Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne et heureuse année 2013,
qu'elle vous apporte tout ce que vous souhaitez
Bises,
Denis,
Président
Ce Blog a pour vocation le partage d'informations et la publication des activités des membres de l'association.
Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne et heureuse année 2013,
qu'elle vous apporte tout ce que vous souhaitez
Bises,
Denis,
Président
LA PERCEE / LA SERRURE
Dimanche 23 décembre
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Participants :
ACV : Jean-Claude
SCT : DD, Pierre, encore Jean-Claude, (Laure et Hervé)
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A la veille des fêtes, DD nous propose d'aller faire un petit tour sur le plateau de Siou-Blanc pour se dégourdir les jambes et brûler quelques calories.Et pour ce premier dimanche d'hiver, nous disposons d'une météo exceptionnelle.
A 9H30, nous nous garons près de la citerne de la bergerie de Siou-Blanc.
A cause d'un pb d'épaule pour Laure et de cervicales pour Hervé, ils resterons en surface.
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Le but de la matinée était d'aller au fond de la Percée pour voir les résultats d'une précédente séance de désobstruction et éventuellement poursuivre les travaux.
DD s'attaque à l'équipement de ce beau P53
La corde est un peu courte. Heureusement, les derniers mètres peuvent se descendre en désescalade !!
Au pied du puits, le passage désobstrué. Peu engageant !! En plus, quand lance des petits cailloux, aucun bruit de chute !!! Bon, on laisse tomber et on remonte.
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Pause déjeuner sous un soleil radieux. On se croirait au printemps !!!
Et pour bien démarrer les fêtes, DD nous offre de délicieux gâteaux.
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L'après-midi, nous partons à l'Aven de la Serrure pour essayer de descendre le P16 suite à la séance de désobstruction de début novembre.
Magnifique puits d'entrée de 27m
Suite à la précédente désobstruction, la première partie de l'étroiture passe, certes beaucoup mieux qu'avant, mais ça reste quand même assez serré !!!
Par contre, dans la 2ème partie, ça se corse vraiment. DD, Pierre et moi-même faisons une tentative. Mais force est de constater qu'il manque manques quelques centimètres. Pas vraiment adapté pour des spéléos quinquagénaires !!!!
On décide donc de s'attaquer au bloc qui coince le passsage du bassin.
Puisque le matériel est là, autant en profiter pour calibrer aussi la 1ère partie.
Et voilà, maintenant ça passe
Le P16 est de belles dimensions
Avec quelques sympathiques concrétions.
Au pied du puits, quelques os assez gros. Assurément, ce n'est pas un loir !!! C'est plutôt du sanglier. Mais comment une bête aussi grosse a pu arriver là ?? Pour DD, aucun soucis, l'animal blessé dans la chute du 1er puits a franchi l'étroiture !! Pierre et moi sommes sceptiques !!!
Le fond est constitué d'un éboulis plutôt instable. Mais il n'y pas que ça qui nous laisse songeur. Tout ce qui est au dessus est constitué de blocs qui semblent prêt à partir au moindre choc !!!
Et de l'autre coté, c'est guère mieux !!!
En remontant le puits, petit coup de Scurion au plafond. Et là, surprise : un puits parallèle à celui-là remonte beaucoup plus haut. Tiens, peut-être une explication plus probable à la présence des ossements de sanglier.
Sortie du P16. Certes, ça a été élargi, mais le passage reste quand même très étroit. |
Remontée du puits d'entrée. Normalement, en hivers, plus on approche de la sortie, plus il fait froid. Là, c'est vraiment le contraire !!! Qu'est-ce qu'il fait chaud !!!
Et nous voilà dehors juste pour le coucher du soleil.
Effectivement, il ne fait pas froid : 16°C à 18H un 23 décembre à presque 700m d'altitude sur le plateau de Siou-Blanc, c'est du délire !!!
Excellente journée. On aurait vraiment eu tort de rester à la maison. Merci DD.
TELETHON 2012
Samedi 8 décembre
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Participants :
ACV : Denis et Jean-Claude
Autres clubs : Franck, Herrick, Michel, Jean-Luc, Zette et Christine
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Pour la 3ème année consécutive, l'ACV a participé au Téléthon 2012 mais avec une faible mobilisation : seulement 2 participants. Dommage.
Voir article sur le blog du CDS83 : http://cds83.over-blog.net/article-telethon-2012-113300981.html
Week-end d'échanges sur les
techniques de désobstruction en spéléologie
10 & 11 novembre 2012
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Participants :
Var : 27 personnes,
(dont 3 membres de l'ACV : Patricia, Jean-Claude et Jérôme)
Alpes Maritimes : 7 personnes
Bouches du Rhône : 2 personnes
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Week-end d'échange organisé par Hervé TAINTON, président du comité régional de spéléologie de la Côte d'Azur afin de confronter les différentes techniques utilisées par les spéléos de la région.
Voir article sur le blog du CDS83 : http://cds83.over-blog.net/article-we-desobstruction-113297658.html
EXERCICE SECOURS
BARNUM AU RESEAU SABRE
13/14 octobre
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Participants ACV :
Jean-Claude, Patricia, Denis, Jérôme, Adrien et Fabrice
Ainsi que Sophie, Gildas et les enfants, en touriste, pour passer la soirée avec nous.
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Pour ce barnum 2012, c'est le réseau Sabre, près de Mazaugues qui a été choisi.
45 personnes ont participé à cette exercice : 4 CT, 4 secrétaires, 2 responsables matériel et 35 intervenants sous terre dont 8 pompiers du GRIMP.
Le camp a été installé près de l'entrée Marcel Loubens mais le scénario prévoyait la récupération d'une victime dans le méandre noir, accessible par l'aven Harcelle Larbins à 10 minutes de marche.
Samedi
10H00 : L'exercice débute par un briefing
L'exercice démarre avec l'équipe "téléphone surface", suivie des équipes "Equipement de la cavité" et "Téléphone sous terrain"
Dans l'après-midi l'équie "ASV" ainsi que les 2 équipes "Evacuation" sont engagées.
La progression se décompose en plusieurs parties très différentes qui vont nécessiter la mise en oeuvre de différentes techniques d'évacuation :
L'exercice se termine à 23H.
Dimanche
La matinée est consacrée au débriefing puis au rangement car la pluie est annoncée pour le milieu de journée
Départ à 16H sous une pluie battante.
FORMATION
FALAISES DE SIOU-BLANC
Samedi 20 octobre
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Participants :
Formation: Jean-Claude, Gildas et Sophie
Champignons: Patricia
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Voilà plusieurs mois que Gildas réclamait une formation aux techniques de réchappe et d'auto secours. Après 2 rendez-vous avortés pour cause de météo, ce samedi nous montons enfin à Siou-blanc.
Le ciel est très couvert et durant la montée, nous prenons une petite averse. Oups, c'est mal parti !!!
11H, nous sommes au pied des falaises.
La matinée est consacrée aux techniques de bases de l'équipement (amarrage irréprochable mono ou double, plaquette coudée vrillée coeur ou clown, main courante, fractio, facteur de choc, etc...) ainsi qu'à l'équipement de 3 voies.
13H, nous retournons aux voitures pour un petit pique-nique. Patricia est revenue bredouille !!!
14H, retour aux falaise pour le plat de résistance : les technique de réchappe et d'auto secours. Et là tout y passe.
On commence par les techniques de progression sur corde sans Croll, pédale ni descendeur (et sans pantin bien sûr) : noeud de coeur, Machard, 1/2 cabestan et noeud de mule.
Ensuite, on passe aux habituelles conversion montée <-> descente et passage de noeud, ainsi que la descente sur corde tendue.
Mais Gildas et Sophie piaffent d'impatience : et le décrochage, c'est quand ?
Ça y est, on y arrive enfin ....
Je démarre la démonstration avec Sophie comme victime. Je réalise la manip lentement afin qu'ils puissent bien enregistrer (enfin, ça me permet aussi de me remémorer la minip car ça fait plus d'un an que je n'ai pas fait de décrochage !!!)
Ensuite, c'est au tour de Sophie de s'y coller et elle choisi Gildas comme victime. Le seul pb, c'est que Gildas est exactement 2 fois plus lourd qu'elle. Ça promet !!! Et au bout de nombreuses tentatives, il faut se rendre à l'évidence : elle n'arrive pas à le décroller. Du coup, Gildas est obligé de l'aider un peu afin de terminer l'exercice.
C'est maintenant à Gildas de s'y coller. Prendre Sophie comme victime n'aurait pas permis de bien voir le fonctionnement du balancier. C'est donc moi qui fait la victime. Décrochage réussi sans pb.
Afin de ne pas rester sur un échec, je propose à Sophie de recommencer l'exercice avec moi comme victime. Je fais 1,5 fois son poids, ça devrait être faisable !!! Effectivement, elle a réussi à me décrocher mais il a quand même fallu qu'elle force un peu.
On va maintenant passer à un exercice que je ne maîtrise pas du tout, mais Gildas tient à apprendre cette technique : "évacuation depuis le haut et par le haut" à l'aide du balancier espagnol. Je n'ai pratiqué cette technique qu'une seule fois au stage initiateur il y a 5 ans !!!
Pendant que Sophie et Gildas déséquipent les 2 autres voies, j'installe l'atelier et j'essaye de me remémorer la manip. Aller, on y va, on verra bien. Pour cet exercice extrêmement physique, pas question de prendre une victime plus lourde que moi. C'est donc Sophie qui me sert de victime. Je rassemble petit à petit mes souvenirs. Après de nombreux cafouillage, la victime fini par arriver au fractio. Oufs!! Mais ce n'est pas terminé : il faut maintenant la décroller. Et là, c'est de l'impro totale car la dernière fois la victime arrivait sur un palier et là on est plein vide !!! Ca y est, la victime est accrochée au fractio. Il ne reste plus qu'à redescendre. Je suis crevé !!!
C'est maintenant au tour de Gildas avec moi comme victime. L'exercice est laborieux, mais il y arrive également.
Il est 17H30 et il commence à faire sombre. Dommage car j'avais prévu encore plein de choses .... Bon aller, encore 10 minutes pour faire plaisir à Gildas. Je présente rapidement le montage poulie/frein ainsi que la tension d'une tyrolienne avec descendeur stop (entre 2 arbres pour aller vite).
18H, nous arrivons aux voitures. Rangement du matériel et petit apéro pour terminer cette execellente, mais douloureuse journée. En effet, bijoux de famille, cuisses et bassin ont été mis à rude épreuve lors de ces exercices. Pour ma part, c'est le balancier qui m'a achevé car j'ai du rester pendu dans mon baudrier près d'1h heure !!!
Il ne reste plus à espérer que Sophie et Gildas retiendront tous les exercices appris durant cette journée très dense.
LA DENT DE CROLLES
21-23 septembre
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Participants :
ACV: Jean-Claude et Patricia
GAS: Laure, Franck, Laurent, Delphine, Guillaume, Patrica et Jean-Claude
Autres : Jean-Pierre et Martial
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Après avoir réalisé la traversée Glaz-Guier Mort en juin, Laure trépignait d'impatiente d'y retourner.
La date du 22 septembre a été choisie
Vendredi :
Après 5H de route, Patricia, Martial et moi arrivons les premiers vers 18H30 sur le parking de Perquelin. Il fait 15°. C'est un bel espace plan dans la forêt et sur le coté, un petit espace en sous bois avec une grande table de pique-nique fixe. Super !!!
Par contre, tout est détrempé, comme s'il avait plu toute la journée. Et bien, c'est humide le coin !!
2 gros blocs marquent l'entrée et heureusement il y a juste la place pour passer le camion. Je le gare contre la table afin de pouvoir dérouler le store au dessus pour nous protéger de l'humidité.
Laure, Franck et Laurent arrivent vers 20H
Jean-Pierre est venu en train jusqu'à Grenoble. Delphine et Guillaume l'ont récupéré à la gare à 21H45. Ils arrivent donc les dernier à 22H30.
Le bivouac grand confort est installé : grand table, bâche de protection, éclairage....
et comble du luxe, la trancheuse électrique pour découper la charcuterie. Jean-Pierre n'en revient pas !!!
Et pour le repas, un suculent boeuf bourguignon préparé par Patricia
Couvre feu vers minuit. Demain, il faut se lever tôt : Départ prévu à 8H. Mais la nuit s'annonce mal pour moi car je commence à avoir des nausées.
Samedi :
Tout le monde est debout à 7H30. La pluie commence à tomber. Mais pendant le petit déjeuner, la pluie s'intensifie.
Pour ma part, la nuit fut courte et pas de petit déjeuner car les nausées sont toujours présentes. La journée s'annonce mal !!!
Petit déjeuner à l'abri de la pluie battante
La pluie tombe de plus en plus fort. Pas question de faire la marche d'approche dans ces conditions. La météo annonce du soleil pour l'après-midi. Il faut donc s'occuper en attendant.
Une partie de "Jungle speed" endiablée commence
10H30, toujours pas d'accalmie. Laure et Patricia s'attaquent à la préparation du repas de midi : de la dinde au curry.
Et le repas toujours sous la pluie... Mais le ciel commence à s'éclaircir.
La pluie cesse enfin. Nous replions rapidement le camp.
12H30, nous sommes prêts à partir. Embarquement des 9 personnes dans le camion. Patricia se chargera de ramener le camion au bivouac.
Arrivé au col du Coq, l'équipe se prépare. Après la mauvaise nuit passée, je ne suis vraiment pas en forme. J'hésite longuement, pris entre le désir de participer à l'explo et mon état physique.
Finalement, la sagesse l'emporte. Il n'est pas vraiment raisonnable de partir pour 10H d'activité physique dans cet état.
C'est avec un pincement au coeur que je vois partir mes camarades pour l'assencion de la dent de Crolles en direction du Trou du Glaz.
Durant l'après-midi, Patricia et moi redescendons vers St Pierre de Chartreuse pour faire un peu de tourisme et chercher des champignons.
La récolte est bonne, mais dommage, nous n'avons trouvé que des safranés.
En fin d'après-midi, nous réinstallons le bivouac à Perquelin et préparons la poellée de champignon.
Vers 20H, compte tenu de l'arrivée prévisionnelle tardive du groupe, nous décidons de faire une petite sieste et mettons le réveille à 23H pour préparer le feu avant leur arrivée.
22H, nous sommes réveillés par des cris et les puissants faisceaux lumineux des Scurions. Ils sont déjà là !!!!
Veillée au coin du feu
Dimanche :
Nous espérions faire une grâce matinée, mais dès 6H30, les premiers véhicules arrivent sur le parking !!! Et le parking se remplira très rapidement.
Dans la matinée, il a même fallu se battre pour éviter que des voitures nous empêchent de partir !!!
Après avoir démonté le camp, nous partons en direction de St Pierre de Chartreuse. Au passage, Franck aperçoit un marchand de fromage sur le marché. "On fait une pause, y a du fromage..."
Ensuite, direction le belvédère du Charmant SOM, puis un restaurant à Sappey en Chartreuse.
14H, c'est l'heure de reprendre la route
Pour la partie spéléo du WE, voir l'article sur le blog du club de Carqueirannes :
http://gasclub83.over-blog.com/article-traversee-trou-du-glas-guiers-mort-111197671.html
Camps d’été au Marguareis
Participants : K@tee et M@rcel, et plein de spéléos français, italiens, belges
13 Aout : Départ de Toulon. La voiture est pleine à craquer, pourtant une partie du matériel est déjà sur place. On retrouve Jo et Cathy, Tarascon, la Bête, Vincent, Enrico, et bien d'autres qui tournent déjà sur le massif depuis plusieurs semaines.
Le refuge du Club MARTEL au pied du Castel Frippi
14 Aout : L’équipe sur place est en pleine forme dès l’aube. Ils sont déjà partis pour la cabane Saracco-Volante lorsque K@tee et moi prenons pied dans le refuge pour le petit déjeuner. Il faut dire que l’ouverture d’une nouvelle entrée du complexe de PIAGGA-BELLA est dans l’air. Depuis trois ans les équipes italiennes se succèdent dans un interstrate à 300m du refuge italien. Nous les suivons un peu plus tard dans la matinée. Nous laissons la voiture au col des seigneurs et rejoignons nos camarades en 1h30 de belle marche sur les contreforts sud de la Punta Marguareis. L’entrée de SU PONGO grouille de spéléologues. L’entrée exhale un courant d’air aussi violent que glacial. Un groupe électrogène ronronne. Les variations de régime du moteur reflètent le travail de mineur de l’équipe qui actionne l’énorme perforateur équipé d’une lame de 1m de long pour 30mm de diamètre. C’est notre premier jour sur le massif et nous n’avons pas prévu d’aller sous terre, aussi, après un détour par le refuge pour saluer Andrée et Juliana GOBETTI, nous repartons vers le refuge MARTEL.
Sur le sentier de Piagga Bella
15 Aout : Départ pour la Conca delle Carsenne. Les semaines précédentes, spéléos parisiens et spéléo locaux se sont défiés dans les deux entrées d’un nouveau gouffre. Finalement c’est les Niçois qui sont passés les premiers, et ont baptisé la nouvelle cavité : ANOUPAZAHEUX. Jo et Tarascon doivent aller terminer une escalade dans une lucarne. Enrico, K@tee et moi lèverons la topographie.. Je suis sur le palier dominant la salle terminale, je fais un grand nettoyage. Dans le fracas des blocs qui s’écrasent au fond, je note une anomalie. C’est que d’autres blocs tombent du sommet du puits. Jo a déclenché une avalanche. Un bloc a sectionné la corde qui le reliait à Tarascon qui a échappé au pire de justesse. L’averse terminée, nous descendons jusqu’au fond. La prise des mesures reste traditionnelle mais Enrico dessine directement les plans et coupes sur papier millimétré. Je ne suis pas certain que cela fasse gagner beaucoup de temps, pour la mise au propre et surtout lors du relevé. Le froid finit par gagner mais nous sortons le devoir accompli.
K@tee a l'entrée du HANOUPAZAHEUX
On laisse le matos sur place car demain on revient pour déséquiper le SCARASSON.
Le soir au refuge, c’est la traditionnelle fête du 15 Aout : repas, feu d’artifice et bal populaire…jusqu’à 3 heure du matin (allez ! une derniere danse*/grappa *et après on va se coucher…
*rayez la mention inutile
16 Aout : Petits yeux….et barbouillage….Départ tardif pour le Scarasson. Jo, Tarascon et Enrico nous ont précédés pour aller finir une escalade, topographier un boit de réseau et refermer le BELUGA. Nous apercevons leurs silhouettes depuis le col du Scarasson. Le foie de K@tee se rebelle et l’oblige à renoncer à toute incursion souterraine. Je fais la navette pour ramener le matériel au refuge. Journée de repos hépatique. Sherlay revient du refuge italien avec une bonne nouvelle : Ca passe à SU PONGO, ou presque… A l’unanimité nous optons pour y retourner demain.
17 Aout : Rien de sert de partir tot, car nos amis transalpins ne sont pas matinaux. Nous arrivons à la cabane vers midi. Une équipe est déjà sous terre. Nous partageons un plat de pâte et un cubi de vin. Jo, Tarascon et Enrico relayent l’équipe en place. K@tee et moi les devons les rejoindre une heure plus tard, mais Jo ressort, disant que ca passe presque, suivi quelques minutes plus tard par Tarascon et Enrico qui ont forcé l’étroiture. La 16 eme entrée de PIAGGA-BELLA est ouverte. Elle fera economiser 11heures d’efforts pour atteindre les galeries amont qu’il reste à explorer sous le Colle des PAS. Avis aux amateurs pour l’année prochaine. Nous trinquons à cette beau cadeau de la part du VISCONTE (divinité locale qui octrois les premières aux spéléologues méritants).
Le perfo et les speleologues méritants
18 Aout : Dernière journée de spéléo pour le camp. Objectif : finir une escalade, topographier, déséquiper et fermer le gouffre de l’Aïl. Cathy, Yolande, Marc, Carlo et Anne nous accompagnent jusqu’à l’entrée. Jo et Tarascon disparaissent dans le puits d’entrée. Enrico les suit. K@tee et moi fermons la marche. Nous les retrouvons dans un réseau remontant depuis la base du P135. Nous y prenons quelques photos et observons une sorte de mille-pattes cavernicole dans une flaque pendant que Jo et Tarascon finissent l’escalade du dernier puits d’où ils décrochent régulièrement quelques kilos de cailloux qui crépitent dans le puits avant de terminer en gravier à nos pieds (ou sur nos casques…). Enrico et moi levons la topographie de 60m de puits escaladés récemment pendant que K@tee accompagne JO et Tarascon vers le P135. C’est ballot mais avec la mode des LED, elle est la seule à avoir du feu pour allumer le réchaud et préparer un bon café. Jusqu’au sommet du puits, d’énormes blocs reposent en équilibre précaire. La corde passe plein vide mais par ou sont-ils passés en escalade ???. Allez restons pas là… Nous remontons et atteignons la surface en fin d’après-midi et profitons une dernière fois de la vue plongeante sur le plan Navella.
Pause café à la base du P135 de l'AïlSous la douche dans les escalades
19 Aout : Tout le monde s’en va. Tout le monde ? Non ! Un couple d’irréductibles reste dans les parages. K@tee et moi partons vers midi pour une grande randonnée de 3 jours autour de la Punta Marguareis. L’étape du jour nous conduit, sous un soleil de plomb, jusqu’au refuge GARELLI via le col du Scarasson, la conca delle carsenne et le Passo del Duca. Nous longeons la base des falaises Nord de la Punta Marguareis (C’est haut et c’est beau) et arrivons vers 17h00 au refuge. Douche + Biere + repas gastronomique + repos bien mérité.
A gauche, Face Nord du Marguareis - La conca delle carsene est en haut à droite
20 Aout : Nous décollons de bonne heure, Direction PIAGGA-BELLA. Malgré une bonne semaine d’acclimatation à l’altitude, je souffre dans les pentes du colle del PAS. Heureusement la cabane de PB n’est pas loin. Nous avons tout l’après-midi pour nous y reposer et profiter de l’hospitalité de Juliana. Andrea est descendu dans la vallée pour faire réparer son véhicule. En fin d’après-mdi, Vincent arrive du col des seigneurs. Des randonneurs s’installent près du refuge. Ils cherchent « le » lac, présent sur la carte mais inconnu sur le terrain, en tous cas de ce coté du col. Ventrée de pasta al Pesto et gros dodo.
La Cabane Saracco-Volante près de Piagga-Bella aous le colle del Pass
21 Aout. Nous disons « au revoir » à nos hôtes et prenons la route du retour. Juliana nous a suggéré de passer par le sentier des Capres qui monte droit vers la Punta Marguareis. La montée est raide et il y a même quelques câbles pour protéger certains passages. Au sommet, j’oublie la fatigue pour explorer le bord des falaises et faire un peu de botanique appliquée. Les quelques représentantes de la flore locale présentes sont toutes sèches ou hors de portée. A peine arrivés au refuge, une violente averse s’abat sur le massif. Nous rangeons nos affaires et préparons notre prochain départ vers d’autres aventures transalpines. La pluie cesse enfin et nous offre un magnifique double arc en ciel arqué entre le Plan Navella et la tete du crocodile.
22 Aout : départ pour Madona di Campiglio et les fameuses Dolomites de Brenta pour une virée dans des via ferrata vertigineuses. Mais çà, c’est une autre histoire….
VIA CORDATA
LA TRAVERSEE DES FUNAMBULES
Samedi 8 septembre
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Participants :
ACV : Jean-Claude
SCT : Didou, DD, Laure, Hervé et Jean-Claude
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Didou nous propose de découvrir un magnifique terrain de jeu à 2 pas de Toulon : la via cordata du Faron
Comme une via ferrata, il s'agit d'un long parcours dans les falaises avec une ligne de vie en cordes au lieu de câbles en acier. Il n'y a d'ailleurs aucune autre aide métallique pour la progression. Il faut faire avec les prises naturelles. Autre grande différence, il y a de nombreuses descentes en rappel (8 de 25 à 38m). 2 cordes de 40m sont donc necessaires.
13H45 : Départ au niveau des antennes
Altitude 450m
C'est parti. On commence par descendre en désescalade. Aucune signalétique n'indique le chemin. On suit Didou.
Il fait chaud, mais heureusement la via est située sur la face Nord du Faron. On sera donc souvent à l'ombre.
Rapidement, les premières main courantes apparaissent. Très facile pour l'instant
Puis la première escalade
Traversée sur une margelle
Premier geste technique : le grand écart !!!
Nous progressons tranquilement sur un sentier, puis Didou nous fait tourner à gauche pour nous enfiler dans un petit trou. On arrive dans une petite cavité.
14H30
A la sortie de cette petite cavité, un rappel de 30m
Sur la photo de gauche, en haut à gauche on apperçoit la sortie de la cavité et l'arrivé du rappel se situe complètement en bas de la photo. |
On tire un peu sur les bras histoire de les échauffer un peu
15H05 - Le rappel suivant : seulement 25m
Petite pause sous un porche
15H30 - Le rappel suivant : 33m presque intégralement dans une cavitéSortie du rappel.
Tiens, au loin un sens interdit : encore un des nombreux détritus qui horne les falaises du Faron ??
Oh, oh, ça devient chaud. Bonjour les bras !!!
L'ascenssion continue, puis d'un coup la corde monte dans un arbre !!!!
16H
Pas super simple, mais très amusant !!! |
Hervé en pleine action
Désescalade permettant de rejoindre le rappel suivant de 30m
16H20
On attaque dans une cavité, qui débouche très vite sur la falaise. Génail !!! |
Tiens le sens interdit de tout à l'heure. Et ce n'est pas un détritus car il est bien fixé avec une corde. Il ne faut donc pas passer par là !!!
Quand on voit DD sur la 1ère photo, la désescalade paraît facile. Mais en fait, il y a peu de prise. Du coup, c'est les bras qui travaillent.
17H05 - Et encore un rappel : 35m cette fois
Et comme après chaque rappel, il faut remonter pour acceder au suivant
Magnifique passage sur une crête La vue est vraiment magnifique
17H45 - L'avant dernier rappel : 25m. Il démarre le long d'un plan incliné pour se terminer plein vide devant l'entrée d'une petite grotte
18H - Voici le dernier rappel. C'est le plus long : 38m et encore en sous-terrain
Après 4H30 de progression, nous sommes arrivés au point le plus bas de cette via cordata : altitude 250m. Les 1ères maisons sont à porté de mains !!!
Et là les choses se gâtent : il faut monter à la vertical sans aucune prise pour les pieds !!!! Enfin, une corde avec 2 ou 3 boucles est présente, mais dur dur. Les bras se tétanisent.
Et ce n'est pas fini pour les bras !!!!
19H - Après plus de 30min d'efforts, nous sortons de ce délicat passage.
Il reste encore quelques passage escarpés sans main courante et nous voici au pied d'une longue et douleureuse remontée de 180m de dénivelé vers l'antenne. On est en plein soleil, mais heureusement, à cette heure, il est moins fort !!!
19H30, nous atteignons les véhicules.
Magnifique parcours aux portes de Toulon. Merci Didou
DIAPORAMA | PHOTOS |
Le pont ou le WE du 14 juillet est toujours propice à une première incursion de quelques jours sur le massif du Marguareis.
Mercredi soir, après 5 heures de route, nous retrouvons JO au refuge du Club MARTEL, au pied de l’imposant Castel FRIPPI. Il est entouré de Dominique, dit TARASCON et de 4 spéléos du secours en montagne de la CRS 06.
Jeudi 12 – Nos camarades sont partis de bonne heure et de bonne humeur pour une visite de l’Ombelico del Marguareis. Katee et moi, nous installons notre campement et partons faire une belle balade sur la « Tète du Crocodile » - sommet caractéristique bien visible depuis le refuge. Il fait grand beau, le massif est recouvert de millions de fleurs de toutes les couleurs. Vers 20h00 tout le monde est de retour autour de la grande table pour une copieuse collation.
Vendredi 13 – comme chaque début de saison, le refuge demande un peu de maintenance, Katee et moi allons boucher quelques trous (ca la fout mal pour des spéléos) sur la piste d’accès. Marco, Joffrey et leurs 2 camarades retournent vers NICE. Nous aidons Jo et Tarascon à préparer le matériel qui servira à équiper le P135 de l’AIL. Dans l’après-midi nous finissons d’installer une douche « 4 étoiles » dans une doline proche du refuge. En début de soirée, plusieurs véhicules pointent leurs museaux sur la piste. CathyL, Anne et Carlo, Yolande et Pierre ainsi que Bernard HOF arrivent pour le WE, bientôt suivis par deux 4x4 remplis de spéléos parisiens qui viennent pour un camp de 15 jours. La soirée s’étire dans la bonne humeur, mais demain il faudra se lever tôt….
Samedi 14 – 10h00 – Départ pour l’AIL avec de bons kits sur le dos. La première marche d’approche est toujours terrible. CathyL nous accompagne jusqu’à l’entrée de l’AIL , allégeant notre charge puis poursuit sa route vers le sommet du vallon de l’Armuse pour faire un peu de botanique appliquée. Jo et Tarascon s’équipent et disparaissent rapidement dans la bouche du gouffre. Katee et moi les suivons sans pouvoir les rattraper jusqu’au sommet du P135. JO peste en dessous de nous. Les spits sont tous bouchés ou corrodés. Impossible d’y visser un boulon. Nous sommes obligés de faire demi-tour. Il reviendra avec un perforateur et des Fixs pour refaire l’équipement. Jo et Tarascon disparaissent à nouveau. Ils sont tombés dans une marmite de potion magique lorsqu’ils étaient enfants. Nous remontons tranquillement et ressortons une heure après eux. Nous les apercevons au loin marchant sur les contreforts du vallon du Navella. De retour au refuge, Katee étrenne la douche. Le barbecue est allumé, l’apéro peut commencer – orgie de saucisses et de ratatouille et de pates au pistou.
Dimanche 15 – Il faut déjà repartir… On plie la tente, on range les vivres dans la cave du refuge. A midi, on partage un dernier repas avant de reprendre la route. 14h30 : le moteur vrombit et nous lancons un dernier au revoir à ceux qui restent. Un petit convoi de 4x4 s’étire sur la piste : direction NICE ou TOULON. Ce n’est qu’un au revoir. We’ll be back pour le 15 aout !
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Président : PAUL Marcel |
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Secrétaire : PASCOUET Jean-Claude |
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Trésorier :
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Vice Présidente : PASCOUET Patricia |
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Secrétaire adjoint :
MOURAU Fabrice |
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Trésorière adjointe :
FOURNIOL Manon |
Pour nous contacter :