur le parking et l'autre partie transporte son matos jusqu'à l'entrée de la cavité.

La marche d'approche dure une trentaine de minutes avec un bon raidillon final.

11H, Laure ouvre la marche. A cause de la grande trémie à l'entrée, il ne faut pas descendre par les puits principaux. Il faut donc équiper la doline en vire pour accéder aux puits parallèles. L'équipement n'est pas facile.

Au fond, on aperçoit l'entrée des puits parallèles

La trémie et le puits principal

Ensuite, nous trouvons bien les scellements avec la chaîne et l'anneau pour l'équipement en rappel. Nous les utilisons pour l'équipement classique mais nous sommes obligés d'utiliser des amarrages supplémentaires pour éviter les quelques frottements.
Equipement du P12

A mi profondeur, je prends le relais pour l'équipement (P6/P7/P35). Avant le fond du dernier puits, la main courante est bien visible. En plus, il y a une flèche réfléchissante. Visiblement, c'est bien équipé. On ne risque pas de se perdre !!!

De suite après cette main courante, on attaque la première remontée de 12m. Il y a une corde en place et des barreaux en acier inoxydable. Super, c'est tout aménagé. Ça va être simple !!! Mais la joie n'est que de courte durée. L'escalade va se montrer assez technique et pénible : les barreaux sont extrêmement glissants et très espacés (c'est un géant qui a dû équiper !!). En plus, la corde en place est tendue entre les amarrages, ce qui rend l'utilisation du croll plutôt difficile. Ouf, enfin en haut, suivi de Pierre et Laure. Afin d'éviter la galère à tout le groupe, nous décidons d'installer une corde.

Etroiture au sommet de l'escalade

Poursuite de la progression dans des galeries concrétionnées

Equipement de la main courante rappelable permettant de contourner le puits de la tête de mort.

Poursuite de la progression. La galerie est toujours bien concrétionnée.

Après une petite désescalade, nous entrons dans un court boyau qui débouche sur un puits, suivi d'un grand toboggan.
Bon, et bien là si on ne veut pas revenir chercher les cordes, il va falloir équiper en rappel !!! Mais on n'a pas les 2 cordes de 40m Heureusement, qu'on a la corde d'escalade. On peut donc faire les rappels. Ouf !!!


Au pied du toboggan, une petite salle et un siphon. Il est 14H30 et nous avons l'estomac dans les talons !!! Aller, à table...

Juste après le repas, nous entrons dans une salle immense jonchée de blocs de concrétions tombés au sol et sur lesquels de nouvelles stalagmites se forment verticalement.

Au bout de cette grande salle, une nouvelle escalade, toujours équipée par un géant, et en plus c'est en dévers !!! Heureusement, il y a une corde en place que Laure monte aux bloqueurs. Elle nous installe une nouvelle corde et nous faisons tous de même.

Au plafond de cette remontée, une magnifique coupole concrétionnée

Après une petite vire et un passage bas bien concrétionné....

 nous débouchons dans une grande galerie également bien concrétionnée

Le fameux disque qui indique qu'il faut bifurquer à gauche dans un boyau (pour ceux qui auraient raté le disque, il y a aussi une flèche réfléchissante !!)




















Le boyau tant redouté par certains !!! Pas de quoi angoisser, on pourrait passer à 2 !!! On y est ellement bien, que certains en profite même pour faire la sieste !!! En fait nous avons attendu un peu car DD n'était pas sûr qu'on soit dans la bonne galerie. En effet, depuis le début, la cavité est bien brochée, et là, pour les 2 ressauts, de vieux morceaux de ferraille tout rouillés en guise d'amarrage !!! Effectivement, on peut douter !!


Ce petit puits est bien équipé avec des broches pour le rappel de corde, mais l'anneau se trouve à un endroit presque innaccessible (en haut à gauche de la photo). DD fait plusieurs tentavives, mais impossible d'atteindre le dernier amarrage (petite margelle pour les pieds et rien pour les mains). Tant pis, on équipe sauvagement et ça frotte sur une arrête vive !!!

Nouvelle main courante rappelable pour contourner un entonoir

Equipement sans frottement !!!


Nous voici arrivé à la dernière escalade, juste avant le lac. Pas évidente non plus, ça glisse énormément. Dur dur pour les bras !!!

Sur un palier intermédaire, une petite plate-forme où on a juste la place de gonffler le bateau.

Descente vers le lac


Joli salto arrière de DD lors de l'embarquement. Il devait avoir envi de prendre un bain !!!

DD, je persiste et signe : vraiment dommage que je n'étais pas en position pour faire une photo !!!

La ficelle utilisée pour rappeler le bateau était trop fine et après le 1er alller-retour, on s'est retrouvé avec une joli pelote !!! Du coup, DD et Cyril se sont relayés pour faire les aller et retour pour transférer tout le monde !!!

Le débarquement est assez chaud aussi, mais personne n'est passé à l'eau.

Après avoir bifurqué à gauche dans une étroiture, on se retrouve dans la dernière salle. Nous replions le bâteau pour le ranger dans le kit.

De nombreux appareils de mesure sont installés pour des étude hydro-géologiques

Etrange !!! Un mur en béon percé d'une porte et de nombreux tuyaux métalliques.

Sortie du porche de la grotte des Fées et remontée à Tharaux par un petit sentier surplombant la Cèze.

Il est 20H. La motivation pour aller déséquiper n'est plus vraiment là !!! Mais la moitié de l'équipe a laissé ses affaires à l'entrée de l'aven Grégoire. Du coup, Hervé, Pierre et Cyril remontent les chercher !!!






















Soirée au camping. Le Mistral faisait parti du menu !!!



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Dimanche

La météo ayant été au bout fixe toute la semaine, nous pouvons enfin pénétrer dans les entrailles de Peyrejal (l'explo a été annulée de nombreuses fois depuis 2 ans !!). En effet, cette cavité se met rapidement en charge dès qu'il pleut. Il n'y a cas regarder les photos qui suivent pour comprendre ...



Hervé, Pierre et Cyril partent vers 9H30 pour déséquiper l'aven Grégoire.

Pendant ce temps, le reste du groupe fini de ranger le camp, puis direction le hammeau de Chadouillet.

Laure, Chantal et DD quittent les premiers le parking pour équiper. Lorsque nous arrivons (JC, Patricia, Didier et Christiane), la 1ère équipe est à peine rentrée. Pas d'attente, timing parfait !!


Sous le couvercle, un petit puits de 3m, suivi d'un boyau court et confortable. Ensuite, descente oblique dans une diaclase très étroite. On débouche sur un plan incliné très glissant menant au sommet d'un petit puits, puis de nouveau un plan incliné glissant et un autre petit puits. Encore quelques mètres au fond de la diaclase et enfin le ressaut final.

Nous voici dans la galerie principale à 30 ou 40m du siphon aval.
Impressionnante galerie.

Le siphon aval. De l'autre coté, l'entrée naturelle.

Admirez le travail de l'eau ...


Toujours utile pour ne pas se perdre dans ce labyrinthe de galeries





















Nous poursuivons notre progression dans la célèbre conduite forcée de Peyrejal : la branche de Sauvans.

La forme de cette galerie laisse imaginer ce qu'il se passe quand il pleut !!! Cela doit être démentiel !!!

Bien qu'il fasse très beau et donc qu'on ne risque rien, ces galeries laissent une pesante impression d'insécurité !!!!

Malgré l'immensité des lieux, il y a du CO2. Le mal de tête se fait vite sentir. Nous devons progresser lentement afin de ne pas trop nous essouffler.

Que dire d'autre : Grandiose et Splendide !!!

Croisement des équipes 2 & 3. Vraiment une synchronisation parfaite.













Quand il s'agit de faire des blagues, DD répond toujours présent. Il tente de faire croire à Didier qu'il fait nuit !!!!
























Ça y est, la boite de conserve est ouverte. Didier peut enfin sortir.


TPST : 2H30

Impressionnante explo avec, en prime, un bon mal de crane !!!


Nous retournons au parking où nous prenons un repas bien mérité, puis retour sur Toulon vers 17H.


DIAPORAMA

PHOTOS





Encore un super week-end avec le club de Toulon

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 23:36

Marcel et moi-même avions envie de découvrir de nouveaux massifs karstiques et notre choix s’est arrêté sur l’Albanie. Cette destination était une part de rêve à tous les deux. Dans un premier temps, nous furetons sur Google Earth à la recherche de plateaux calcaires prometteurs et nous nous enquérons sur l’historique des explorations de ce pays auprès de Marc Faverjon, correspondant pour cette partie du globe, à la Commission des Relations et des Expéditions Internationales (CREI) de la Fédération Française de Spéléologie. Nos investigations sur Internet aboutissent sur les régions montagneuses du Nord de l’Albanie, dans la région de Theth. En parallèle, Marc nous fournit les coordonnées de la fédération spéléologique d’Albanie. Les contacts pris par le réseau d’adresses e.mail nous baladent de France en Albanie et d’Albanie en Bulgarie. Grâce à l’excellent anglais que pratique Marcel, nous sommes invités à rejoindre l’équipe de spéléologues de l’expédition nationale bulgare dirigée par Alexander Yanev. Depuis six ans, il explore avec ses congénères la région du Nord de l’Albanie et leurs efforts semblent se canaliser depuis deux ans sur la grotte de Maja Arapit Cave dans la vallée de Thethi. Un réseau remontant sur plus de 200m est déjà topographié, avec un potentiel de +800m. Le rendez-vous est pris pour le lundi 03 août. Nous sommes ravis d’avoir un contact sur place, pour notre première visite dans ce pays à la réputation d’être peu ouvert au tourisme. Cela nous évite une bonne part de stress et d’imprévus et nous donne le temps de nous apprivoiser aux alpages Albanais.

Le kangoo chargé à ras les sièges de matériels spéléologique et canyon, nous partons en binôme le vendredi pour 4 semaines d’aventures qui se dérouleront en plusieurs étapes. Le temps du trajet (2015 km) : 3 jours sont nécessaires pour atteindre la vallée de Théthi où se situe le campement de nos 12 spéléologues et du professeur albanais, Ahmed Ofja. Le camp est perché à 1600m d’altitude, prisonnier entre deux couloirs d’avalanche de blocs, dans un îlot de forêt à 50m de l’entrée de la cavité Maja Arapit.

C’est un véritable palace et le bar est bien approvisionné en alcool : raki, ouzo, brandy. Ils ne leur manquaient que le pastis que nous offrons. Nous ne faisons pas franchement de la première lors de nos explorations dans cette grotte atypique et ne participons pas aux 1313m rajoutés à la topographie. Notre contribution sera d’aller chercher deux kits et de gratter un passage étroit pour découvrir 5m de boyau. Après notre départ, une deuxième équipe bulgare portera le point le plus haut à + 279m, le point le plus bas restant à – 26m. (Le compte rendu des deux expéditions est accessible sur leur blog
http://alexey.blog.bg/hobi/2009/07/07/international-caving-expedition-quot-maja-arapit-2009-quot-a.360248. Je lui avais pourtant conseillé, à Alex, de mettre de l’eau dans son pastis ! Mais notre ami le bulgare semble avoir quelques problèmes pour les sons « ka » et « ti ». Je confirme, c’est bien Katy Caullier qui est allée avec son compagnon et partenaire de PACS, Marsel Paul en Albanie, Gzoual !hic !).

 


 

Nous ne restons pas avec la deuxième équipe de Sofia et préférons tenter l’aventure en duo, sur le massif du Mt Arapit et du Mt Shtegut. Aventure qui nous réserve de longues heures de marches et de prospections, sur de magnifiques plateaux karstiques. Mais c’est un calcaire jeune, très pentu et fracturé. La glace et les éboulis issus de la gelifraction ont tendance à tout boucher. Nous topographions une poignée d’avens, certains d’une quinzaine de mètres. Malgré les infos du « papi raki » rencontré à Ducaj, le puits de 300m n’est pas trouvé, nous n’avons pas choisi la bonne vallée.


A mi-temps de nos vacances, fatigués de ces deux semaines d’activité intense en pleine nature, nous profitons des quelques jours de tourisme dans ce beau pays pour nous reposer avant de retourner en France. Comme dirait Marcel, « Bérat, Appolina, Tirana, bon ! Ça, c’est fait !» nous pouvons regagner la route pour l’Europe. Le voyage sera entrecoupé d’escales, en commençant par le Monténégro près du canyon de Nozica que nous ne descendrons pas. Force est de constater que la navette est trop longue et le dénivelé trop important. A cela, il faut rajouter la marche retour dans la rivière de Brskut sans oublier le débit de la rivière. En résumé, une journée d’enfer… que nous ne sommes pas prêts à affronter.

Notre halte de deux jours en Slovénie, pays du « Kras » qui a donné son nom à ce phénomène naturel dans  le monde entier. nous donne l’occasion de visiter deux splendides grottes aménagées. La première, Postojna jame, où nous nous laissons véhiculer en petit train pour parcourir cinq kilomètres des 32 de ce dédale souterrain. La seconde, Skocjanske jame, site classé par l’UNESCO, donne tout son sens au mot karstique par ses belles dolines et son superbe système hydrologique. Si nous avions eu plus de temps, nous aurions pu emprunter un parcours plus inusité dans ces belles rivières souterraines en prenant contact avec un guide à l’accueil. Pour une prochaine année… Enfin, quelques images sur leurs sites pour ne pas oublier… http://www.slovenia.info/ et http://www.park-skocjanske-jame.si/fra/grottes.shtml. Néanmoins, je suis quand même déçue car je n’ai pas vu de protée en milieu naturel.

La dernière étape de notre périple est dans les dolomites en Italie du Nord car nous sommes motivés pour descendre le canyon de Ciolesan pointé dans le tome 2 du «Tour de l’Europe en Canyon… » de Caracal et les Sancho Panza . La topographie peut se télécharger sur leur site Canyon www.caracal.fr, site qui donne des frissons, de froid et d’effroi. J’avoue qu’ils ont fait très forts, car dans les canyons explorés et publiés dans leur blog (rubrique vidéo), non seulement il y a l’eau pour le pastis mais il y a aussi les glaçons dans l’eau du pastis ! Mais nous restons plus modestes avec Marcel, nous évitons même le fameux étroit de Zémola au profit des jolies cascades de Ciolesan. L’eau, d’un vert émeraude, est à température idéale et au débit correct. Elle court dans un méandre de calcaire blanc très esthétique. Nous sommes comme deux enfants dans un aqualand. C’est un canyon Ma, Gni, Fique au dire de Marcel. Pour notre dernier un jour de repos avant le retour sur Toulon, nous repérons les accès à d’autres canyons pour organiser un futur camp dans les dolomites. Déjà le samedi 29 août ! Nous partons pour 900 bornes d’autoroutes. Que de voitures... A Cremona, un nuage de fumée à l’arrière de la voiture nous oblige à stopper. Un stop qui sera définitif car nous sommes rapatriés par l’assistance. Nous arrivons enfin à Toulon le dimanche soir à minuit, après un petit détour sur milan.. « Un kangoo tout neuf ! » gémit Marcel.

 



Alors, cher lecteur, auras-tu le courage de parcourir la suite de ce récit ? Je te propose en avant première du compte rendu, deux journées du journal de bord : la journée de désobstruction dans la grotte MayaMontArapit et la journée « tentative de suicide » à la cascade Grurasi (Ujvara).


Jeudi 06/08/2009              Spéléologie désobstruction grotte MayaMontArapit.

 

Il y a eu un orage cette nuit et la pluie matutinale nous permet une grasse matinée au lit. Il est midi quand nous nous levons avec le soleil. Nous sommes devant l’entrée de la cavité à 15h00 en compagnie de Tanyo et d’Ogy. Même itinéraire qu’hier sauf que nous bifurquons rapidement sur la droite, peu après le point d’eau, à hauteur de la marque V9 sur le gros bloc point topo qui mène au siphon 1 à 70m de l’orifice de la grotte. La galerie est une belle conduite phréatique qui remonte. Nous nous orientons toujours sur la droite ce qui nous évite d’aller au siphon 2. Au terminus de ce corridor, nous débouchons dans une petite salle au quart comblée par du remplissage. Le départ du petit boyau se trouve en bas, à gauche du monticule. Pelle, marteau et seau sont nécessaires pour vider le sable qui devient rapidement boue à cause d’un petit filet d’eau. Et creusent, et creusent... A tour de rôle, Tonyo, Ogy, Marcel et moi-même creusons. Rappelez-moi le nom du groupe qui chante « Ohlalalala La spéléo c’est du boulot ! »… Et creusent, et creusent… aujourd’hui, nous chantonnons allégrement « Oh la gadoue, la gadoue, la gadoue… »…Et creusent, et creusent… Faire 2015 km pour se mettre minable dans de la boue, ramper dans un boyau infâme, pelleter sans relâche, humer la bonne odeur du tabac froid dans l’humidité… Que du bonheur ! Et creusent, et creusent… Pour plaisanter, Marcel et moi nous nous remémorons cette phrase hautement philosophique qu’il nous plaisait de psalmodier aux Philippines «The river is long but the mountain is high ». Et creusent et creusent... J’ai l’occasion d’apprécier la galanterie bulgare. Ogy a terminé de désobstruer un gros paquet de graviers et semble apercevoir une galerie transversale. Il me propose de passer en premier. Je suis sensible à cette courtoisie (ce qui montre que je ne suis pas toujours invisible), m’infiltre dans cet intestin sablonneux et confirme la présence d’une galerie que 5m de long. Seulement l’accès n’est pas encore possible et par bienséance j’entreprends d’agrandir le passage au gabarit de Tonyo. Une fois fini ce travail, je propose à Tonyo de nous informer de la suite. Ravi, il rampe difficilement dans le boyau pour réclamer au final la pelle et le seau… De grands enfants ces spéléos !! 1m90 et sûrement 95kg… Et creusent, et creusent… C’est à tour de rôle que nous dodinons dans les 5 mètres de première de la galerie en constatant qu’il faudrait encore une bonne journée de travail pour franchir l’étroiture qui nous permettrait de continuer la galerie. Mais les trois heures de travaux forcés nous démotivent et ne faut-il pas en garder pour la prochaine équipe du deuxième camp bulgare ? Et nous ressortons contents comme des sangliers qui se sont roulés dans leur bauge. La boue colle par paquets et forme des écailles sur nos combinaisons. Nous remontons avec des bidons d’eau pour le bivouac. Notre état ne nous autorise pas à échapper au brin de toilette. L’équipe de ce matin n’est pas encore revenue et c’est sans eux que nous dînons. De même que deux petits rongeurs attendent l’heure du digestif pour faire un saut dans le garde manger. Et nos spéléos bulgares arrivent à l’heure du raki. Ils ont fait une quarantaine de dénivelé sur cordes avant de rejoindre le méandre déjà topographié. Les explorations pour le premier camp bulgare de cette année se terminent là. Mais leurs compatriotes n’ont pas dit leur dernier mot car une autre équipe arrive la semaine prochaine. Agréable soirée au clair de lune… Que croyiez-vous que fasse un spéléo quand il rencontre un autre spéléo ? Ils se racontent des histoires de spéléo mais comme nous sommes dans les temps modernes, nous avons remplacé le feu par un ordinateur, et nous sommes tous là, au fin fond de la vallée de Théthi, à regarder et à rêver sur des images de spéléologie, d’exploration dans une cavité des montagnes d'Abkhazie où notre ami Théodore Kisimov y a séjourné 24 jours. Bel exploit et belle aventure souterraine. Quand je pense que les quelques marches pour atteindre la tente me fatigue, je n’ose imaginé 24 jours de bivouac souterrain, en période hivernale, à 2400m d’altitude et 1500 m de nivelé et 99 kits à remonter… sauf en fantasme, confortablement enfouie dans mon duvet.

 


Jeudi 13/08/2009              Journée ‘tentative de suicide’ à la cascade Grurasi (Ujvara)

 

Après le rituel du petit déjeuner, la matinée se déroule paisible, occupés par la préparation du matos canyon car aujourd’hui, nous avons l’intention de descendre la cascade (à trois kilomètres en dessous du village) où nous avions pris la douche au retour du camp-1 avec nos amis spéléos Bulgares. Nous avons de quoi équiper le canyon : une corde de 50 m, une corde de 25 m, plus des amarrages et deux pochettes à spits… Que du lourd. Nous partons à pieds de Théthi et nous cheminons le long du tracé rouge qui contourne la tour. Environ 1h15 de marche pour arriver au seuil de la cascade. Nous nous orientons sur la gauche. Sur le premier décroché, nous tentons d’atteindre le sommet de la chute par une fracture que nous n’arrivons pas à franchir, même par l’escalade sur la droite. Il y a un pas technique et nous ne sommes pas prêts à accepter la chute… C’est haut, les blocs restent dans la main, le point est à hauteur des pieds, la falaise est à 2000km du Revest, bref,…  Désappointés, nous reprenons nos affaires et nous remontons dans le haut du vallon pour trouver un accès moins engagé. L’endroit est très joli mais toujours pas de trouée. Comme Marcel semble très en colère de son refus de l’obstacle (les yeux sombres, silencieux, torturé par l’échec), je lui soumets l’option d’une deuxième tentative du pas d’escalade. « Il doit passer… Il va passer… Ce sera bon pour son moral. Et puis, nous n’avons que cela à faire » me dis-je. Nous sommes en bas de l’escalade, nous nous équipons, nous sommes prêts et le moral de Marcel semble au beau fixe, il est dans l’action. Passera ? Passera-pas ? Marcel part… Arrivé devant l’obstacle… Il réfléchit, observe, bidouille un coinceur en dynema, l’enfile dans une fissure, le point est au-dessus de son nez, il s’engage… Ouf ! Il est passé, il franchit l’obstacle, confie sa vie à un petit « bananier » et dans son élan, il monte, se hisse même à l’aide de racines, plutôt gentilles mais chétives. Au palier, Marcel se rend compte qu’il ne peut continuer : la roche est vraiment en équilibre précaire, friable et c’est toujours en dévers. Il décide de redescendre… Mais comment ? « Je vais mourir !!!... Comment je fais pour redescendre ?» Ironise-t-il d’une voix inquiète. « Reste zen, tout va bien se passer, tu redescends comme tu es monté » lui répond-je d’une voix sereine. Il rumine, la voix toujours inquiète avec un soupçon de colère et je sens bien que dans son fort intérieur, il peste contre moi… Ce n’est pas facile d’être un héros !… Finalement, petit à petit, il désescalade et toujours en confiance sur son bananier, il glisse en rappel jusqu’à moi. « Que ne ferait-il pas pour séduire « sa blonde » » dit-il avec un accent canadien. Ses yeux brillent, son regard a changé, il est heureux. « Mon héros du jour ! » je lui souris malicieusement... Mais la cascade ne se fera pas aujourd’hui. Nous prendrons juste un bain de pieds dans la vasque, l’eau est gelée. Nous retournons au camp heureux d’être indemnes. Soirée tranquille devant une bière bien fraiche… Elle n’est pas belle la vie !

 


……

Chaque aventure commence par un rêve…. Pour nous, c’était l’Albanie. Nous avions placé la barre assez haut pour la petite équipe que nous étions. Nous briguions les 300m de profondeurs, des avens à ne plus compter, des descentes de cascades à n’en plus finir… Bref, nous sommes partis pleins d’espoir et de rêves, le kangoo à ras les sièges… Et nous sommes revenus plein de rêves (le -300m existerait – j’aime bien le conditionnel)….et sans le Kangoo. Avec une part d’inconnu de nous-mêmes en moins, de belles images de montagnes calcaires, le souvenir de jolis sourires et une porte ouverte pour de nouvelles aventures…

 

Bravo Cher lecteur! Tu as réussi à lire ma bafouille sans te contenter de regarder les photos ! « Bel effort » comme dirait Lolo. Et toi ! C’est quoi ton rêve ? En attendant de le lire, je lève un verre de raki à ta santé. Gzoual !


K@tee & M@rcel

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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 00:18

LA LEBRE

7 octobre 2009

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Participants :
 Jean-Claude, Olivier, Jérome, Jean-Pierre
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Suite à la première séance de désobstruction en septembre, nous retournons à la Lèbre avec 3 objectifs :

* Poursuivre la progression après la zone désobstruée
* Désobstruer un autre passage au niveau de la salle de jonction
* Réaliser la topographie

Cette cavité étant inondable, il faut s'activer avant la saison des pluies.

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11H, nous somme prêt à entrer.

Pendant que Jean-Pierre réalise la topo, nous avançons rapidement jusqu'à la salle où jonctionnent 5 réseaux :

1 - La galerie en provenance de l'entrée
2 - La galerie vers le siphon
3 - La galerie ayant fait l'objet de la désob la dernière fois (shunt siphon + arrêt sur rien)
4 - Un boyau non exploré (à agrandir)
5 - Un réseau non exploré


Nous choisissons de nous lancer dans l'exploration du 5ème réseau.



Voici une visite pas à pas de ce réseau :

Départ du réseau. Ça commence fort.

Ensuite, la progression continue à 4 pattes, avec plusieurs baïonnettes et angles droits.






















Le réseau des "godemichets" !!! Chaque départ de boyau est protégé par des petites stalagmites. Le sol n'est pas vraiment boueux.














Une ouverture dans le sol de la galerie laisse apparaître une jolie petite galerie inférieure. Le sol est constitué de boue.




Nouveau départ de boyau protégé par des concrétions

La galerie est truffée d'affleurement de calcites extrêmement tranchants.

Sympathiques concrétions


Nouvelle ouverture dans le sol. Le sol est également constitué de boue. En fait, l'eau doit couler dans ce niveau inférieur. Du coup, la galerie dans laquelle nous progressons est assez propre.


Nous buttons sur un passage bas rempli de boue. Après une vingtaine de minutes de travail avec une pelle, le passage est dégagé. Aller, à plat ventre dans la boue !!!! Dommage, on était presque propre !!!

Nous débouchons dans une petite salle (env. 2m carré) où l'on tient debout (enfin debout !!!)


Cette salle constitue un carrefour de plusieurs réseaux :

Sur la droite, c'est de suite impénétrable.

Sur la gauche, après une escalade de 2m, un départ de galerie avec de nombreuses concrétions déjà cassées !!!
(Désolé pour le brouillard, mais quelqu'un a eu la bonne idée de fumer avant de faire les photos !!!)
Si on escalade 1m de plus, on trouve une autre galerie, mais celle-ci est entièrement obstruée par de magnifiques concrétions. Pas question d'y aller.

En face, une galerie qui semble sympatique et dans laquelle je me suis engagée. Du coup Olivier et Jérome me suivent.

Mais 3m plus loin, je suis déjà à plat ventre et je suis obligé de forcer pour progresser. En entendant mes jémissements, Jérome décide de faire demi-tour. Seul Olivier me suit.


Olivier est repassé devant moi. C'est de plus en plus étroit. Olivier n'arrive plus à avancer. Ca frotte partout et il n'y a pas de prises pour prendre appuie. Du coup, je lui bloque ses pieds avec mes mains.
Après quelques minutes d'effort, il passe puis se retourne pour me tendre la main afin que je puisse passer.

Pendant que Olivier continue, je me retourne et fait sauter un bloc au plafond puis enlève quelques pelletées de boue. Comme ça, ça devrait mieux passer au retour... (mais ça n'a pas été le cas. Au retour je passe avec le casque et reste coincé !!! Olivier a dû revenir en arrière pour me dégrapher le casque !!!)

La progression continue toujours dans un joli méandre de boue (On se croirait en Slovénie, sauf que là bas les montagnes de boue faisaient 3m de haut !!!)




















Ca devient moins étroit, puis après un dernier angle droit, la boue disparait totalement. Super. On commence à espérer trouver plus grand...

Mais nos espoirs s'effondre très vite. Olivier est devant un passage impénétrable, dans le prolongement de la galerie.

On éclaire à la frontale. Ca semble aller loin, mais il faut une taille de "Gari" pour passer là !!!!

Sur la gauche, nous apercevons un gros trou rempli de boue. En face, sous le bloc, il semble y avoir une fissure. Olivier s'allonge dans la boue.
Effectivement, il y a un magnifique laminoir colmaté par la boue. Ca a l'air de continuer assez loin et ça résonne bien !!!!
Mais nous n'avons pas emporté la pelle et nous commençons à avoir faim !!! En plus, Jérome nous attend. Donc demi-tour pour aujourd'hui.

Depuis que nous avons quitté Jérome, nous avons trouvé de nombreux moustiques morts collés sur la boue. Et là, je vois, me semble-t-il un vers de terre mort, enroulé en spirale. Mais que n'est ni, lorsqu'on a touché, c'est très dur. En fait, il s'agit d'un fossile, totalement extérieur au bloc de calcaire. Il ne tient plus que par un petit point. Il y en a plusieurs dans la zone.



















Pas de doute, on est bien dans le Var !!!




14H30, nous voici de retour à la salle de départ. Nous entendons un peu de bruit. Pierrot n'est pas loin. Il fini la topo vers le siphon.

Par la même occasion, nous retrouvons notre kit bouffe. Enfin, on va pouvoir manger.



Nous sommes fourbus et couvert de boue. Finalement, nous décidons de ressortir.

Ce qu'il y a de bien dans cette cavité, c'est qu'on ressoirt tout propre et qu'il n'y a pas de matériel à nettoyer !!!!


TPST : 5H30


Conclusion :

106m de galeries topographiées jusqu'au siphon.

Pour notre part, nous pensons avoir encore progressé de 80 à 100m.
Mais là, Pierrot va s'amuser pour topographier cette galerie !!!  Bon courage ...

Il reste également à topographier le shunt du siphon et à essayer de se faufiler dans les étroitures pour progresser encore ....

Il y a aussi le départ d'un autre boyau à désobstruer pour voir ce qu'il y a derrière ....


Enfin, encore beaucoup de travail en perspective..........



 

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 00:16

JNSC 2009
Ragaïe de Néoules

4 octobre2009

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Participants
40 personnes
Encadrement: Denis, Jean-Claude, Patricia, Sandra, Jérome, Mélanie, Herrick, René, Zette, Sophie
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Rude journée en perspective : 41 personnes se sont inscrites pour découvrir la spéléo.


4 groupes ont été constitués : 2 le matin à 9H et 2 l'après-midi à 13h30



Tous le monde est à l'heure, mais nous perdons un peu de temps pour installer la petite caméra de Denis sur mon casque.

9H30, départ en voiture du 1er groupe, direction le parking réservé aux groupes.

Distribution du matoset c'est parti pour la marche d'approche. Mais dans le groupe, personne n'a jamais emprunté cet itinéraire. Du coup, on a fait quelques aller et retour pour rien !!! Enfin, on y est quand même arrivé.


Photo de groupe avant le départ


Système "D". Quand on n'a pas de gants pour ramper, il y a les manches du pull !!!


Afin de ne pas perdre de temps, nous n'avons pas essayé de contourner les lacs. Immersion directe pour tout le monde !!!

Qui a dit que l'eau est froide ?  Ils sont enchantés !!!


Chaotique comme décors


Magnifique passage..
mais il ne faut pas se rater, sinon c'est le bain intégral !!!


Arrivé à la salle du sable, direction la petite salle intime au sommet. Puis la traditionnelle minute de silence dans le noir complet.

Et pour corser un peu le parcours, sortie par la chatierre.

Denis qui nous avait quitté pour équiper l'accès à la salle des carottes, nous a rejoint. Direction la voûte mouillante, point ultime de notre progression.

Au retour dans la salle du sable, nous rencontrons le 2ème groupe. Un père ingénieux a tenté "d'étanchéifier" son fils en entourant la jambe de scotch entre les bottes et le jean. Domage, mais le jean c'est pas du GoreTex et les bottes se sont quand même remplies d'eau. C'était bien essayé !!


Maginifiques concrétions dans la salle des carottes

Groupe 1 dans la salle des carottes

Désescalade en oppo au retour de la salle des carottes

Pour changer un peu de parcours, j'enmène les plus motivés sous les gros blocs pour un petit bain supléméntaire


A 30m de la sortie, nous croisons un groupe d'une douzaine de marseillais.
Et bien, cet après-midi, ça va être dur de repirer !!!

13H, retour du groupe 1 au parking pour un pique nique bien mérité. Le 2ème groupe nous rejoint 1/2H plus tard.

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13H30, le groupe 4 est parfaitement à l'heure. Le groupe 3 s'est un peu perdu. En fait, ils sont arrivés avant 13H et ont donc trouvé personne. Du coup, ils ont un peu tourné en rond et n'ont donc pas mangé avec nous comme prévu.


14H30, préparatifs du groupe 3.
Cette fois, on connait bien le chemin, pas de pb !!!

Derniers préparatifs avant la grande aventure

Et au même endroit que ce matin, nous croisons de nouveau le groupe de marseillais. Top synchro !!

Comme pour les autres groupes, passage direct dans le lac. Léa se fait porter, mais ça ne fait que retarder le bain !!

Sortie du lac

Séance d'escalade












Certe, on avait dit "Vêtements et chaussures usagés". Mais quand même, il ne faut pas pousser !!! Heureusement, maître Denis est là pour une réparation de fortune. Espérons que ça tienne jusqu'à la sorite !!!

Groupe 3 dans la salle des carottes

Comme pour le 1er groupe, j'enmène une patie du groupe sous les blocs pour un bain suplémentaire.
Myriam a même eu le droit a une séance de maquillage












Transport en commun...


19H30, tout le monde est sorti. C'est l'heure du traditionnel apéro


La journée a été très chargée, mais très agréable quand même. Et malgré les 70 personnes qui ont parcouru cette cavité, le manque d'oxygène n'a pas été un trop ressenti.

Ces sorties découvertes ont été fort appréciées et certains semblent même intéressés pour s'inscrire dans un club.


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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 00:06

EXERCICE SECOURS
LA SOLITUDE

26-27 septembre 2009

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Participants :
38 personnes, dont 8 pompiers du GRIMP
ACV: Alain, Marie, Denis, Jean-Claude, Patricia, Marcel (Zé), Angélique, Adrien, Bertrand, Jérome, Mélanie, Cyril
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Arrivée de la première vague, vendredi vers 19H.

Installation du camp et la soirée peut commencer avec déjà bon nombre de participants.


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Samedi


Vers 9H, nous commençons à préparer le reste du matériel en attendant l'arrivée des autres participants


Inscription des participants


11H, la 1ère équipe prépare les kits pour équiper la cavité


Debriefing avec le chef d'équipe avant de partir

11H30, c'est parti pour l'équipement de la cavité et la pose du Nicolas

Les secrétaires à pied d'oeuvre. Il va falloir tenir jusque tard dans la nuit.
En plus, l'ordinateur n'a pas voulu démarrer. C'est donc "à l'ancienne" que nos secrétaires ont dû travailler : avec du papier et des crayons de couleur.

Pendant que l'équipe n°1 équipe la cavité, les autres se restaurent



Installation des antenne du système de transmission par le sol
(Le NICOLAS)











Ca devient très technique la spéléo !!!
Joan souhaite ajouter un système de transmission numérique au Nicolas en lui connectant un netbook.


L'équipe "Evac 1" en plein effort ....

En milieu d'après-midi, Hervé et Mélanie partent installer le téléphone.

Nous avons également une équipe de cinéaste : Honoré, Laurent, Denis et Laure. Bientôt le film sur Daylimotion....


Départ de l'équipe "Evac 1" à 18H. Les 3 autres équipes d'évacution suivent avec 1H30 d'intervalle.

3 spéléos jouent le role de la victime : Didier, Marie-Louise et Zette.

La civière sort vers 3H15 et Sébastien sort le dernier à 4H du matin !!!

Rien de telle qu'une bonne pièce de boeuf braisée arrosée de bonne humeur pour requinquer des spéléos fourbus !!!

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Dimanche

La nuit a été courte pour certains. Pour d'autre, c'est grace matinée.

Vers 11H, une équipe de 2 pompiers et 2 spéléos part déséquiper la cavité.

Pour les autres, c'est rangement du matériel.

En attendant l'équipe qui est sous terre, nous prenons un apéro.

15H, ça commence à être long. Un petit groupe se dirige vers l'entrée de la cavité. Tiens, les cordes frétillent. On signale notre présence pour donner un coup de main pour sortir les kits. En fait, c'est d'une toute autre aide dont ils ont besoin. Un équipier a fait un malaise au pied du 2 ème puits. Nous retournons de suite informer les autres.


4 pompiers et 2 spéléos s'équipent immédiatement et prennent le matériel nécessaire pour réaliser un balancier et pour porter les premiers soins.

Le diagnostique arrive rapidement : épuisement et hyperthermie. La combinaison en PVC semble y être pour beaucoup !!!

L'atelier de "balancier" est prêt avec le contre-poids et le régulateur


L'atelier de "reprise de charge" est prêt


En moins de 30 min, le malheureux arrive à la surface


Aller, un dernier effort


Et voilà, c'est terminé.
A la poubelle cette combi !!!


Nous pouvons enfin prendre notre repas tous ensemble.


17H30, levée du camp.


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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 22:28

SORTIE DECOUVERTE
LA RIPELLE

Dimanche 20 septembre

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Participants :
Denis, Jean-Claude, Jérome, Flower, Catherine, Zette
Estelle, Stéphanie, Delphine, Philippe, Frédéric, Eric, Fabien
Marie-Pierre
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Depuis le début de l'année Jérome souhaitait organiser une sortie découverte pour ses collègues de travail. Mais le planning de la 1ère partie de saison était très chargé.
Finalement, en juin, je lui ai proposé d'organiser cette sortie en septembre, juste avant l'exercice secours. Et pour cette sortie, Jérome a choisi l'aven de la Ripelle, mais uniquement par le puits des loirs pour ne pas traumatisée ses collègues par les étroitures de l'autre entrée. Dommage, car effectuer une traversée est toujours très intéressante, mais au moins, on n'a pas eu d'abandon.

Rendez-vous à 9H sur le parking du supermarché Casino et après une regroupement dans les véhicules, direction Tourris.
Après la forte pluviométrie de la semaine et même du samedi, ce soleil est vraiment inespéré.

Distribution du matériel, préparation des dudules et mise en kit, puis départ pour 20min de marche d'approche.

Ouf, nous voilà arrivé devant le porche de l'entrée naturelle.

On s'équipe, puis arrivent les consignes de sécurité et les démonstrations. 


11H30, Denis se lance dans l'équipement du 1er puits

Delphine à l'entrée de la cavité


La 1ère descente est un peu hésitante, c'est normale !!!!


Le palierau sommet du P30. Denis fini d'installer la 3ème corde. Ça va dépoté à la montée !!!!  Zette est déjà en bas, prête à assurer la sécurité lors des descentes. Jérôme assure la sécurité au niveau du palier.

Pour ma part, descend après Delphine pour équiper les 2 ressauts et faire avancer le groupe.

















 



Eric au passage de fractio entre les 2 ressauts, et Philippe descendant le 2ème ressaut.












Marie-Pierre et Delphine au passage de l'oeil de boeuf.

Photo de groupe incomplète !!!

La progression continue en direction de la salle du lac.

Ravitaillement en eau pour les dudules dans la salle du lac.
Malgré les fortes précipitations des jours derniers, la salle est relativement sèche.













13H30, enfin la pause casse-croûte arrosée de bonne humeur (et d'autre chose aussi !!). Comme d'habitude, on ne se laisse pas abattre !!!


Escalade de la cascade pétrifiée. Pas toujours évident avec des semelles lisses !!!

Dernier ressaut pour accéder à la salle concrétionnée














Le fameux disque, une concrétion plutôt rare. A l'origine, elle était parfaitement blanche !!!!

Ensuite, nous avons tenté la célèbre minute de silence dans le noir absolu.  Normalement, sans enfant on y arrive, mais là, avec Stéphanie ça a été dur !!!! Enfin, faute de silence, on a bien rigolé !!!! 

 



Descente de la cascade pétrifiée


















Philippe, Delphine et Stéphanie au passage de l'oeil de boeuf.
A chacun sa méthode...
































Le plat de résistance. La remontée sur corde du puits de 30m.
Finalement, avec le bloqueur de pied, tout le monde a passé cette difficulté sans aucun problème.
On a même été obligé de faire des poses, car il y avait embouteillage au palier !! Finalement, c'est le plan incliné de sortie qui a posé le plus de pb !!!



Pendant que je faisais la queue au palier, Delphine arrive sur la 3ème corde. C'est la plus éloignée du palier et donc la plus délicate pour sortir. Après s'être longée, je lui indique d'enlever son croll. Pas de pb, mais sa jambe droite était bien fléchie et lorsqu'elle se laisse redescendre pour se pendre sur sa longe, sa jambe se retrouve au niveau de son visage. Situation peu confortable surtout avec 30m de vide !!! Après plusieurs tentatives, impossible d'enlever la corde du pantin. Le stress commence à monter. Je me longe sur l'amarrage et lui "grimpe" dessus. Effectivement, impossible d'enlever le pantin. Seule solution, défaire la sangle pour le retirer du pied. Ouf, c'est fait.



















18H, enfin la sortie sous un soleil toujours aussi radieux.

Tout le monde est enchanté, même si certains ont un peu souffert.








La 3ème mi-temps. Elle fasait parti du programme (c'était écrit dans le mail). J'en ai même parlé avec Delphine le vendredi midi à la cantine. Mais visiblement, elle a cru que c'était une blague car elle a laissé les bouteilles à la maison.  (carton rouge !!!)
"Maintenant, je sais ce que ça veut dire apéro après la sortie. La prochaine fois, j'emmène les bouteilles" nous a-t-elle dit !!!!



Chips, saucisson, paté en croute, pizza, fougasse et une tarte préparée par Denis. Zette avait même prévue les merguez, mais au bord de la route, ça craint un peu !!!

Enfin, un vrai moment de convivialité comme après chacune de nos sorties.


20H30, il est temps de se quitter.
J'espère que les conjoints n'ont pas trop ralés !!!!


Belle sortie en compagnie d'une sympatique équipe.


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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 22:49

DESOBSTRUCTION
AU LEBRE

Samedi 12 Septembre


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Participants:
Olivier, Jean-Louis, Jean-Claude
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Il y a à peu près 2 ans, Olivier remarque que de l'eau jaillie d'une infractuosité lors de fortes pluies. Il entrepend d'abord de creuser un peu et découvre un passage à taille humaine.

Super, il s'engage et parcoure environ 200m de galerie. Dans une branche, il bute sur un siphon et dans l'autre branche, au bout d'un boyau d'une trentaine un mètres, celui-ci se pince. Seule la tête peu passer. Il aperçoit un vide important et ça résonne énormément. Tiens, ça a l'air intéressant.

A l'époque, il n'était pas encore inscrit dans un club et ne disposait pas du matériel nécessaire pour poursuivre.



L'année dernière, il nous en parle et montre sa découverte à Jean-Louis. Celui-ci revient plein d'espoir. Ca résonne grave au bout !!!

Il s'agit d'une résurgence avec un passage bas qui siphone en cas de forte pluies et malheureusement, l'automne et l'hiver dernier ont été particulièrement pluvieux. Impossible donc d'y retourner.


Après un été très sec, mardi soir au CDS, Olivier essaye de remotiver les troupes. Jean-Louis et moi répondons présent. Ok rendez-vous samedi.

10H, rendez-vous à Belgentier. On se regroupe dans une voiture et on part sur les petites routes derrière Belgentier, jusqu'à un départ de piste. Maintenant, il faut marcher. Bon dieu que c'est lourd le perfo et les batteries !!!

 

Après une vingtaine de minutes de marche, nous voici devant l'entrée. C'est pas immense, mais ça passe sans problème.


Petite salle juste après l'entrée. Et ensuite, de nouveau un passage bas.

Les passage bas s'enchainent.


Enfin une salle où on tient debout, et en plus avec quelques concrétions.

Merci les genouillères !!!

Laminoire

Allez, encore à plat ventre !!!

Banquette de boue avec ondulations formées par l'eau



On descend d'environ 1m. C'est cette zone qui siphone en cas de fortes pluies et qui met du temps à se vider.

Nous voici enfin au départ du boyau. Nous déponsons une partie du matériel.


Aller, une trentaine de mètres à ramper dans la boue, et avec quelques coudes à 90° en prime.

Dernière ligne droite !!!! La zone de travail se trouve 5m devant.

Bien que très dure, la roche se travaille assez bien. Nous avons réussi a dégager quelques gros blocs qu'on a jeter dans le puits. Esponrons qu'ils n'obstrurons pas le passage !!!

Retour aux kits pour une petite pause. C'est pas la grande forme pour moi !!!


Pendant que Jean-Louis retourne au charbon, Olivier m'ammène au siphon. Le niveau d'eau est très bas et l'eau est superbe. Et si le niveau était assez bas pour que ce soit juste une voute mouillante ? Olivier a envie d'aller voir, mais se mouiller maintenant, pas cool. On fait demi tour.

 

Je suis vraiment H.S. Je préfère donc sortir. Je récupère mes affaires avec une batterie déchargée et direction la sortie.

 

Le passage terminal après nos travaux. Encore une petite séance et ça devrait passer.



De nombreux petits os sont présents





Le laminoir près de la sortie


Enfin la lumière du jour. L'entrée est infestée de gros moustiques !!
Lorsque je sorts, le tonerre gronde. Pourvu qu'il ne pleuve pas en attendant les autres !!


16H30
L'inventeur de la cavité très satisfait des travaux réalisés.


Et bien, il va y avoir du néttoyage dimanche !!! Et dire qu'il va falloir y retourner pour découvrir la suite.


Pour la descente, les kits sont encore plus lourd. Et oui, maintenant il faut aussi redescendre la boue !!!

L'entrée se trouvant sur le site "Les Lèbres", Olivier décide de baptiser cette cavité "Le Lèbre". Et une de plus à mettre dan sle fichier du Var. On reviendra avec Pierrot pour la topo.


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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 00:45

SORTIE DECOUVERTE
AU RESEAU SABRE

Vendredi 28 août


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Participants :
Jean-Claude, Sandrine et Cédric
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Sandrine et Cédric, jeune couple d'étudiants alsaciens régulièrement en vacances dans notre région m'ont contacté depuis plusieurs mois pour faire une sortie spéléo. Pas simple au mois d'août : accessibilité reistreinte des massifs et de nombreux membres en congé !! Et en plus, il préféraient faire du vertical.

Après nous être mis d'accord sur une date, il ne restait plus que la cavité à choisir. Le réseau Sabre semble tout indiqué : accès facile et pas de pb pour encadrer seul.



Rendez-vous à 9H30 à Solliès-Toucas, puis direction Mazaugues.

Préparation des dudules en tee-shirt


Ensuite, quelques démonstrations sur l'utilisation du descendeur et la réalisation des clés d'arrêt.

11H, on fini d'enfiler les combis et on rentre vite sous terre.

 

C'est parti et aucune erreur dans l'instalalation du descendeur et la réalisation des clés d'arrêts. A croire qu'ils ont déjà fait de la spéléo !!!


Point final de notre ballade dans le réseau naturel, l'accès à la rivière. Le niveau d'eau est extrêment bas.

Petite escalade pour revenir au pied du P17. Un peu délicat avec des baskets aux semelles lisses


La première remontée sur corde est assez pénible













Passages d'étroitures avec le sourire























Aller, c'est la dernière étroiture




Changement de décors. Accès à la salle de dépilage par les galeries de mine.

Concrétions en dents de requin dans la galerie de mine

L'impressionnante salle de dépilage. Pour le retour, je les laisse passer devant panssant qu'ils allaient se perdre. Raté, ils ont trouvé la sortie sans pb !!

Remontée beaucoup plus facile pour ce dernier puits. La technique commence à venir.

15H - Ça y est, c'est fini. Quelle chaleur dehors !!!




Sandrine et Cédric se sont très bien débrouillés pour une première sortie et sont visiblement enchantés. Ils semblent intéressés par une autre sortie lors de prochaines vacances.

Agréable sortie en compagnie de ce sympatique couple.


TPST : 4H



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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 01:22

CAMP D'ETE DANS LE VERCORS
avec le Spéléo Club de Toulon

 

14-23 août 2009



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Participants :
ACV: Jean-Claude, Patricia, Sandra, Jérome, Mélanie
SCT: Chantal, Alain, Laure, Hervé, Joan, Marie-Louise, Jordi, Sébastien, Thierry

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Chaque jour, les 2 compères Alain et Thierry partent en randonné. Chantal participa à la plus grosse des randonnée : le grand Veymont.


Vendredi 14 :

Les membres de l'ACV arrivent vers 18H au camping au hameau des Tourtres près de St Martin en Vercors. Laure et Hervé sont là depuis le début de la semaine alors que Chantal et alain sont arrivés la veille.

Longue réflexion pour choisir l'emplacement car le soleil tape fort dès 9H le matin parait-il!!! Cependant, les bons emplacements sont déjà pris, les autres places à l'ombre sont en pente ou loin du groupe. Tant pis pour l'ombre, on choisi de rester près du groupe !!

On s'installe rapidement (enfin le plus rapidement possible compte tenu du matos à déballer !!!) pour pouvoir prendre l'apéro avec le groupe. Il fait très chaud, mais dès que le soleil se couche, la température tombe rapidement.


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Samedi 15
: Via ferrata et VTT

Démarrage en douceur. Au programme de ce jour, via ferrata et VTT au col de Rousset pour l'ACV.

Location du matériel et réservation des VTT pour 15H.

Nous attaquons la via ferrata vers midi. Le soleil cogne fort et la paroi est en plein soleil. Dur, dur !!! A la fin du 1er tronçon (D), une partie du groupe prend l'échappatoire. Jérome et moi poursuivons sur le 2ème tronçon (TD). Super, on est à l'ombre, mais tout le parcours est en dévers. Dur pour les bras !!! Nous nous retrouvons au départ du 3ème tronçon (AD), mais seule Sandra poursuit avec nous. Patricia et Malanie font demi-tour.


L'arrivée

14H, nous rendons le matériel au loueur et partons trouver un petit coin à l'ombre pour manger.

14H50, nous sommes de retour chez le loueur.  Mais pas question de partir faire du VTT de descente la fleur au fusil. On nous équipe de la tête au pied telles des tortues ninja !!!





Réglage des suspensions des VTT et recommandations pour le pilotage de ces machines de courses. Attention au freins à disque, ça freine très fort et c'est pas très progressif !!!

Allez, c'est parti, direction le télésiège. Pour la 1ère descente, on nous recommande la piste large qui sert aussi pour la descente en trottine-herbe. Ok. 

Mais Jérome, toujours aussi téméraire, fonce tête baissé, me double et fait un magistral vol plané !!!! Il a le souffle coupé et une forte douleur à l'épaule et à la poitrine. Je lui hôte le casque. Au bout de quelques minutes, il reprend ses esprits et se relève, mais la douleur est persistante. Son épaule n'est pas déboîtée. Il poursuis la descente tranquillement et décide même de refaire une 2ème descente (dur au mal la bête !!!). Finalement, il abandonne et va au poste de secours pour faire quelques soins. Pour la 3ème descente, Sandra et moi choisissons de prendre la 2ème piste plus technique. Certes, elle est étroite et parsemée d'obstacles, mais finalement beaucoup plus à notre goût.

Jérôme et mélanie ayant abandonné, nous décidons de ne pas poursuivre sur la 2ème heure et rendons les VTT.


Laure et Hervé sont allé à la Luire pour donner un coup de main au GSV.

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Dimanche 16 : Ballade

Jérôme a toujours très mal à l'épaule et au niveau des cotes. La semaine spéléo semble bien compromise.

Pour cette journée, nous décidons de faire "light". visite des grands goulets et baignade dans la Vernaisons au niveau de  la cascade de tuf.

Puis direction Pont-en-Royans pour faire faire quelques emplettes à Croque Montagne et baignade dans la Bourne.

Hervé et Laure sont parti explorer le Chassillan. En fait, il ont fait 6H de rando sans pouvoir localiser l'entrée même avec un GPS !!!

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Lundi 17 : La grotte Favot
(Jean-Claude, Patricia, Sandra, Jérome, Mélanie, Laure, Hervé, Chantal)


En attendant le reste des troupes, nous décidons de faire un peu de spéléo et pour se mettre en jambe, on choisi la grotte Favot.

Malgré ses blessures et la douleur, Jérôme décide de nous accompagner, au moins pour la marche d'approche.

Départ tardif vers 14H, direction le pont de Goule Noir dans les gorges de la Bourne. 30min de marche d'approche, mais quelle marche. Le chemin grimpe aux arbres !!! Il faut se tenir sur les racines et les branches pour arriverà gravir cette pente sans glisser ou partir en arrière !!! Un calvair !!!

Le chemin débouche sur ce grand porche, mais ce n'est pas encore le porche de la grotte Favot...


Il y a un peu de ramping avant d'y arriver.


16H
L'entrée de cette grotte se présente sous la forme d'une grande conduite forcée très pentue. La descente est délicate. Ça glisse énormément. Une corde est même nécessaire vers la fin. Jérôme ne résiste pas. Il s'équipe et vient avec nous.
Chantal et Sandra descende le conduit d'entrée et remontent de suite (elles jouent aux cartes en nous attendant)



Conduite vers la salle de l'ours

Désescalade. Malgré la douleur, Jérôme passe tous les obstacles !!!


Magnifiques gours non remplis


Arrivée à la salle de l'ours. Pas très grand !!!

Au retour, le soleil illumine le conduit d'entrée. C'est superbe.

Dur dur la remontée !!!

TPST : 3H

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Mardi 18 : La Luire
(Jean-Claude, Patricia, Mélanie, Laure, Hervé, Joan, Marie-Louise, Jordi, Sébastien)

Toute l'équipe est présente et la météo est au beau fixe. C'est parti pour l'explo de la Luire. Compte tenu de la douleur, Jérome déclare forfait.

Départ à 10H15 avant l'ouverture au public.
Une équipe du GSV (Groupe Spéléo Valentinois) descend également pour travailler sur des pompes. Jordi préfèrent se joindre à eux.

Après une centaine de mètres dans la partie aménagée, nous arrivons devant le grand puits.

On passe par dessus la rambarde et c'est parti pour 200m de descente le long des échelles fixes.
Très pratiques lors de la remontée, ces échelles sont plutôt gênantes lors de la descente. Mettre les pieds sur les barreaux n'est pas du tout la bonne solution pour une descente rapide

Voici une des positions qui permet de descendre rapidement


11H45, tout le groupe est en bas.

Un conduit assez bas permet de rejoindre le collecteur.
 Nous partons dans le réseau aval. Jordi et le GSV sont dans l'amont.

Le parcours dans le collecteur se déroule dans de grands volumes


Quelques zones de moon milch rendent la progression très glissante


Remplissage des dudules

Photos de groupe dans ce beau conduit

Quelques passages aquatiques ponctuent la progression


La progression est assez longue. De plus, Joan semble dire que le siphon de -311 et en fait à -350m. Hors, à mon altimètre on n'est qu'à -250m.

Du coup, Patricia qui commence à penser au retour décide de s'arrêter en haut de cette éboulis. Mélanie qui trouve la ballade monotone décide également de s'arrêter. Le reste du groupe continue.

Vers -290m, Marie-Louise commence à être fatiguée et ne se sent pas de descendre encore 60m. Elle décide de s'arrêter et de faire demi-tour. Joan l'accompagne.

Nous ne sommes plus que 4 à continuer la progression.
Finalement, 10 minutes plus tard, nous arrivons au siphon qui est bien à -311m !!!

13H30, nous avons atteint le siphon de -311m.

Après quelques photos, je prend la tête et entame le retour au pas de course afin de tenter de rejoindre les autres pour les arrêter et manger ensemble. La précipitation me fait d'ailleurs faire une erreur : j'ai fait un demi-tour dans la galerie sans m'en apercevoir et me retrouve nez à nez avec Sébastien !!! Au bout d'1/2H, je rejoins l'autre équipe. Patricia et Mélanie ingurgitent un petit casse croûte en 2min et repartent car elles ont les pieds gelés (elles n'ont pas de bottes).

Nous repartons vers 14H15 et rattrappons Patricia et Mélanie qui progressent tranquillement.

15H, je suis au bas des puits avec Mélanie et Sébastien. Une petite compote, un mars et une gorgée d'eau et nous attaquons les 200m de remontée entièrement à l'échelle.

Dispositif permettant de meusurer le courant d'air


Nous effectuons la remontée tranquillement, mais sans marquer de pause. 40min plus tard, nous débouchons dans la partie aménagée.
Sympatiquede pouvoir remonter 200m en 40min !!! Néanmoins, Hervé m'indique que les habitués (le GSV) remontent en 12 min !!!!! Gloups !!! Il faut courrir et ne pas se longer pour atteindre une telle performance !!!

16H, nous sommes tous dehors.

TPST : 5H45

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Mercredi 19 : Ballade à Villard de Lans

Petite journée de repos pour l'ACV, avec resto, shoping et petite visite au médecin pour Jérôme.



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Jeudi 20 : Gournier
(Jean-Claude, Patricia, Sandra, Laure, Hervé, Joan, Marie-Louise, Jordi, Sébastien)


2ème plat de résistance de ce camp : Gournier. L'objectif et d'atteindre la salle Chevalier juste après la cascade de 12m.

La veille, lors de discutions au camping, il semble que la progression dans les 1700m de galerie fossile avant d'atteindre l'actif n'est pas une simple ballade tranquile. Du coup, Patricia et Sandra ne se sentent de transporter les néoprènes. Fianalement, Patricia, Sandra et moi décidons de n'explorer que le réseau fossile. L'actif, ça sera pour une prochaine fois.

Départ du camping à 8H.

9H, départ du parking de la grotte aménagée de Choranche pour 15/20 min de marche d'approche

9H45, Laure et Hervé partent les premiers pour équiper la méduse et la vire au bout du lac.

Montée de la méduse. 2 ou 3 barreaux aident à monter

Puis la vire pour accéder au réseau fossile.

Départ de la galerie fossile. C'est grandioses!!


Le parcours est très cahotique. Il faut continuellement monter et descendre entre les blocs.
La progression se fait entièrement dans une galerie énorme

L'équipe qui part dans l'actif avance à un bon rythme et nous distance au bout de quelques centaines de mètres


Nous progressons tranquilement et en profitons pour faire de nombreuses photos


Quelques sympathiques gours




Superbe !!!





Il 12H30. Bien que n'ayant toujours pas trouver les affaires de nos collègues, nous décidons de faire la pause repas.

1/4H plus tard, un groupe de 7 personnes arrive. Il sont tous habillés pareil, sauf la 1ère personne : ça sent la sortie découverte avec un BE. En effet, la BE vient nous saluer et discuter 5min. Nous en profitons pour lui demander où nous sommes. Et bien, nous sommes à la salle à manger et l'accès N°2 à la rivière est sous nos pieds. Le 3ème accès et 300 ou 400m plus loin.


Finalement, nous décidons d'arrêter là et descendre à la rivière à ce niveau. Nous avons parcourus 1400m de galerie pour un dénivelé positif d'environ 100m

La rivière souterraine au niveau de l'accès N°2. Ça donne envie de poursuivre, mais on n'a pas les néoprènes !!!

Sur le chemin du retour, nous en profitons pour compléter la collection de photos des zones concrétionnées




A notre retour, il y a embouteillage sur le quai : nos 2 petits pneumatiques et 2 gros zodiac!!! Et en plus, un couple d'anglais est en train d'arriver !!! On se croirait sur le périph à Paris !!

Lorsque nous arrivons aux bateaux, les zodiacs ont un peu emmêlé les ficelles qui permettent de faire les va et vient avec nos pneumatiques. Il me faudra une petite 1/2H pour démêler tout ça afin que le reste de l'équipe puisse récupérer notre bateau.

Ce lac de 40m est vraiment magnifique, surtout lorsqu'il est bien éclairé.

15H, nous voilà dehors. C'est la canicule !!!!

TPST : 5H pour nous

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Patricia. ^Puisqu'on est sorti tôt, on va pouvoir aller faire quelques course pour fêter ça ce soir.

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Vendredi 21 : Le Michelier
(Jean-Claude, Patricia, Joan, Marie-Louise, Jordi, Sébastien)

Jérome et Mélanie ne pouvant plus faire de spéléo, ils décident de partir. Domage !!


Laure et Hervé souhaite faire une pause. Sébastien veut faire de la spéléo tous les jours !!! Je lui propose donc le Michelier.

Dans la matinée, nous commençons à préparer le matériel avec Sébastien. Jordi nous rejoins à la fin pour enkiter les cordes, mais sans avoir pris connaissance de la fiche d'équipement.

Départ tardif vers 14H. Jordi souhaite équiper et démarre l'équipement vers 15H. Joan et Marie-Louise préfèrent attendre 1H en surface avant de nous suivre.

Jordi n'a pas équipé depuis 1 an. Du coup, c'est un peu hésitant, et il faut réviser le mickey.

Equipement du 1er puits

Dans le P9, je rajoute une petite dév. Pendant ce temps, Jordi poursuit l'équipement.

Lorsque je le rejoins au P4, il y a un gros pb dans l'équipement. 1 des 2 spits qui sert habituellement en tête de puits est H.S. Du coup, Jordi en a trouvé 2 autres plus loin et plus haut. Pas de pb, il a bien équipé mais la corde n'est pas assez longue, et ne connaissant pas la fiche d'équipement, il a utilisé la corde nécessaire pour le P30 !! Gloups !!!!

Comment faire ? L'idée d'attaquer sur un mono spit ne m'enchente pas du tout. Je commence pas récupérer la corde du P30 et la lance à Jordi afin qu'il poursuive l'équipement, ce qui va me laisser le temps de la réflexion.

La corde est vraiment très courte !! Je commence par récupérer un peu de mou sur le départ de la main courante et suprime le noeud en bout de corde, puis je réalise l'amarrage sur le seul spit en état. la corde effleure le bas du puits !! Ouf !! Maintenant, il faut que j'arrive à doubler ce point. 2m au dessus de moi, je repère un anneau de corde fixé sur une grosse concrétion. un peu d'escalade pour raccorder un morceau de Dyneema que je passe ensuite dans la plaquette avec un noeud de tysseran pour tendre l'ensemble.
Ok, on continue.

Jordi entame la descente du P30


L'équipement a pris un peu de temps. Nous sommes au fond vers 17H30.

Après un méandre désobstrué, nous arrivons dans une galerie aux belles dimensions





Arrivée dans la salle Sophie. En arrière plan, un beau plancher stalagmitique


La salle Sophie

La salle Sophie et la galerie qui suit foisonnent de concrétions













Méandre désobstrué qui débouche au pied du P30

Le P30

Sébastien s'est proposé pour déséquiper la cavité

Petit méandre étroit pour sortir du P30

Séb sort du P9

20H30 - La sortie, par un plaque d'égoût en plein champ

TPST : 5H30

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Samedi 22 :

Ballade pour l'ACV

Le Gampaloup pour le SCT


Et pour clôturer en beauté ce camp, soirée resto à Vassieux.

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Dimanche 23 :

Le camp est terminé.

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Sympatique camp et super ambiance. La météo a été vraiment très clémente et même caniculaire.
Sébastien est vraiment inssatiable. Chaque, il posait la même question : "On fait quoi demain ? " !!!! Sacré Séb !!!


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