Participants : Sabine, Anaïs, Carine, Justine, Fabien et Loïc
Cadres : Catherine et Marcel
A peine l'exposition démontée, nous voici prêts pour de nouvelles aventures souterraines pour de nouvelles recrues rencontrées lors du festival des associations et lors de de l'exposition.
Cette sortie baptisée "Découverte du monde souterrain" est l'occasion de faire connaissance et de proposer aux nouveaux spéléologues quelques étapes initiatiques : Présentation du club et de la Fédération, quelques notions de géologies, les consignes de sécurité et de protection du milieu souterrain.
En ces temps de Covid, nous garderons le masque pendant toute la durée de la visite.
Justine nous annonce une phobie des araignées. Elle est donc invitée à passer la première et n'en voit aucune. Libérée, elle peut poursuivre sereinement la visite. Nous lui montrons que la galerie est richement peuplée : papillons, diptères et scolopendres décorent les parois. Rien de méchant ou agressif. Le petit peuple des cavernes nous ignore et fuit la lumière de nos lampes.
Nous avançons en file indienne jusqu'à la première salle où Cathy installe une corde à noeuds qui facilitera la montée d'un pan incliné glissant.
Plus loin, nous admirons de fines racines que les arbres ont tressé jusqu'ici depuis la surface a travers le réseau de fissures de la roche pour collecter un peu de l'humidité de la grotte.
C'est ensuite l'épreuve du ramping puis la salle des deux trous, qui sont trois. La salle du Chaos fait suite à la galerie de la quatre chevaux. Terminus à la voute mouillante. La suite serait délectable mais il faudrait prendre un bain pour y accéder et ce n'est pas au programme de cette journée.
Demi tour vers la sortie en prenant quelques chemins de traverse plus sportifs et surtout plus étroits. La spéléologie est une activité qui déclenche beaucoup d'émotions. Chacun peu ainsi vérifier qu'il est possible de repousser ses limites et d'en éprouver un grand plaisir.
Arrivé à la sortie, Justine, n'a toujours pas vu d'araignées. Ce serait dommage de s'en priver. Confiante, Elle accepte de rentrer à nouveau sous le porche et peut ainsi admirer, de loin, plusieurs Tegenères et Meta.
Nous retrouvons la famille de Sabine sur le parking et pouvons partager nos piques-niques arrosés de bonne humeur dans le respect des gestes sanitaires. Sur le chemin du retour, nous faisons halte à Sollies-toucas pour laver le matériel avant de nous séparer en nous donnant rendez-vous pour une prochaine sortie plus verticale.
M@rcel